lundi 1 septembre 2014

J'avance, j'avance (bis) et....

J'avance, j'avance, à réduire "tous ces petits travers qui ne t'amusent plus'.

Depuis....

J'ai refait la carte grise perdue. J'ai refait le pot d'échappement de la voiture. J'ai changé les pneus de la voiture. J'ai trié tous mes papiers, ouverts toutes les enveloppes non ouvertes, classé tous les papiers. J'ai fait le point sur ma situation bancaire. J'ai mis les choses au point avec mon fils, sur le plan financier. J'ai mis les choses au point avec sa mère, sur le plan financier. A elle désormais de combler tous les trous à venir avec ses participations d'entreprises. Pour les arriérés, ce que j'ai englouti de plus qu'elle au cours des trois années passées, la question reste encore un peu en suspens. Nos enfants jugeront le cas échéant, au moins sur le plan moral. J'ai entamé les procédures officielles de séparation avec leur mère - même si j'ai mis en stand-by la procédure de divorce proprement dite en attendant mon déménagement dans la Meuse. J'ai fait remettre mon eau chaude. J'ai déclaré le dégât des eaux par infiltration.

J'ai fait aussi des choses que je crois essentielles pour ma mère. Pas encore autant que nécessaire ; mais, ses réticences ne sont pas simples non plus à vaincre !

Je m'efforce aussi de régler le déménagement à venir.

J'ai peur pour les deux mois qui viennent. Tant de choses à régler, gérer, à continuer pour les unes, à commencer, pour les autres, à régler, à gérer ! J'avoue avoir un peu peur de m'effondrer, d'exploser en vol

Mais, j'avance, j'avance, avec l'énergie de l'espoir.

J'ai revu "brièvement" un psy que je voyais du temps de la période ayant suivi mon échec de création d'entreprise et couvert celle de mes fins de droit de chômage, celle d'attente que je retrouve un boulot pour "débarrasser le plancher" en espérant "un minimum de dégâts" pour mes enfants, et de l'opposition récurrente avec Stéphane.

J'ai raconté ma vision des trois années écoulées (qui se situent environ un an après les dernières fois où je l'avais vu). Il a posé les mots / hypothèses suivantes sur nombre de mes comportements /  inactions des trois dernières années: surmenage, "burn-out" avec développement de phobies, erreurs d'appréciation, angoisses irrationnelles et paralysie quant aux actions associées. Dépression aussi peut-être déjà.... Autant de choses en tout cas, non identifiées, non perçues, en tant que telles, ni par moi, ni par... a priori, personne.

A-t-il pointé ces choses-là, ces mots-là, pour me faire "plaisir", me ménager dans l'immédiat, plutôt que de m'aider à tenter d'y voir vraiment plus claire, dés maintenant ? Je ne crois pas. Je me trompe peut-être, je le trompe peut-être, il me trompe peut-être, avec bienveillance ; mais plus j'y pense... c'est un peu dans ma tête comme les pièces d'un puzzle qui se rassemblent.

Je l'ai dit et je le redis : "tous ces petits travers qui ne t'amusent plus', ce n'est pas moi ; mais des comportements de moi que j'ai eu dans un contexte que je n'ai pas su gérer de manière adéquate, des comportements de moi que je n'ai pas su alors entendre comme "anormaux", et profondément nocifs, pour moi, pour toi, pour notre relation et le devenir de notre relation.

Avec en tête toujours cette image lancinante : quand les poissons sont crevés en fond de l'aquarium, tu peux remettre tout l’oxygène que tu veux , c'est trop tard.

Et je ne veux toujours pas croire qu'il soit trop tard ! Et je me battrai jusqu'au bout de tout ce que je perçois comme nécessaire de faire dans l'espoir de panser dts déceptions, de reconquérir ton cœur.

Car je t'aime, je t'aime, je t'aime ! Et ce n'est pas que des mots. Et je te souhaite une bonne fin de soirée, une bonne nuit, une bonne fin de vacances aux petits soins de la rentrée de K. et de E., etc.

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