mercredi 10 septembre 2014

Demain, tu vas aller chez ma mère, les boules ! Pas que tu ailles chez ma mère bien sûr !



Demain, tu vas aller chez ma mère, les boules... Pas que tu ailles chez ma mère bien sûr ! Je suis content pour ma mère que demain tu ailles chez elle ! C’est le reste qui me fout les boules.

Le fait, d’abord, qu’elle va te voir, et moi pas, alors que j’aimerais tellement te voir !

Le fait, que tu vas lui parler, et pas à moi, alors que j’aimerais tellement que tu me parles !

Bien sûr, je n’aspire pas à la manière dont tu la verras, ni au type d’affection que tu as pour elle !

Moi, ce que je veux, et ce qui me manque horriblement, c’est ton amour, amour de femme à l’homme qu’elle aime, celui que tu m’adressais à travers tes « je t’aime ».

Même si certains me disent que si les choses se sont passées comme elles se sont passées, c’est que tu ne m’aimais pas vraiment, c’est que tu ne m’aimais pas très fort !!! Je n’y crois pas !

Je crois que tu m’as aimé très fort. Et je veux croire que tu peux m'aimer encore, sinon plus, mieux. Je crois que le "hic", ce n'est pas que tu ne m’aimais pas vraiment, ce n'est que tu ne m’aimais pas très fort, c'est que, d’une certaine manière, tu n'as pas su plus que moi, tu n'as pas su mieux que moi, défendre cet amour, puisque, comme moi - certes, d’une autre manière que moi ! – tu n'as pas su faire ce qu'il fallait faire pour qu'il reste intact, en toi.  D’une certaine manière, tu n'as pas su, plus que moi, pas mieux que moi, le protéger. Moi, je pense que c'est réparable ! Et que cela vaut le coup de déployer l'énergie que l'on peut pour le réparer. De mon coté,
je déploie l'énergie que je peux pour tenter de réparer ! Toi, toi, toi... Qu'est-ce qui fait que toi, tu ne veux pas tenter ? Qu'est-ce qui t'empêche ?!!

Moi, moi, je n’ai pas su voir l’ampleur des malaises que tu exprimais ! Toi, toi, tu n’as pas su me faire percevoir autrement que par une rupture, l’ampleur des malaises que tu ressentais....

Quoi qu’il en soit de cela, forme de jalousie, sans doute quand même, vis-à-vis de ce que ma mère va partager avec toi. Alors que toi, tu me refuses à moi désormais, pour l’heure, tout partage, si ce n’est peut-être lire les mots que j’écris ici.

Je t’aime, je t’aime, je t’aime ! Et je suis persuadé que l’on peut être heureux ensemble, et je suis persuadé que l’on peut se rendre heureux l’un l’autre, longtemps, longtemps, longtemps ! Autant aujourd’hui,  après cette épreuve, qu’avant. Si ce n’est plus, si ce n’est beaucoup plus !!!

Bon Dieu, qu’est-ce qui fait que tu ne voies pas cette évidence, que tu ne la ressens pas, que tu n’y crois pas !!!

Tu verras demain les « petits détails » que j’ai faits pour ma mère. Manque pleins de choses (dont, désormais, une rampe pour la descente du porche) !

A mes yeux, mais d’une manière qui ne te sera sans doute pas audible, eux aussi disent que j’ai pris conscience d’un certain nombre de choses… Tout ce que je n’ai pas su faire jusque-là pour ma mère que j’aime. Tout ce que je n’ai pas su faire jusque-là pour moi, pour toi, pour nous, que j’aime, d’une autre manière ; mais tellement fort également, tellement plus fort, au moins d’une certaine manière....

C’est très différent, bien entendu ! C’est si semblable, aussi.... Question de focale : je ne suis plus (ou je suis beaucoup moins !),« focaliser à l'envers ».
 
Je t’aime, je t’aime, je t’aime. Si seulement…. Qu’est-ce que j’aimerais que tu m’appelles, là maintenant ! Qu’est-ce que j’aimerais te parler, là maintenant !

Mais, il y a peu de chances que tu m’appelles, là, maintenant. Ni même peut-être que tu me lises, là, maintenant. Ma sensation qui m’a fait mettre « ((en cours)) » n’est peut-être, et sans doute, qu’une illusion.

Aussi, là, maintenant, je te souhaite une bonne nuit. C’est un souhait plein d’amour, pour toi, et blablabla. Comme concernant ta santé, blablabla.

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