dimanche 19 mars 2017

Cela me fait bizarre, ces hasards

Le 08, je te te croise sur la route
Les 11, je t'aperçois devant le magasin Intermarché.
Le 19, aujourd'hui, je t'aperçois sortant tes poubelles,du haut du parking de la Maison de retraite surplombant ton immeuble. Je pense que tu m'as aperçu aussi.
Cela me fait bizarre, ces hasards !

Pensées troublante à laquelle je ne veux pas m'accrocher, et à laquelle je ne m'accrocherai pas : et s'il ne s'agissait pas de hasards ? Et si ces événements synchrones (être là où nous étions à ces moments là en train de faire ce que nous faisions à ces moments là) n'étaient pas des hasards ; mais "des rencontres voulues" (https://fr.wikipedia.org/wiki/Synchronicit%C3%A9 / https://www.youtube.com/watch?v=X-9BxI0zk-M) par nous deux, ou a minima, par l'un ou l'autre de nous deux, et non rejetés par l'autre ?

Totalement perchée  comme idée ? Je préfère me dire que oui. C'est déjà assez difficile comme ça pour moi, l'état de notre relation / non relation, sans m'en rajouter une couche.

Si tu lis ce post, c'est que tu n'es pas totalement indifférente, insensible à mon malaise, mon mal-être, mon état de santé mental, etc. Emploie en toi le mot que tu voudras. Pas de forfanterie, d'ironie, ou de ne je sais quoi, dans cette phrase. Elle dit juste ce qu'elle dit : "Emploie en toi le mot que tu voudras". Juste en creux : moi, je me sens incapable de prétendre savoir quel est le juste mot, le mot adéquat, tellement je suis, tellement je suis.... je sais pas quoi... je sais plus quoi...  à part, mal. C'est la seule certitude qu'il me reste aujourd'hui.

Tu vis ta vie, rien de plus normal.
Moi, je continue de gâcher et d'abimer, la mienne. J'en ai honte quand je pense à tous ceux que la mort fauche alors qu'ils n'aspiraient vraiment qu'à persévérer dans leur être.
Tu n'es pas coupable de ce que je vis et ressens. Je le sais bien !
Tu as fait ce que tu pouvais, tu fais toujours ce que tu peux, en fonction de ce que tu crois, et de ce que tu crois pas, de ce que tu as envie, et de ce que tu n'as pas envie. Comme tout le monde.

Je voudrais bouger ce que tu peux à mon égard. C'est vrai. Je voudrais que tu acceptes ce dialogue que je te réclame, en boucle. Je ne tirerai aucune sensation de victoire si tu acceptais. Juste l'espoir, pour moi, que cela m'aide à aller mieux.

Je cherche par ailleurs à bouger les choses en moi. Mais c'est vrai aussi que je ne réussis pas à retourner voir un psy pour, comme vous dites, "me faire soigner". C'est vrai. Je n'y arrive pas.

Pour tenter de faire que le traumatisme passe, je crois plus à un dialogue avec toi.

S., crois moi, je n'en tirerai pas l'illusion de me faire des illusions. Je sais que regagner ton amour ne serait pas cela. Pour regagner ton amour, il me faudrait réussir à te donner envie. Et je sais qu'en l'état des choses d'aujourd'hui, ce n'est pas possible. Qui, d'ailleurs,  pourrait avoir envie de moi aujourd'hui !!!

Je répète les mots de F. : "C'est dingue. C'est triste. Il est vraiment con, E[...] ! Il est vraiment en train de gâcher sa vie. Quel gâchis ! C'est dingue. C'est triste. C'est vraiment triste."

Que faire pour que tu acceptes qu'on en parle ??????

Je te souhaite une bonne fin de soirée. Blablabla. Une bonne nuit également. Blablabla. Une bonne nuit aussi à K. et E. Blablabla.

Si tu lis ce post, c'est que tu n'es pas totalement indifférente, insensible à mon malaise, mon mal-être, mon état de santé mental, etc.  Un signe stp, envoies moi un signe positif, stp.







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