samedi 11 mars 2017

J'ai vu ta voiture devant l'Inter (maj 3)

J'ai vu ta voiture devant l'Inter après en être sortie, en redéposant le chariot.
Je ne t'ai pas vu dans le magasin. Je me demande si, toi, de ton coté, tu m'y a vu de loin.
Je me demande aussi si tu y a vu mon frère. Quel drôle de hasard, le fait qu'il y ait été également, exactement à ce moment où nous y étions en même temps, sans que je te vois. Je me demande si vous vous êtes parler. Je n'en sais rien.

Il m'a parlé assez longuement quand j'en suis sorti, du décès du fils G. que ma mère lui avait appris lorsqu'il a été la voir à la Maison de retraite. Il m'a parlé jusqu'à ce que je monte en voiture. Hasard ? Ou était-ce pour s'assurer que je chercherai pas à attendre que tu sortes pour tenter de te parler ? Je ne sais pas. Il ne m'as pas parlé de toi.

Je n'ai pas cherché à t'attendre. Cela aurait été ne pas te respecter, il me semble.

Je t'ai très vaguement aperçu de loin quand je prenais du gasoil. Tu es sortie du magasin manifestement juste après que j'ai quitté la place de parking ? Hasard ? Ou as-tu volontairement attendu que je démarre avant de sortir ? Je ne sais.

Tu étais avec quelqu'un. Je n'ai pas vu avec qui. J'aurais bien aimé voir avec qui tu étais. Cheveux foncés il m'a semblé. Pas E., pas K., il me semble. Et plutôt femme ou enfant que homme. Je n'en suis pas certain. Je n'ai pas voulu faire quoi que ce soit pour mieux voir.

C'est toujours une déchirure en moi, immense. Au moment où je t'écris ces mots, je sens mon cœur serré comme dans un étau. Ce n'est pas une image. Je te parle vraiment de la sensation physique.

Si seulement tu pouvais percevoir ce que je ressens. Avec empathie. Je crois que tu accepterais ce dialogue que je te demande.

Hier au soir j'avais écrit ici un long post. Je l'avais fini débordant d'une colère immense, en prise avec une sorte de délire. J'ai pratiquement tout retiré tôt ce matin avant de me rendormir. J'espère que tu n'auras pas lu avant, dans le courant de la nuit.

Si seulement tu pouvais percevoir ce que je ressens. Avec empathie, à défaut d'amour.

MAJ 19h14

Ni tenant pas, je viens d'appeler mon frère pour lui demander.
Il me dit que, non, il ne t'a pas vu non plus. Toi, l'as-tu vu ? M'as-tu vu ? Nous as-tu vu l'un et l'autre ? As-tu aperçu seulement l'un de nous deux ? Et si au moins tu as aperçu l'un de nous deux, qu'as-tu pensé qu'as-tu ressenti à ce moment là ? Je me demander aussi si tu as pensé à notre mère à ce moment là ? Je me demande... Je me demande... Je me demande... Toutes ces questions me détruisent à (petits) feux.

Quand j'ai parlé de toi à mon frère, il s'est écrié : "Tu en es encore là ???????????? Tu peux pas passer à autre chose !!!!!!!!!!!!!!!!" Et du fond de la pièce, F. : "Quoi ? Il parle encore de S ?!!"

Et toujours du fond de la pièce, un peu plus tard, alors qu'elle croyait, je pense, le téléphone raccroché, F. : "C'est dingue. C'est triste. Il est vraiment con, E[...] ! Il est vraiment en train de gâcher sa vie. Quel gâchis ! C'est dingue. C'est triste. C'est vraiment triste."

J’aimerai pouvoir t'en parler.

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13/03/2017

J'avaisi tagué ce post "maj 2" (d'abord "maj", puis "maj 2"). C'est que là aussi, comme dans le précédent, j'ai retiré un long passage après coup. Et là, je passe à "maj 3" !

De "maj" à "maj 2", là aussi, je souhaite que tu n'aies pas eu le temps de lire.

Oui, cela me rends "dingue" la situation où on en est. Rassures-toi si tu pouvais avoir un doute : aucunement dangereusement dingue pour qui que ce soit. Juste dingue à "gâcher ce qu'il me reste de  vie." J’arriverai peut-être à m'en sortir sans que tu ne lèves le petit doigt pour moi, sans que tu acceptes quelque dialogue que ce soit avec moi. Peut-être, peut-être pas. "On verra", comme tu me disais quand je te pressais de questions plus ou moins directes sur NOTRE AVENIR. Tu te souviens ?

Je ne pense pas que tu me veuilles vraiment du mal. Aussi, je crois me répéter : si tu ne veux pas vraiment du mal, c'est une sacrée confiance que tu as en moi de penser que je vais arriver à m'en sortir sans que tu ne lèves le petit doigt, sans que tu ne lèves le petit doigt pour moi, sans que tu acceptes quelque dialogue que ce soit avec moi ! Moi, j'en suis vraiment pas certain...

Peut-être que tes manière de faire à mon égard traduisent simplement de l'indifférence sur le registre de : "C'est ta merde, E. ! Pas / plus la mienne ! Tu appartiens à mon passé. Débrouilles toi dans ton présent, et advienne ce que tu pourras. Moi, je m'en lave les mains, ma conscience tranquille : chacun sa merde." Tristesse en moi à l'idée de cette possibilité. Comment de tout l'amour que je crois que tu m'as accordé à une certaine époque (tes "Je t'aime, je t'aime...", raisonnent encore en moi, blablabla), peut-on passer à une indifférence de ce genre ? Ça m'échappe. J'ai déjà écris ici là dessus. Blablabla.

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