mardi 2 septembre 2014

J'ai conscience que tu m’as offert des trésors de patience

Je repense à tout ce que je n'ai pas fait, et tout ce que j'ai fait, depuis nos premiers coups de téléphone, fin 2011.

J'ai conscience que tu m’as offert des trésors de patience !

Je n'ai pas su prendre la mesure de bien des choses.

J'ai commis des tonnes d'erreurs.

Je me suis enlisé dans mes rêves, mes difficultés, mes mauvaises manières de chercher à atteindre nos rêves, mon incapacité à faire face correctement à mes difficultés.

Tu mas envoyé des signaux, à de multiples reprises. Je n'ai pas su voir, je n'ai pas su mesurer toutes les douleurs, et incompréhensions que j'ai du susciter en toi. Je n'ai pas su voir que tu mettais le clignotant.

Je te l'ai déjà dit : je pense, je crois, que tu aurais du crier plus fort. Je pense, je crois que j'aurais entendu, que j'aurais compris, et que j'aurai agi, mieux réagi. Pourquoi n'as tu pas sorti un gyrophare ???
Mais non, il m'aura fallu ta décision de rupture, sans vraiment crier "Gare !" pour que je prennes conscience.

Je te l'ai déjà dit : je trouve cela trop con ! Je pense que notre histoire vaut mieux que cela, vaut mieux que cette triste fin. Je ressens profondément la possibilité de réparer notre relation, pourvu que, pourvu que tu sois ouverte à cette possibilité. Ça vaut le coup ! C'est pour moi une certitude !

Je te demande le pardon pour tous mes aveuglements. Écrire cela, ce n'est pas rampé à tes pieds ; ce n'est pas te proposer d'être l'ombre de ton chien, comme dit la chanson de J. Brel. C'est avoir la foi en un nouveau départ possible, sur la base de mes prises de conscience (tardives, je te l'accordes !).

Je devrais avoir bientôt une réponse officielle à ma demande de télétravail. Je sais : tu disais, divorce d'abord, etc. Je n'ai pas eu l'énergie d'affronter cela, avec tout ce que j'ai donné dans le boulot. C'est débile ; c'était maladif,. Je le sais aujourd'hui. Je ne le sens qu'aujourd'hui.

Ils ne refuseront pas. Je ne peux pas croire qu'ils refuseront après m'avoir donné un accord de principe. Mais, s'ils refusent, je mettrais ma démission sur la table. Certes, nul n'est indispensable ! Mais, je veux croire qu'aujourd'hui, ils auraient du mal à se passer de moi... S'ils refusent encore, je démissionnerai.

03/09/2014 15h00 : Ils viennent de refuser trois jours !!! Et ne me proposent qu'un jour. Panique !!!! Tenter deux ???

Ce départ en Meuse, je le sais, n'est pas une certitude de pouvoir regagner ton cœur. Mais sans ce départ, cela en revanche est une certitude, je ne le pourrai pas ! Et tenter cette reconquête, aller au bout de cette tentative, est pour moi ce qui m'importe le plus.

Je t'aime, je t'aime, je t'aime.

Bonne nuit à toi, que j'aime de tout mon cœur.

Je me demande comment s'est passé la rentrée pour K. et E. Je pense qu'il y a peu de chance que tu me le dise maintenant... Je me le demande néanmoins, en espérant... super rentrée !

 

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