vendredi 24 mars 2017

mercredi 22 mars 2017

Jusqu'à quel point ?

Jusqu'à quel point suis-je ridicule, pitoyable, de t'écrire, encore, et encore, ici, alors que tu ne me réponds pas ?
Et toi, si tu lis tous ces posts, es-tu "vache" de ne pas me répondre, jamais, jamais, depuis des mois, juste un commentaire "assassin", au printemps dernier ?

Je ne me sens même pas capable de répondre à cette question, ni dans un sens, ni dans l'autre !

Perdu. Je me sens perdu.

Bonne journée / Je préférais....

Bonne journée.

Pensée de l'instant : je préférais "Bisous matin".
Excuses moi d'écrire ici, de t'écrire ici cette pensée de l'instant.

Bonne journée à toi, S.

mardi 21 mars 2017

Et même s'il n'y a pas le moindre espoir... (maj)

Le titre de ce post, ça vient de "Gloria" chantée par M. Polnareff.

Magnifique chanson, je trouve !
Et dans ses paroles, des tas de choses que je ressens.Voilà. Je voulais t'écrire ça, et puis aussi que...

J’aimerais être poète pour réussir à t'exprimer, te faire comprendre, te faire sentir ce qui est en moi, et que je n'arrive manifestement pas, à t'exprimer. ou pour le moins à t'exprimer de manière suffisamment intelligible pour que tu choisisses de faire autrement que comme tu fais. Voilà.

Si tu lis ce post, écoutes là au moins cette chanson ! Non pas que j'espère qu'elle me permette regagner ton amour ; mais qu'en elle tu puisses puiser la perception de là où j'en suis et la force d'accepter ma demande de dialogue. Car :

Et même s'il n'y a pas
Le moindre espoir pour toi de me vouloir à nouveau
Rappelle-toi où que tu sois
Dans l'univers que je bois
Dans ta rivière et que je vois
Dans ta lumière
Je n'ai pas su t'aimer...
Et même si l'on dit
Que je suis fou
Il faut me pardonner
Au moins tenter d'empêcher
Empêcher que je naufrage...
Empêcher que je naufrage...

Bonne fin de soirée à toi, S. . Je... Je... Je... Est-ce à ce point hermétique pour toi ?
Si tu lis ce post, écoutes là au moins cette chanson en laquelle j'espère que tu puisses puiser la force d'accepter ma demande de dialogue.



Gloria

Et même si tu me dis
Que c'est fini
Que tu t'en vas
Et même s'il n'y a pas
Le moindre espoir de se revoir
Rappelle-toi où que tu sois
Dans l'univers que je bois
Dans ta rivière et que je vois
Dans ta lumière

Gloria, Gloria
Je n'ai pas su t'aimer
Il faut me pardonner
Et revenir sur mon rivage
Oh ! Gloria Gloria
Pourquoi m'as-tu quitté
J'aurai dû te garder
Bien enfermée
Dans une cage

Et même si l'on me dit
Que je suis fou de croire encore
Je t'aime et j'attendrai
Sans me lasser jusqu'à ma mort
Rappelle-toi que tout au bout
Du long chemin je suis là
Je t'appartiens et je t'attends
Chaque matin

Gloria Gloria
Je n'ai pas su t'aimer
Il faut me pardonner
Et empêcher que je naufrage
Oh ! Gloria Gloria
Pourquoi m'as-tu quitté
Je n'ai pas mérité
De finir seul ce long voyage

Bonne joiurnée

lundi 20 mars 2017

Et même s'il n'y a pas le moindre espoir..

Le titre de ce post, ça vient de "Gloria" chantée par M. Polnareff.

Magnifique chanson, je trouve !
Et dans ses paroles, des tas de choses que je ressens.Voilà. Je voulais t'écrire ça.

J’aimerais être poète pour réussir à t'exprimer, te faire comprendre, te faire sentir, ce qui est en moi, et que je n'arrive manifestement pas, à t'exprimer.Voilà.

Si tu lis ce post, écoutes là au moins cette chanson !

Bonne fin de soirée à toi, S. . Je... Tu sais bien, si tu lis tjrs ce que j'écris ici ! Je... Blablabla.

Et même si tu me dis
Que c'est fini
Que tu t'en vas
Et même s'il n'y a pas
Le moindre espoir de se revoir
Rappelle-toi où que tu sois
Dans l'univers que je bois
Dans ta rivière et que je vois
Dans ta lumière

Gloria, Gloria
Je n'ai pas su t'aimer
Il faut me pardonner
Et revenir sur mon rivage
Oh ! Gloria Gloria
Pourquoi m'as-tu quitté
J'aurai dû te garder
Bien enfermée
Dans une cage

Et même si l'en me dit
Que je suis fou de croire encore
Je t'aime et j'attendrai
Sans me lasser jusqu'à ma mort
Rappelle-toi que tout au bout
Du long chemin je suis là
Je t'appartiens et je t'attends
Chaque matin

Gloria Gloria
Je n'ai pas su t'aimer
Il me faut pardonner
Et empêcher que je naufrage
Oh ! Gloria Gloria
Pourquoi m'as-tu quitté
Je n'ai pas mérité
De finir seul ce long voyage

Bonne semaine, bonne journée

Bonne semaine, bonne journée à toi.
Bonne semaine, bonne journée à vous.

dimanche 19 mars 2017

Cela me fait bizarre, ces hasards

Le 08, je te te croise sur la route
Les 11, je t'aperçois devant le magasin Intermarché.
Le 19, aujourd'hui, je t'aperçois sortant tes poubelles,du haut du parking de la Maison de retraite surplombant ton immeuble. Je pense que tu m'as aperçu aussi.
Cela me fait bizarre, ces hasards !

Pensées troublante à laquelle je ne veux pas m'accrocher, et à laquelle je ne m'accrocherai pas : et s'il ne s'agissait pas de hasards ? Et si ces événements synchrones (être là où nous étions à ces moments là en train de faire ce que nous faisions à ces moments là) n'étaient pas des hasards ; mais "des rencontres voulues" (https://fr.wikipedia.org/wiki/Synchronicit%C3%A9 / https://www.youtube.com/watch?v=X-9BxI0zk-M) par nous deux, ou a minima, par l'un ou l'autre de nous deux, et non rejetés par l'autre ?

Totalement perchée  comme idée ? Je préfère me dire que oui. C'est déjà assez difficile comme ça pour moi, l'état de notre relation / non relation, sans m'en rajouter une couche.

Si tu lis ce post, c'est que tu n'es pas totalement indifférente, insensible à mon malaise, mon mal-être, mon état de santé mental, etc. Emploie en toi le mot que tu voudras. Pas de forfanterie, d'ironie, ou de ne je sais quoi, dans cette phrase. Elle dit juste ce qu'elle dit : "Emploie en toi le mot que tu voudras". Juste en creux : moi, je me sens incapable de prétendre savoir quel est le juste mot, le mot adéquat, tellement je suis, tellement je suis.... je sais pas quoi... je sais plus quoi...  à part, mal. C'est la seule certitude qu'il me reste aujourd'hui.

Tu vis ta vie, rien de plus normal.
Moi, je continue de gâcher et d'abimer, la mienne. J'en ai honte quand je pense à tous ceux que la mort fauche alors qu'ils n'aspiraient vraiment qu'à persévérer dans leur être.
Tu n'es pas coupable de ce que je vis et ressens. Je le sais bien !
Tu as fait ce que tu pouvais, tu fais toujours ce que tu peux, en fonction de ce que tu crois, et de ce que tu crois pas, de ce que tu as envie, et de ce que tu n'as pas envie. Comme tout le monde.

Je voudrais bouger ce que tu peux à mon égard. C'est vrai. Je voudrais que tu acceptes ce dialogue que je te réclame, en boucle. Je ne tirerai aucune sensation de victoire si tu acceptais. Juste l'espoir, pour moi, que cela m'aide à aller mieux.

Je cherche par ailleurs à bouger les choses en moi. Mais c'est vrai aussi que je ne réussis pas à retourner voir un psy pour, comme vous dites, "me faire soigner". C'est vrai. Je n'y arrive pas.

Pour tenter de faire que le traumatisme passe, je crois plus à un dialogue avec toi.

S., crois moi, je n'en tirerai pas l'illusion de me faire des illusions. Je sais que regagner ton amour ne serait pas cela. Pour regagner ton amour, il me faudrait réussir à te donner envie. Et je sais qu'en l'état des choses d'aujourd'hui, ce n'est pas possible. Qui, d'ailleurs,  pourrait avoir envie de moi aujourd'hui !!!

Je répète les mots de F. : "C'est dingue. C'est triste. Il est vraiment con, E[...] ! Il est vraiment en train de gâcher sa vie. Quel gâchis ! C'est dingue. C'est triste. C'est vraiment triste."

Que faire pour que tu acceptes qu'on en parle ??????

Je te souhaite une bonne fin de soirée. Blablabla. Une bonne nuit également. Blablabla. Une bonne nuit aussi à K. et E. Blablabla.

Si tu lis ce post, c'est que tu n'es pas totalement indifférente, insensible à mon malaise, mon mal-être, mon état de santé mental, etc.  Un signe stp, envoies moi un signe positif, stp.







mercredi 15 mars 2017

Again, again... (maj)

Again, again... non pas "on the road", but in my mind.

Si tu as lu mes posts de samedi, alors tu c'est que "C'est dingue. C'est triste..." ne sont pas à la base des mots qui viennent de moi ; mais une perception exprimée par F. suite à mes propos faisant suite au fait de t'avoir aperçu samedi dernier et blablabla.

Il n'empêche, ce "C'est dingue. C'est triste..." me cause - beaucoup.
Et à toi ?
"C'est dingue. C'est triste..." Je te demande de pouvoir t'en parler. Est-ce te harceler que de demander cela ? Est-ce être PSYCHOPATHE que de demander cela ?
Qu'en disent, en toi, tes sensations, tes émotions, tes sentiments, tes réflexions, ton corps, ton cœur, ta raison ? C'est quoi le résultat de la confrontation de ton être tout entier avec ça ?
Moi, je ne crois pas, je ne pense pas, je ne ressens pas que ce soit te harceler, que ce soit être PSYCHOPATHE que de te demander ce dialogue, cet espace de paroles.

Oui, j'ai pas fait comme il aurait fallu avant ta décision de rupture pour garder ton amour. Oui, j'ai pas su. Oui, j'ai pas fait comme il aurait fallu, après ta décision de rupture, pour ne pas arriver là où nous en somme aujourd'hui et, là où j'en suis aujourd'hui. Oui, je t'ai surement fait mal, et peut-être même abimé, à mon être défendant, avant ta décision de rupture. Oui, je t'ai assurément fait mal, et surement abimé, à mon être défendant, après ta décision de rupture. Oui, oui, oui, mille fois oui, autant de fois oui pour toutes ces choses là, que tu l'éprouves, , en toi, dans tes sensations, dans tes émotions, dans tes sentiments, tes réflexions, ton corps, ton cœur, ta raison, ton être tout entier.

Je paye pour avant ta décision de rupture par ton désamour, et, peut-être aussi, par la manière dont tu conduis les choses à mon égard depuis ta décision de rupture. Qu'en penses-tu ? Oui, je veux bien être punis par d'autres choses ; mais, stp, pas par tes manières actuelles à mon égard ! STP.

Acceptes, stp, de m'accorder ce dialogue, cet espace de paroles, que je te demande.
Certes, il n'en va aujourd'hui pas de ma survie physique ! C'est vrai. Pour le reste ? Pour le reste.... Lis ce post après un pas de recul.

Je crois qu'il en dit, des choses, ce pot, à propos de ce "Pour le reste...." Non ?

Et je vais une nouvelle fois écrire : "Bonne fin de soirée, et bonne nuit".

Je ne te souhaite pas de passer, ni une mauvais fin de soirée, ni une mauvaise nuit. Loin de là !  Je souhaite juste que, en toi, ce soir, en tout cas, si possible, dans pas trop longtemps, se passe en toi, ce qu'il faudrait qu'il se passe en toi, pour que tu veuilles bien m'accorder ce dialogue, cet espace de paroles que je te demande au sujet de, a minima, de ce "C'est dingue. C'est triste...". Comprends-tu, perçois-tu la différence, la différence profonde ?

Bonne fin de soirée, S. Bonne nuit, S.

Gentilles pensées aussi pour... blablabla.

"C'est dingue. C'est triste..." ..............



"C'est dingue. C'est triste..."

Je repense à samedi dernier. J’aimerais ....
Par mes répétition, j'essaie de te faire sentir.... Toujours en vain jusqu'ici.

Bonne journée malgré....

mardi 14 mars 2017

"C'est dingue. C'est triste..." Pfffff



"C'est dingue. C'est triste..." Pfffff

J’aimerai pouvoir t'en parler. Aucun signe de toi. Tristesse.
Ne comprends-tu vraiment pas ????
Que faudrait-il que je fasse pour que tu entendes ma demande ???

Bonne soirée quand même, même si , même si... Si tu savais ; si tu sentais !!!

"C'est dingue. C'est triste...." Blablabla



"C'est dingue. C'est triste..." Blablabla

Je me répète : j’aimerai pouvoir t'en parler ; mais toujours aucun signe venant de toi.

Bonne journée quand même. Également à K. & E.

Blablabla :-(

lundi 13 mars 2017

"C'est dingue. C'est triste..." Blablabla

 "C'est dingue. C'est triste...." Blablabla

Je me répète : j’aimerai pouvoir t'en parler. Aucun signe venant de toi. Bonne suite de soirée, puis bonne fin de soirée, puis bonne nuit quant même.

Bonne nuit aussi à K. & E. Rêves... blablabla :-(

samedi 11 mars 2017

J'ai vu ta voiture devant l'Inter (maj 3)

J'ai vu ta voiture devant l'Inter après en être sortie, en redéposant le chariot.
Je ne t'ai pas vu dans le magasin. Je me demande si, toi, de ton coté, tu m'y a vu de loin.
Je me demande aussi si tu y a vu mon frère. Quel drôle de hasard, le fait qu'il y ait été également, exactement à ce moment où nous y étions en même temps, sans que je te vois. Je me demande si vous vous êtes parler. Je n'en sais rien.

Il m'a parlé assez longuement quand j'en suis sorti, du décès du fils G. que ma mère lui avait appris lorsqu'il a été la voir à la Maison de retraite. Il m'a parlé jusqu'à ce que je monte en voiture. Hasard ? Ou était-ce pour s'assurer que je chercherai pas à attendre que tu sortes pour tenter de te parler ? Je ne sais pas. Il ne m'as pas parlé de toi.

Je n'ai pas cherché à t'attendre. Cela aurait été ne pas te respecter, il me semble.

Je t'ai très vaguement aperçu de loin quand je prenais du gasoil. Tu es sortie du magasin manifestement juste après que j'ai quitté la place de parking ? Hasard ? Ou as-tu volontairement attendu que je démarre avant de sortir ? Je ne sais.

Tu étais avec quelqu'un. Je n'ai pas vu avec qui. J'aurais bien aimé voir avec qui tu étais. Cheveux foncés il m'a semblé. Pas E., pas K., il me semble. Et plutôt femme ou enfant que homme. Je n'en suis pas certain. Je n'ai pas voulu faire quoi que ce soit pour mieux voir.

C'est toujours une déchirure en moi, immense. Au moment où je t'écris ces mots, je sens mon cœur serré comme dans un étau. Ce n'est pas une image. Je te parle vraiment de la sensation physique.

Si seulement tu pouvais percevoir ce que je ressens. Avec empathie. Je crois que tu accepterais ce dialogue que je te demande.

Hier au soir j'avais écrit ici un long post. Je l'avais fini débordant d'une colère immense, en prise avec une sorte de délire. J'ai pratiquement tout retiré tôt ce matin avant de me rendormir. J'espère que tu n'auras pas lu avant, dans le courant de la nuit.

Si seulement tu pouvais percevoir ce que je ressens. Avec empathie, à défaut d'amour.

MAJ 19h14

Ni tenant pas, je viens d'appeler mon frère pour lui demander.
Il me dit que, non, il ne t'a pas vu non plus. Toi, l'as-tu vu ? M'as-tu vu ? Nous as-tu vu l'un et l'autre ? As-tu aperçu seulement l'un de nous deux ? Et si au moins tu as aperçu l'un de nous deux, qu'as-tu pensé qu'as-tu ressenti à ce moment là ? Je me demander aussi si tu as pensé à notre mère à ce moment là ? Je me demande... Je me demande... Je me demande... Toutes ces questions me détruisent à (petits) feux.

Quand j'ai parlé de toi à mon frère, il s'est écrié : "Tu en es encore là ???????????? Tu peux pas passer à autre chose !!!!!!!!!!!!!!!!" Et du fond de la pièce, F. : "Quoi ? Il parle encore de S ?!!"

Et toujours du fond de la pièce, un peu plus tard, alors qu'elle croyait, je pense, le téléphone raccroché, F. : "C'est dingue. C'est triste. Il est vraiment con, E[...] ! Il est vraiment en train de gâcher sa vie. Quel gâchis ! C'est dingue. C'est triste. C'est vraiment triste."

J’aimerai pouvoir t'en parler.

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13/03/2017

J'avaisi tagué ce post "maj 2" (d'abord "maj", puis "maj 2"). C'est que là aussi, comme dans le précédent, j'ai retiré un long passage après coup. Et là, je passe à "maj 3" !

De "maj" à "maj 2", là aussi, je souhaite que tu n'aies pas eu le temps de lire.

Oui, cela me rends "dingue" la situation où on en est. Rassures-toi si tu pouvais avoir un doute : aucunement dangereusement dingue pour qui que ce soit. Juste dingue à "gâcher ce qu'il me reste de  vie." J’arriverai peut-être à m'en sortir sans que tu ne lèves le petit doigt pour moi, sans que tu acceptes quelque dialogue que ce soit avec moi. Peut-être, peut-être pas. "On verra", comme tu me disais quand je te pressais de questions plus ou moins directes sur NOTRE AVENIR. Tu te souviens ?

Je ne pense pas que tu me veuilles vraiment du mal. Aussi, je crois me répéter : si tu ne veux pas vraiment du mal, c'est une sacrée confiance que tu as en moi de penser que je vais arriver à m'en sortir sans que tu ne lèves le petit doigt, sans que tu ne lèves le petit doigt pour moi, sans que tu acceptes quelque dialogue que ce soit avec moi ! Moi, j'en suis vraiment pas certain...

Peut-être que tes manière de faire à mon égard traduisent simplement de l'indifférence sur le registre de : "C'est ta merde, E. ! Pas / plus la mienne ! Tu appartiens à mon passé. Débrouilles toi dans ton présent, et advienne ce que tu pourras. Moi, je m'en lave les mains, ma conscience tranquille : chacun sa merde." Tristesse en moi à l'idée de cette possibilité. Comment de tout l'amour que je crois que tu m'as accordé à une certaine époque (tes "Je t'aime, je t'aime...", raisonnent encore en moi, blablabla), peut-on passer à une indifférence de ce genre ? Ça m'échappe. J'ai déjà écris ici là dessus. Blablabla.

J'ai vu ta voiture devant l'Inter

J'ai vu ta voiture devant l'Inter après en être sortie, en redéposant le chariot.
Je ne t'ai pas vu dans le magasin. Je me demande si, toi, de ton coté, tu m'y a vu de loin.
Je me demande aussi si tu y a vu mon frère. Quel drôle de hasard, le fait qu'il y ait été également, exactement à ce moment où nous y étions en même temps, sans que je te vois. Je me demande si vous vous êtes parler. Je n'en sais rien.

Il m'a parlé assez longuement quand j'en suis sorti, du décès du fils G. que ma mère lui avait appris lorsqu'il a été la voir à la Maison de retraite. Il m'a parlé jusqu'à ce que je monte en voiture. Hasard ? Ou était-ce pour s'assurer que je chercherai pas à attendre que tu sortes pour tenter de te parler ? Je ne sais pas. Il ne m'as pas parlé de toi.

Je n'ai pas cherché à t'attendre. Cela n'aurait pas été correct, il me semble.

Je t'ai très vaguement aperçu de loin quand je prenais du gasoil. Tu es sortie du magasin manifestement juste après que j'ai quitté la place de parking ? Hasard ? Ou as-tu volontairement attendu que je démarre avant de sortir ? Je ne sais.

Tu étais avec quelqu'un. Je n'ai pas vu avec qui. J'aurais bien aimé voir avec qui tu étais. Cheveux foncés il m'a semblé. Pas E., pas K., il me semble. Et plutôt femme ou enfant que homme. Je n'en suis pas certain. Je n'ai pas voulu faire quoi que ce soit pour mieux voir. Cela m'a demandé un effort sur moi même.

C'est toujours une déchirure en moi, immense. Au moment où je t'écris ces mots, je sens mon cœur serré comme dans un étau. Ce n'est pas une image. Je te parle vraiment de la sensation physique.

Si seulement tu pouvais percevoir ce que je ressens. Avec empathie. Je crois que tu accepterais ce dialogue que je te demande.

Hier au soir j'avais écrit ici un long post. Je l'avais fini débordant d'une colère immense, en prise avec une sorte de délire. J'ai pratiquement tout retiré tôt ce matin avant de me rendormir. J'espère que tu n'auras pas lu avant, dans le courant de la nuit.

Si seulement tu pouvais percevoir ce que je ressens. Avec empathie, à défaut d'amour.

vendredi 10 mars 2017

moi à N. toi à V. (maj)

'soir !
Je rentre au moment où je commence à écrire ce post d'un déplacement boulot. 21h45.
Je te pense seule à V. ; je crois K. et E. avec leur père. Je peux me tromper ; mais je crois ça.
Et moi, je suis là, pas loin, à N., seul également.
Je trouve cela très con ; je trouve cela trop con.
Liras-tu ce post ? Liras-tu ce post ce soir ?
Je t'ai demandé dialogue ; cette invitation au dialogue tient toujours.
Tu peux m'appeler dans la minute, dans l'heure, au milieu de la nuit, demain...

Ma seule contrainte de temps est dimanche : allez écouter de la musique étrange (instrument = gong) Dimanche à 19h00 à MsV.
[retrait]

mercredi 8 mars 2017

On s’est croisé ce matin



On s’est croisé ce matin, peu avant 9 heures.

J’avoue que, parfois, quand je roule dans le coin, j’ai la vigilance en éveil, l’œil attentif aux voitures que je croise, à la recherche de la tienne à l’horizon. Ce matin, non : je n’avais l’idée que l’on se croise à cette heure-là, et j’étais « concentré » sur le fait d’aborder le  rondpoint tout en pensant à je ne sais plus quoi. C’est drôle : trou noir là-dessus ! Et toi, te souviens-tu de ce à quoi tu pensais avant de percevoir ma voiture ? Je peux me tromper ; mais je crois que tu as perçu ma voiture, un peu avant, ou en même temps, ou un peu après que je t’ai perçu. Je ne saurais dire.

De mon côté, mes yeux, et j’ai envie d’écrire « mon cœur », ont perçu ta voiture, t’ont perçu, avant ma conscience. D’aucun à la place de « mon cœur »  jugerait : mon cerveau reptilien, mon inconscient. Blablabla.

Toujours est-il que l’amorce de mes gestes pour te faire signe s’est faite avant même que je ne m’en rende compte. Dans l‘instant où c’est monté à ma conscience a déboulé dans mon esprit tout à la foi : la surprise de m’apprêter à te croiser, la surprise d’être « déjà » en train de tenter de te faire signe, la surprise de ressentir que l’amorce de ce geste s’adressait « à toi que j’aime » d’une manière totalement hors sol : c’est-à-dire en faisant « abstraction » de ta décision de rupture et de tout ce qui suit. Le « [celle que j’aime mais aussi]… celle qui m’a plaqué, et qui blablabla, et que blablabla » ne me semble vraiment pas venu en moi avant que le fait qu’on allait se croiser se répande dans ma conscience. Exactement en même temps ? Une fraction de temps plus tard ? Je suis incapable de le percevoir. Mais pas avant ;  de cela, je suis absolument certain. Et cette prise de conscience a en partir bloqué le geste que je t’adressais. Saccade dans mon bras droit : faire signe ? Ne pas faire signe ? Le «faire  signe ! » l’a emporté…à moitié Je crois que j’ai tenté d’amorcer un sourire timide. Je n’en suis pas certain.

Je veux t’exprimer : cela a bougé en moi la consistance du mot « spontanéité » ! Etonnante expérience de vie. Vraiment.

Je n’ai pas eu le temps de percevoir ton visage, ton expression, ton regard. Je n’ai pas eu le temps de percevoir ce que ton visage, ton expression, ton regard exprimaient. Je n’ai pas eu le temps de percevoir ce que ton visage, ton expression, ton regard me disaient, ni même s’ils me disaient quelque chose. Sensation de frustration de ne pas avoir réussi à « attraper cela au vol ». Qu’as-tu ressenti ? Qu’as-tu exprimé, si tu as exprimé quelque chose ? Et toi, qu’as-tu perçu, si tu as perçu quelque chose de ce qui était à l’œuvre dans cette voiture verte, la mienne, qui roulait dans le sens opposé de la tienne ? Questions sans réponse pour moi ! En toi, as-tu les réponses à ces questions ?

Il m’aura fallu arriver au boulot, et choisir de commencer à bosser sur un truc bien tordu, bien compliqué, pour réussir vraiment à passer à autre chose. J’ai essayé plusieurs fois sur le reste du trajet. Ça marchait quelques minutes, et puis, hop, ça se cassait la gueule ! Pas glop, la tête dedans ; presque glop quand je réussissais à faire un pas de côté. J’en ai souri, presque ri, à un moment donné, arrivé à cet endroit de l’autoroute où l’approche de la ville se révèle le plus largement à l’horizon, en haut de la descente qui précède la montée ou il faut ne pas oublier de passer à 90 km/h.

Peut-être que la prochaine fois où tu passeras par-là, tu penseras à cela ! Et donc à moi. ;-)

Et toi, en toi, tu es vite passé à autre chose, ou ce croisement t’a « hanté » aussi plus longtemps que tu ne l’aurais souhaité ?

Dans la journée, c’est revenu en moi plusieurs fois. Et en toi ?

Sur le trajet, à un moment donné, dans la ligne droite en M. où il est dit qu’il faut faire attention aux animaux, est venu en moi le « film intérieur » suivant : nous nous croisons sur « la route » (une route !). Deux freinages, le tien, le mien. Nous mettons les clignotants, regards rivés sur le rétro. L’un de nous fait demi-tour ; je ne saurais dire lequel de nous deux. Descentes de voiture. Tu m’engueules. Je suis un peu statufié. Tu me gifles peut-être. J’attrape ton bras peut-être. Il se passe je ne sais pas quoi encore Des larmes finissent par monter à nos yeux, d’un côté, comme de l’autre. Et puis, et puis, nous finissons dans les bras l’un de l’autre, à nous embrasser éperdument.

Phantasme de ma part ? Bien entendu !

Le truc, c’est que comme tout ce que je désire à ton égard, c’est des phantasmes insensés tout le temps où tu ne leur ouvriras pas la porte sur la possibilité de devenir autre chose. S’il en reste ainsi en toi, à mon égard, et à leur égard, pour toujours, évidement tout cela restera ainsi, sous cette forme, avec cette définition : « phantasmes insensés », pour toujours !

Mais si... blablabla. Le sens de ce genre de choses, comme de bien d’autres, peut bouger, ou pas, en fonction de ce qui se fait, ou pas. Dans le cas présent…c’est toi qui a la clef ! C’est toi qui fais le sens  de ces choses. Là-dessus, et bien d’autres choses, je crois, tu as un foutu pouvoir !

Je t’aime. Hier. Aujourd’hui. Et surement demain. Après demain ? Je peine à imaginer qu’il puisse en être autrement.

Est-ce « mal » de continuer à t’aimer et de  blablabla ?