Ce matin, comme chaque matin depuis des semaines, je me suis réveillé en pensant à toi. Depuis des semaines, je me réveille assez régulièrement après avoir rêvé de toi, après avoir rêvé de « nous », tantôt d’un « nous » toujours ensemble, tantôt d’un « nous » de nouveau ensemble.
A ces instants-là de réveil, mon esprit est serein.
Et puis, et puis, la réalité me rejoint. J’attrape mon téléphone à la recherche d’un message de toi, d’un message de toi qui m’annoncerait LA bonne nouvelle, ou d’un message de toi qui m’aiderait à comprendre, d’un message de toi qui m’aiderait à admettre. Et comme chaque matin depuis des semaines, rien.
Dès lors, comme chaque matin depuis des semaines, mes sensations, mes émotions basculent ; c’est reparti pour une journée « tout en gris », une journée où il me faut me battre contre moi-même, centimètre après centimètre, pour avancer.
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