dimanche 5 octobre 2014
Est-ce … / Quel regard…
Est-ce totalement fou ? Ou simplement humain ? Ou médiocre, et pitoyable ?
Je ne sais. Mais, depuis ta décision de rupture, je vis tes silences persistants à mon égards, le fait que tu ne m’aies pas passé spontanément aucun coup de fil - alors même que tu n’es pas sans savoir que je me suis enfoncé dans une « belle » dépression – comme monstrueux et ayant quelque chose de profondément inhumains, méprisants, humiliants.
Je ne dis pas que tu es monstrueuse et inhumaine ! Simplement, depuis que tu as rompu, je ressens, et je ne suis pas le seul à percevoir les choses comme cela (même si les points de vue sont partagés sur la question…) ton comportement à mon égard, comme, un peu, ainsi.
Quel regard, bientôt quatre mois après ta décision de rupture, jettes-tu aujourd’hui sur ce que fut notre relation, ce qu’elle ne fut pas, ce qu’elle n’est plus, ce qu’elle est devenue si tu me lis régulièrement ? Sur les choix que nous avons fait, ceux que nous n’avons pas fait, le peu de choses, semble-t-il, que nous avons su nous dire, toutes celles que nous avons tues ou exprimée (trop ?) faiblement ?
Quel regard aujourd’hui jettes-tu sur ce que j’exprime et n’exprime pas depuis ta décision de rupture ? Sur les manières dont je m’exprime, et celles dont je ne réussis pas à m’exprimer, ou à ne pas m'exprimer depuis ?
Sur le peu, me semble-t-il, dont tu t’as exprimé à mon intention, depuis. Et les immensités de tes silences à mon intention, depuis ta décision de rupture ?
Quel regard jettes-tu aujourd’hui sur ta décision de rupture ? Sur la manière dont tu l’as conduite, sur la manière dont je l’ai vécue et je la vis ? Sur ce que tu as fait depuis, ce que tu n’as pas fait depuis ? Sur ce que j’ai fait depuis, ce que je n’ai pas fait depuis, et ce que je n'ai pas réussi à ne pas faire depuis ?
Quel regard portes-tu sur le futur ? Sur ton futur ? Sur mon futur ? Sur « nous » ? « Nous » hier, « nous » aujourd’hui, « nous » demain ?
Quel regard portes-tu aujourd'hui sur moi ?
Me diras-tu un jour des choses là-dessus ? Bientôt ? Demain, après-demain, ou jamais ? Te sens-tu concerné par ce que je vis et ce que je ressens, ou pas ?
Est-ce pour toi désormais, me concernant, te concernant, chacun sa merde, et basta ?!!
N’as-tu vraiment aucune conscience de mon désarroi ? Es-tu vraiment dans l’incapacité totale de le gérer autrement que comme tu le fait ? Ou, ne te sens-tu tout simplement, plus du tout, plus du tout, concernée ?
Qu’est-ce qui a remplacé l’amour en ton cœur à mon égard ? Indifférence, colère, lassitude, mépris, dégout, pitié, haine, autres ? Reste-t-il encore en toi, quelque part à mon égard, un zeste d’amour ?
Penses-tu que toutes ces questions sont illégitimes, ou déplacées, ou débiles ?
Qu’est-ce qui t’empêche de répondre à toutes mes interrogations ?
La peur que cela me fasse encore plus mal ? La peur que cela te fasse mal, ou encore plus mal ? Le fait que tu t’en moques comme de ta première couche culotte ? Le fait que tu bloques là-dessus, sans vraiment comprendre ce qui fait que tu bloques là-dessus ? Le fait que tu écoutes sagement ta maman qui t’as dit : « ne lui réponds plus ! », et que ce « maman m’a dit » te dédouane à bon compte de chercher plus loin ?!
Personne, de fait, ne te le reprochera jamais franchement, quoi qu'il arrive, puisque « même maman m’avait dit ! »
Ce que je fais, ce que j’exprime, ce que je n'arrive pas à ne pas faire, t’abîme-t-il, toi, autant que ce que la manière dont je vis (ou plutôt ne réussis pas à vivre comme il faudrait) ce tu fais et ne fait pas (m’appeler, par exemple !), m’abîme, moi ?
Être à deux quand on est en phase, n’est-ce pas super ? N'est-ce pas ce qu'il peut y avoir de plus merveilleux (Alex et Lydie, ta sœur et Thomas...). ?
J’aurais tant aimé rester à tes yeux l’homme capable de te rendre heureuse durablement. J’aimerais tant le redevenir à tes yeux ! J’aimerais tant que l’on se retrouve en phase, comme jamais. Il y a tant de belles choses que nous pourrions faire et vivre ensemble ! Pour ma part, je n’ai aucun doute là-dessus.
Je t’aime.
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