mardi 28 octobre 2014

Me voilà revenu ; mais...

Me voilà revenu ; mais.... dans ma tête, j'ai un peu de mal à atterrir.




Je voudrais rester scotcher là-haut, au-dessus de la brume et de la grisaille.
J’aurais aimé que tu sois la première personne à te soucier de mon retour.
J’aurais aimé que tu sois la première personne à qui j’annonce mon retour. Et que l’on se dise : « Bientôt, bientôt, on se retrouve, mon amour ! ». Je donnerais presque tout, pour t’tendre me dire : « Bientôt, bientôt, on se retrouve, mon amour ! ».
J’aurais aimé que tu répondes à mon message FB d’hier par quelques mots gentils ; ne serait-ce qu’un truc du genre : « Pffffffffff. N’importe quoi ! Quoi qu’il se soit, Eric, je ne penserais jamais te concernant que parfois j'aimerais être un pigeon pour pouvoir chier sur toi ». Cela, m’aurait tranquillisé, rassurer. De même, j’espère ne pas avoir eu l’air brillant d’abord, et con, ensuite. Je sais, faut pas que je prenne tout pour moi !
Dans le rêve que j’avais fait, toi, K. et E. étions dans un parc, genre Astérix. Pirogue descendant une chute d’eau. Toi devant, puis E, puis K. puis moi. Dans ce rêve, nous faisions cela « en toutes amitiés », dans les « temps présents », c'est-à-dire, après ta décision de rupture, etc.
A l’arrivée, tu te retournais, nos regards se croisaient, j’avançais ma main et tu la caressais doucement. Et dans ton regard, il me semblait percevoir une renaissance de ton amour…ou de la compassion. Et cette hésitation sur ce que je percevais m’a réveillé douloureusement.
Ce week-end, je « descends » à Neuville, jeudi soir. Et je ne repartirais que le mardi soir.
J’aimerai revoir K. et E. Leur faire un petit coucou, les embrasser, les serrer très fort dans mes bras.
J’aimerai te revoir aussi, en tête à tête. J’éprouve cela au-delà d’une envie, comme un besoin. Besoin de t’entendre me dire où tu en es aujourd’hui. M’accorderas-tu cela ?
Je t’aime toujours. Quoi qu’il advienne, de ta vie, de ma vie, de nos vies, je t’aimerai toujours, toujours, toujours. Je t’embrasse.

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