mercredi 21 février 2018

Adieu Xantia...

J'ai enfin réussi à me décider de m'en séparer. Déchirement. Et comme j'ai bien trop tardé, que la date du contrôle technique est dépassée, qu'il aurait fallu changer les sphères et nettoyer le circuit de refroidissement, et changer le câble de frein à main et les flexibles de freins hydrauliques, c'est...direction la casse. Deuxième déchirement. Il y avait quelque chose de toi, quelque chose de cet ancien "nous", pour moi, dans cette voiture ! Tristesse. Aujourd'hui, il ne me reste de toi que des photos, des sms et quelques courriels. L'écharpe que tu m'avais offerte m'a été volée dans un bureau de poste, le peignoir piqué par le fils d'une...., les chaussons morts depuis pas mal de mois, le parfum épuisé depuis des lustres. De E., il me reste les dessins qu'elles m'avait offerts, de K., la chemise.... Tristesse. Peux-tu comprendre ? Tristesse. Tristesse. Tristesse.
Et le hasard (qui, ah, ah, ah, en a toujours des étonnantes en réserve dans sa manche !) a voulu que l'on se croise, toi en voiture, moi en vélo pliant (pratique : il rentre même dans le coffre d'une Clio...) sur le chemin de mon retour, juste après que je l'ai déposée au garage en face du stade.

Cela veut dire quoi, putain, ce genre de putain de hasard ????!!!! Rien ? Rien "surement". Je ne le saurais, sans doute, ou pas, qu'après être passé dans les bras de la "Grande Faucheuse". Le jour viendra, ce jour viendra. Au moins une certitude !

Je me sens toujours t'aimer. Donc je t'aime toujours. Et je n'arrive toujours pas à lutter efficacement contre cela. Cela, n'en déplaise à l'Univers, n'est pas une maladie !!! Cet amour de toi qui dure en moi de manière insensée n'est pas une maladie, ne t'en déplaise. Ce qui est une maladie, c'est ce que cela engendre en moi. Comprends-tu la différence que j'essaie d'exprimer, que je rêve que tu perçoives ?

Tes enfants aussi me manquent toujours. Cela non plus n'est pas une maladie. Juste de l'amour. Différent de celui que je te porte, et de celui que je porte à mes propres enfants ; mais de l'amour. Sincère et grand. Et là aussi, la maladie est ailleurs. Elle est non pas dans le fait que je ressente cet amour ; mais dans les conséquences sur mon être de ressentir cela en prise à un mur sinon d'incompréhension, pour le moins de rejet. Comprends-tu ce que j'essaie, une fois de plus, d'exprimer ? Évidement, une fois de plus, ce sera surement "non".

Il doit y avoir de l'autisme en moi à si souvent échouer à communiquer ce que je tente d'exprimer !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Cette Xantia va partir à la casse. Voilà, c'est fini. Triste petite histoire.

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