vendredi 5 septembre 2014

Début du week-end, fin de tes vacances



Toi là-bas, à V., moi, ici, à I. … Moi, ici, à I., coincé ici pour au moins un peu plus de temps que je ne le voudrais, pour un peu plus longtemps que je ne le croyais encore le week-end dernier.

La DRH devait voir « the big boss», sur les coups de 18 heures, pour tenter de lui vendre au moins « deux jours  de télétravail». Je n’ai pas eu le courage d’attendre. Pa méfiance, entre autres, à l’égard de ma fatigue, de mon manque de sommeil, et des mots de trop qu’ils auraient pu entrainer, vu comment je me sens.

J’imagine de K. et E. sont partis ce soir chez leur père. Et je t’imagine, seule, chez toi, plongée dans mille pensées. Je ne sais pas ce qui fait je t’imagine ainsi, plutôt qu’ailleurs, à T. chez B., par exemple. Ou chez tes parents. Ou en train de...

Au passage, je ne sais pas exactement non plus ce qui alimente cette croyance (quoique…) ; mais, j’imagine que B. n’a pas contribué, loin de là, à tenter de maintenir en toi, une imagine positive de moi et de notre relation. Pour autant, je sais bien que ce sont mes agissements et mes non agissements qui ont… Mais, concernant B.,  y'a comme un truc qui me reste en travers de la gorge, qui me fait douter de sa bienveillance, à mon égard, et à l'égard de ton amour pour moi. Jalousie de sa part ? Je ne sais. Peut-être que je me trompes totalement. Peut-être.

Je t’aime ; tu dois te lasser de me voir écrire cela - si tu me lis, ce dont, je doute, je doute, je doute, profondément par instants ! A d’autres, je me dis que même si tu m’as laissé sans mot dans mes moments les plus difficiles… tu me suis, de loin. A minima, pour t’assurer que je ne sombre pas, totalement.

Que c’est con que je sois ici à I. ce soir, et toi là-bas à V. ! Même s’il en aurait surement été de toutes manières ainsi. T. va venir demain soir ; mais c’est avec toi que je voudrais être.

Je t’aime. M’aimeras-tu un jour à nouveau ? Ressentiras-tu un jour à nouveau que nous deux… Ressentiras-tu un jour que, décidément, nous deux, toi et moi, ça vaut le coup de tenter autre chose que cette rupture-là ? Arriverais-je à faire ce qu’il faut, pour cela ? Arriveras-tu à percevoir les mois écoulés, mes actes et non actes des mois écoulés, sous un jour différent, qui permettrait cela ? Je ne sais pas. Mais j’en rêve et je l’espère. Je t’aime.

Je pense à K. et à E., à leurs rentrées. Et je me demande : bien passées, ou pas ? Ils sont contents, ou pas ? J’aimerais savoir. Cela peut te sembler con, et même t’emmerder que je m’inquiète de cela ! Mais, je n’ai pas envie de dissimuler que je m’inquiète de cela, même si cela t’emmerde, même si tu crois que j’essaie de te culpabiliser, d’une manière ou d’une autre, à travers cela. De, en quelques sortes, tenter de te « vendre » qu’en tant que « beau-père », je vaux le coup ! Je crois cela (qu’en tant que « beau-père », je vaux le coup) ; mais je n’essaie pas, crois-moi, de te le « vendre », en tant que tel. Simplement, dans mon amour de toi, faut croire que, quelque part, j’avais pris le « package » complet : la mère, le fils, et la fille. Le reste de ta famille, aussi, d'ailleurs.

Je pense à ton bras. Je pense à ta reprise du boulot. Je souhaite et j’espère que cela aille pour toi. Que cela ne soit pas dur, ne soit pas trop dur.

Je repense aux mots de ton médecin du travail. Qu’est-ce que j’aimerais t’accompagner vers la possibilité de faire une formation en vivant avec vous en M. au moins quatre jours par semaine  ! Je m’imagine aller bosser chez ma mère et rentrer les soirs pour m’occuper de K. et E. les lundis et les vendredis soir, à défaut d’aussi les mardis soir. Je nous imagine dans une maison, et en particulier dans celle pas loin de chez toi. Cela peut te sembler con ; aussi te faire peur. Moi, j’en rêve.

Je t’embrasse. Bon week-end à toi ! N’hésites pas à m’appeler si l’envie t’en prenait.Je t'aime.

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