Bon dimanche à toi.
J'aimerais être avec toi, tout simplement. Aujourd'hui, demain et après-demain. Et je ressens toujours que nous pourrions être heureux ainsi. Ensemble, au coté l'un de l'autre, l'un avec l'autre, ensemble. Dans la vie de tout les jours, au quotidien, avec tout ce que cela comporte, de petits riens et de choses insignifiantes, aussi de moments forts, et de projets, et de réalisations.
Une vie de couple et "de famille recomposée" parmi des milliers d'autres, une vie de couple et "de famille recomposée" ordinaire ; mais d'une façon qui serait la notre, à nous, de cette façon dont je rêvais quand nous étions ensemble ; mais sans trop jamais oser t'en parler, occupé que j'étais dans mes conneries, toutes ces conneries qu'il me semblait falloir mener à bien avant de...
J'aimerais toujours être avec toi, et vivre avec toi ce bien-être de vivre ensemble cette vie choisie, de l'habiter, de la défendre, et de la cultiver.
Je sais que je serais heureux ainsi avec toi. Je crois que tu serais heureuse aussi, dans une telle vie jour après jour, avec moi. Mais, toi...
La perception de mon impuissance face à ce "Mais, toi..." résonne en moi de manière terrible. Une fractale de myriades d'échos qui se cognent les uns aux aux autres, s'entrechoquent les uns les autres, se pénètrent, s’additionnent, se multiplient, se répandent, et se répondent, et envahissent l'espace, tout l'espace, sans fin et sans cesse, en dehors de quelques moments de répit.
C'est con, n'est-ce pas, je sais, que je ressente cela, que je ressente tout cela !
C'est con que je crois toujours dur comme fer que ce possible impossible-puisque-tu-ne-le-veux-pas serait du bonheur, pour toi, comme pour moi.
Pas un bonheur de conte de fées, juste un petit bonheur d'amour, de vie de couple et de famille recomposée parmi des milliers d'autres.
C'est très con pour moi que je ressente toujours cela !
Et l'impuissance dont je témoigne depuis maintenant des années à mettre fin en moi à cet amour fou qui m'habite et me hante est elle aussi vraiment très conne pour moi !
Très conne et tout aussi terrible et bruyante en moi que mon impuissance. Elle fait elle aussi un sacré vacarme. Dans tout mon être. Là aussi, myriades d'échos qui s'entrechoquent, s’additionnent, se multiplient, et se répondent sans fin et sans cesse en une assourdissante cacophonie.
Je suis vraiment très con et nul de ne pas réussir à me débarrasser de cela !!!
Bon dimanche à toi, cependant. Je ne peux m'en prendre qu'à moi-même d'en être là, d'en être toujours là, d'en être encore là.
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