samedi 13 décembre 2014
A défaut de m'aimer encore...
Vacances, été 2012.
Je me souviens de cette journée, et je regarde aujourd'hui. A la clef, terribles manques, douleurs et incompréhensions ! J'en pleure ; c'est con. Si mois après ta décision de rupture, j'en pleure. Et ce n'est pas qu'une façon de parler !
Je me répète.... Pour pouvoir avancer, sans me défier de toutes relations avec tout être humain, pour pouvoir réussir à tourner la page, pour pouvoir réussir à changer de livre, comment me satisfaire, avec mon âme et mon cœur déchirés, de ton "mes petits travers ne t'amusent plus" fourni en seule guise d'explication ?
Pour pouvoir avancer, sans me défier de toutes relations avec tout être humain, comment accepter d'être interdit de toutes relations avec tes enfants que j'ai appris à aimer, que j'aime, et dont je ne voit vraiment pas le mal que je pourrais leur faire, et dont rien ne me dit que je ne leur manque aucunement, ne serait-ce qu'un peu.
Bien sur que ILS N'ONT PAS BESOIN DE MOI ! Pour autant, ont-ils besoin de "NON MOI" ? Je veux dire par là ont-ils besoin qu'en quelque sorte, tu m'aies rayé de leur vie ?
Les concernant, la question, je pense, n'est simplement pas là pas dans cette notion de besoin.
Je n'arrive pas à gérer correctement ton / tes comportements, depuis ta décision de rupture. J'essaie sincèrement, pourtant ! Six mois déjà, et je continue de sombrer, à ne pas réussir à gérer correctement, et décision de rupture, et ton / tes comportements, depuis ta décision de rupture, et mon / mes comportements depuis ta décision de rupture.
A défaut de m'aimer encore, je t'en prie : essaies de prendre sur toi, sur tes colères, tes rancœurs, ta lassitude, ton raz-le-bol et, aides-moi. je t'en prie : apportes moi les mots qui manquent à ta décision de rupture et à tes rejets de mes demandes concernant K. et E..
L'absence de ces mots est terrible quand elle raisonne dans ma tête. Ne pas pouvoir poser du sens sur tout cela me fait perdre mille goûts à la vie. Sans ces mots, j'ai peur de ne jamais réussir à sortir de ce tunnel obscur et glacial, où je me détruit "lentement" ; mais surement. Je peine à imaginer que tu puisses avoir conscience du niveau de ma détresse, et me laisser ainsi me noyer, me noyer, me noyer, emporté par les flots de mon désespoir. Sans tenter de me tendre aucune perche. je t'en prie, aides-moi, au nom de ton amour d'autrefois.
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