Des fois, je me dis, je me dis, comme tant me disent, et vu ce que je ressens, et vu tout ce que tu ne sembles pas ressentir, que notre relation avait, dès le départ, et a toujours eu, bien moins d’importance, pour toi...que pour moi.
Des fois, je me dis, comme tant me disent, que tu as toujours été ouverte à « trois petits tours, et puis s’en va », (tu sais, « gares, je met le clignotant, et ....» -un homme prévenu en vaut deux, n'est-ce pas !) dès que, dés que… les vraies difficultés surgissent en soi - celles, tu sais bien, qui obligent à aller vraiment au-delà de soi, de soi, à devenir meilleur(e) que soi, encore, et encore...
Devenir meilleur que soi, encore, et encore, vaincre ses démons intérieurs : c’est, je crois, ce que je vis depuis quatre mois (depuis encore plus longtemps que cela, honnêtement, je pense ; mais je peux m’illusionner !). T’as le droit d’en rire. Lol. J'en ris aussi, bien que je ressente cela.
Toi, dans cette histoire - dans notre histoire, sans rire lesquels de tes démons intérieurs as-tu vaincus ? Aucun ?
D’une manière ou d’une autre, je sais que tu le sais aussi bien que moi, on est toujours deux (deux « complices » ?) dans l’échec d’une relation !
Toi, et moi, et pas seulement moi, dans l’échec actuel de notre relation, en son stade actuel. Elle et moi, et pas seulement elle, dans celle de la mère de mes enfants et de moi-même. Lui et toi - et pas seulement lui - dans ta relation avec le père de K. et E....
Tu t’étrangles, tu fulmines ? Je parierais que oui ! N’as-tu vraiment, nulle part en toi, envie de dépasser cela ? Se battre, se battre vraiment, de toutes ses forces, avec toute son énergie, pour arriver à se rejoindre, plutôt que renoncer, baisser les bras, s'éloigner, trop tôt. Et finir par passer à coté de.... Et finir par rater....
Il n’y a guère que trois options possibles :
1) Dépasser ce qui ne vas pas, ce qui n'a pas été, avec moi, dans notre relation ;
2) Dépasser cela avec quelqu’un d’autre que moi, parce que moi, vraiment… Pffffffffff ;
3) Ne dépasser cela avec personne, parce que « Rien ne dure, au-dessus de la ceinture.... », et que cela te convient bien, et t'évite douleurs et efforts ressentis comme « surhumains », comme au-dessus de toi-même. Est-ce bien cela ton projet de vie ?
Moi, aujourd'hui, non. Moi, après toi, si je suis définitivement condamné à un après toi, sans doute que oui.
Des fois, je me dis, comme tant me disent, et vu ce que je ressens, et vu tout ce que tu ne sembles pas ressentir, que tu as toujours été largement plus ouverte aux options 2 ou 3 que moi. Sans que je le vois, sans que je le comprennes. Si la vraie fidélité est avant tout autre chose l’attachement à ses affections - aux affections que l'on accorde, ainsi qu'à celles que l'on engendre entre les uns et les autres...c'est quoi la vraie trahison ? Ne pas se battre, se battre vraiment, de toutes ses forces, avec toute son
énergie, pour tenter de préserver, plutôt que de renoncer, de baisser les
bras, de s'éloigner, de couper, alors que l'on pourrait tenter de, vraiment, de toute ses forces, ne serait-ce qu'aider l'autre à ne pas se tromper de chenins, ... pour peu que...
As-tu vraiment, de toutes tes forces.... ?
Et puis je repense, je revis, je réentends tes « je t’aime », et puis je repense et revis ce que tu m’as permis de vivre avec TES enfants. Et je me dis que non, toi, non, tu n’as pas pu, a minima, jouer légèrement avec eux, tu n'as pas pu prendre pour quantités négligeables, ce qu’ils risquaient de construire, et ce que je crois (mais, c'est peut-être présomptueux !) ils avaient construit de sentiments à mon égard, de projections avec moi.J
Je me dis que non, toi, non, pas toi, toi, tu n’as pas pu, même inconsciemment, instrumentaliser tes propres enfants. Genre, aimez-le tant que le l'aime ! Et après ? Pffff ...Faites suer les Monstres ! Je trouverai bien un autre jouet ; on trouveras bien un autre jouet ! Ok ? D'ailleurs, on en a pas besoin en Vacances, n'est-ce pas ?!! J'en veux plus, vous non plus, n'est-ce pas ?!
Non !!!!! Je ne peux pas croire que tu n’y a pas cru « sérieusement », toi aussi !
Mais, mais des fois, cependant, je me dis…
Et toujours, je finis par penser que je ne sais pas, que je ne sais plus. Et que c’est con, trop con, vraiment trop con que cela finisse comme cela, entre toi, et moi.
Je t'aime.
Est-ce possible d'aimer indéfiniment quelqu'un qui ne vous aime plus, revendique a minima ne plus vous aimer ?
Est-ce possible indéfiniment de ne plus aimer quelqu'un qui vous aime autant que je t'aime ?
Questions cons, s'il en est, n'est-ce pas ?!
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