Je n’aurais même pas besoin

Si tu décidais de revenir sur ta décision de rupture, Si tu décidais de retenter l’aventure de notre histoire, je n’aurais même pas besoin de te pardonner pour tout le mal que je ressens, tant du fait de cette rupture, que de celui de la manière dont tu l’as conduite, et dont tu la conduis encore.

Pas besoin de te pardonner cette rupture...

Normale puisqu’elle ne serait plus, même assortie de mille conditions !

Pas besoin non plus de te pardonner la manière dont...

Ce serait instantané. C’est pour moi une certitude profonde, inébranlable.

Ce pardon instantané s’accorderait  immédiatement avec le fait que je me perçois comme le premier « fautif » de cette rupture doit « jouer ». Aussi avec le fait que je sais bien que tu n’as pas agi comme tu l’as fait, que tu n’agis pas comme tu le fait encore, pour me nuire.

Mais simplement parce que tu ne réussis pas à faire autrement. Mais ce pardon instantané tient surtout au fait qu’à nouveau récompensé de retour, l’amour que je te porte ne laisserait en moi aucune place à quelque rancœur, à quelque désamour que ce soit.