Je viens de me relire.
Et je me dis que je dois te dire que je ne cherche pas à dire, pas du tout à dire,
que la priorité, aurait du être, devrait être, tes enfants. Si tu l'as compris ainsi, crois-moi, ce n'est pas le cas. Ce que je cherche à exprimer à ce propos c'est qu'ils
participent eux aussi de ma douleur. Un dommage collatéral en somme !
Toujours ressenti, et c'est normal, bien moins intensément par les « auteurs »
du dommage (ie, ce n’était pas la cible visée !) que par ceux qui sont touchés.
Est-ce que je n’arrête pas de te mettre des trucs sur le dos ?
C’est relatif : j’accepte mes responsabilités ; mais, c’est vrai que
j’ai du mal à me contenter, concernant ce que je considère comme les tiennes, de « c’est
moi.... » ou « On a tant ressassé les mêmes théories. On a
tellement tiré chacun de notre côté ». C’est vrai que j’aurai envie d’autres
mots...
Peut-être (et c'est le plus angoissant !) que je n’engendre que le contraire de ce
que j’espère : quel intérêt un homme qui s’exprime incapable d’être heureux
sans toi ?!! Quel boulet !!! Négation (apparente, seulement à mes yeux !) de toute
possibilité d’indépendance. Apparente, seulement à mes yeux dans la mesure où cette capacité est en moi, tant que ton amour
est là.
Et puis, par ailleurs, mes « petits travers » dépassées, peux-tu accepter mes
« gros » défauts ?
As-tu « assez de vécu »
pour cela ? Es-tu suffisamment bien avec toi-même et le reste de l’Univers
pour cela ?
Moi, oui, c’est clair, concernant tes propres « petits travers et gros défauts» - que je ne cesse cependant
de fait de stigmatiser depuis ta décision de rupture ! - je les accepte sans problème, même si je les pointe du
doigt . Quoi qu'il en soit, ils pèsent tellement peu à mes
yeux face « au reste » que j’adore !
Je t’aime. Bonne nuit.
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