Toi là-bas, à V., moi, ici, à I. … Moi, ici, à I., coincé ici pour
au moins un peu plus de temps que je ne le voudrais, pour un peu plus longtemps
que je ne le croyais encore le week-end dernier.
La DRH devait voir « the big boss», sur les coups de 18 heures,
pour tenter de lui vendre au moins « deux jours de télétravail». Je
n’ai pas eu le courage d’attendre. Pa méfiance, entre autres, à l’égard de ma fatigue,
de mon manque de sommeil, et des mots de trop qu’ils auraient pu entrainer, vu
comment je me sens.
J’imagine de K. et E. sont partis ce soir chez leur père. Et
je t’imagine, seule, chez toi, plongée dans mille pensées. Je ne sais pas ce
qui fait je t’imagine ainsi, plutôt qu’ailleurs, à T. chez B., par exemple. Ou chez tes parents. Ou en train de...
Au passage, je ne sais pas exactement non plus ce qui
alimente cette croyance (quoique…) ; mais, j’imagine que B. n’a pas
contribué, loin de là, à tenter de maintenir en toi, une imagine positive de
moi et de notre relation. Pour autant, je sais bien que ce sont mes agissements
et mes non agissements qui ont… Mais, concernant B., y'a comme un truc qui me reste en travers de la gorge, qui me fait douter de sa bienveillance, à mon égard, et à l'égard de ton amour pour moi. Jalousie de sa part ? Je ne sais. Peut-être que je me trompes totalement. Peut-être.
Je t’aime ; tu dois te lasser de me voir écrire cela -
si tu me lis, ce dont, je doute, je doute, je doute, profondément par
instants ! A d’autres, je me dis que même si tu m’as laissé sans mot dans
mes moments les plus difficiles… tu me suis, de loin. A minima, pour t’assurer
que je ne sombre pas, totalement.
Que c’est con que je sois ici à I. ce soir, et toi là-bas à
V. ! Même s’il en aurait surement été de toutes manières ainsi. T. va venir
demain soir ; mais c’est avec toi que je voudrais être.
Je t’aime. M’aimeras-tu un jour à nouveau ?
Ressentiras-tu un jour à nouveau que nous deux… Ressentiras-tu un jour que,
décidément, nous deux, toi et moi, ça vaut le coup de tenter autre chose que
cette rupture-là ? Arriverais-je à faire ce qu’il faut, pour cela ?
Arriveras-tu à percevoir les mois écoulés, mes actes et non actes des mois
écoulés, sous un jour différent, qui permettrait cela ? Je ne sais pas. Mais
j’en rêve et je l’espère. Je t’aime.
Je pense à K. et à E., à leurs rentrées. Et je me
demande : bien passées, ou pas ? Ils sont contents, ou pas ?
J’aimerais savoir. Cela peut te sembler con, et même t’emmerder que je
m’inquiète de cela ! Mais, je n’ai pas envie de dissimuler que je
m’inquiète de cela, même si cela t’emmerde, même si tu crois que j’essaie de te
culpabiliser, d’une manière ou d’une autre, à travers cela. De, en quelques
sortes, tenter de te « vendre » qu’en tant que
« beau-père », je vaux le coup ! Je crois cela (qu’en tant que
« beau-père », je vaux le coup) ; mais je n’essaie pas,
crois-moi, de te le « vendre », en tant que tel. Simplement, dans mon
amour de toi, faut croire que, quelque part, j’avais pris le
« package » complet : la mère, le fils, et la fille. Le reste de ta famille,
aussi, d'ailleurs.
Je pense à ton bras. Je pense à ta reprise du boulot. Je
souhaite et j’espère que cela aille pour toi. Que cela ne soit pas dur, ne soit pas trop
dur.
Je repense aux mots de ton médecin du travail. Qu’est-ce que j’aimerais
t’accompagner vers
la possibilité de faire une formation en vivant avec vous en M. au moins quatre jours par semaine ! Je m’imagine aller bosser chez ma
mère et rentrer les soirs pour m’occuper de K. et E. les lundis et les
vendredis soir, à défaut d’aussi les mardis soir. Je nous imagine dans une
maison, et en particulier dans celle pas loin de chez toi. Cela peut te sembler
con ; aussi te faire peur. Moi, j’en rêve.
Je t’embrasse. Bon week-end à toi ! N’hésites pas à m’appeler
si l’envie t’en prenait.Je t'aime.
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