As-tu ? As-tu pensé à moi aujourd’hui ?
Combien de fois ?
Plusieurs ? Je te hante comme tu me hantes... Juste là, une, une fois, une seule fois, là, juste avant de lire ce post ? Zéro, pas du tout ?
Et d’ailleurs,
tu ne liras pas ce post aujourd’hui ? Ni jamais ?
Point d’interrogation
dans ma tête, dans mes tripes, dans mon cœur.
Pensées, sensations, émotions. Sans doute, si tu lis ces mots, auras-tu saisi, après le mot "cœur" que cela renvoyait à ce triptyque pour tenter d'exprimer, avec des mots écrits, sans le son de ma voix, sans les expressions ni de mon visage, ni de mon corps, la manière
dont cela me touche, dont cela touche mon être tout entier.
Moi ? Tu t’en doutes : à plusieurs, à de nombreuses,
trop nombreuse, sans doute, reprises. C’est comme ça. Je ne réussis pas à maitriser cela.
Concrètement : pratiquement dès le réveil. Avec certitude : dans la
minute qui a suivi ma prise de conscience du réveil qui sonne ! C’est… tout ce
que « tu veux » ; mais ça a été comme ça ; et c’est souvent
(trop souvent, pour mon bien être !) comme ça. Et, le fait que ce soit
comme ça, c’est…. tout ce que tu…Blablabla.
J’avais envie ce matin d’écrire : « Bonne semaine
à K. et E. » Et pendant un « fugitif moment », écrire aussi :
« Pas à toi : à TOI, je te souhaite une vraie semaine de merde ! ».
Pas bien.... Pas glop.
J’ai d’abord culpabilisé. Puis la sensation de culpabilité l’a cédé à
un « pas à toi S. ; à toi, S., je ne te souhaite rien ; ni bien ; ni
mal. Advienne ce qui doit advenir !». Comprends-tu, saisis-tu la nuance ?
Je n’ai finalement rien écris. "A quoi bon ?", me suis-je dit. Et j'écris là, ce soir, j'éris ce que je suis en train de T'ECRIRE là, ce soir. Sans savoir si tu liras, ou pas. C'est... tout ce que tu voudras !
Ça me fait chier (le mot est faible ; blablabla), tu sais, que tu aies refusé mon invitation au
dialogue. J’en éprouve tellement le besoin / l’envie / le… Quel mot tu mettrais ;
quel mot tu mettras ; quel mot tu poses là-dessus ?
Je ne cherche pas à te « torturer » avec ces mots, avec mes mots.
Crois-moi. C’est si difficile que cela de me croire ??!! Et de...
C’est vraiment impossible pour toi d’accepter ce dialogue ?
C’est vraiment si difficile que cela de m’accorder « ça » ????????????
Nuit paisible à K. et E. qui doivent à l’heure-là être
endormis. Bonne nuit à toi que j’imagine à cet instant sur ton canapé. Et plus
tard emmitouflée, nue, dans tes draps, nue dans ton lit, dans ta chambre, dans cette
chambre où j’ai dormi à tes côtés, où je me suis endormi en nous serrant l’un
contre l’autre, où nous avons fait l’amour comme nous avons fait l'amour (Je te laisses poser les mots que tu veux là-dessus), où nous avons échangé des mots d’amour que croyais si forts, impérissables, balbalbla,
où… où… où….
Bonne nuit à toi.
Si tu lis ce post avant de te coucher, fermes les yeux, S., stp,
et écoutes la mélodie de cette vague d’amour. Ressens les embruns de cette
vague d’amour qui émane de moi, parcourt les quelques si petits kilomètres qui nous
sépare, et aimeraient toucher délicatement ton cœur avant que tu t'endormes, ou dans son sommeil, ou à ton réveil, ou... ou.... ou....
Bonne nuit à toi, S. Bonne nuit à toi.
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