samedi 13 décembre 2014
Tu te souviens ?
Le 13 avril 2012 à 21h17, tu m'avais écris :" J'avais envie.............. que tu écoutes de nouveau cette chanson sans sous entendus....................... Elle était "moi" il n'y a pas si longtemps. Bisous
Elodie Frege - La ceinture par val6210
Moi, je m'en souviens comme si c'était hier !
Et je pleure, je pleure, je pleure. Ne te moques d'un mec qui pleure seul chez lui. Ne te moques de moi !!
Je n'ai rien vu venir entre la dernière fois où tu m'a écris "Je t'aime", et ce seul week-end passé chez toi où nous n'avons pas dormi ensemble, pas fait l'amour ensemble.
Et même là, je n'ai pas mesuré la profondeur du malaise ! Tu disais que c'était ton bras.... Et moi, et moi, et moi, sur le coup, j'y ai cru ; je t'ai cru !
Jusqu'à ce que je repartes à Paris et que cela commence à tourner en boucle dans ma tête...
Souviens toi de ce 13 avril 2012 ! Quels enchainements entre ce que tu ressentais ce 13 avril 2012, et ta décision de rupture ?
Moi, je n'arrive pas à relier les deux, ce 13 avril 2012, et ta décision de rupture ! Et cela me rends fou de ne pas comprendre, pas comprendre, pas comprendre. De ne pas comprendre ce que je suis ou ce que j'ai fait, ou les deux, qui est irrattrapable, incorrigible, et dont tu ne m'as rien dit violemment, jusqu'à ta décision de rupture. Ce ne fut sans doute pas une simple "lettre à la Poste" pour toi ; mais perçois-tu le cataclysme que cela a été pour moi ?
Tu te protèges sans doute ; mais SOS, SOS, il parait (si j'en crois ce que M. m'en avait dit) que tu vas beaucoup mieux que moi. Dieu merci pour toi ! Es-tu vraiment à court de possibilités d'efforts pour moi sans te mettre en danger ? Ou n'est-ce qu'une histoire de confort (quelque part, égoïste ?) ou de mépris à mon égard ?
Je t'en prie. Ne me laisses pas ainsi seul avec ce pratiquement seul "tes petits travers ne m'amusent plus !". Que tu me laisses ainsi m'apparait tellement contradictoire avec l'amour que je te porte et l'amour que j'ai cru que tu me portais !
Que tu me laisses ainsi ; je crains de ne pas y survire autrement que sous la forme d'un zombie sombrant sur le tard dans quelque forme de schizophrénie. Avec un cœur totalement asséché. Tu t'en fous ?
Il y a des moments, qui sont loin de se faire de plus en plus rares, où, à travers tes comportements à mon égards depuis ta décision de rupture, j'éprouve la sensation d'être trahi par le genre humain - tout entier. Si toi que j'aime tant peut me faire ça, si toi qui je crois m'a aimé sincèrement , et connait ma détresse actuelle, peut me faire çà, en qui puis-je avoir confiance ?! Si toi tu peux me faire cela, ce n'est pas toi, ce n'est pas que toi qui est en cause ; c'est la nature humaine toute entière ! Parce que si toi tu peux me faire cela, n'importe qui d'autre peut me le faire, peut faire des choses qui me déchirent à ce point. Et ne rien faire pour atténuer la profondeur de mes blessures. Je t'en supplie, , à défaut de m'aimer encore, aides-moi à reprendre confiance dans le genre humain.
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