Bonne fête des mères

Tu n'es évidement pas ma mère.
Tes enfant ne sont pas les miens.
Mes enfants ne sont pas les tiens.
Peut-être que quand K. et E. nous demandaient plus ou moins de faire un bébé, peut-être que si je leur avais emboité le pas, j'aurais réussi à te donner suffisamment envie d'un enfant avec moi pour que cela arrive.
En plein d'endroits en moi, je regrette aujourd'hui de ne pas avoir écouté cette pulsion. J'aurais du accepter de venir garder L avec toi la fois où..... Tu te souviens ? Plein de choses aurait peut-être été différent.
Est-ce que je regrette cela seulement du fait d'avoir perdu ton amour et de me dire qu'alors, avec un enfant de nous, l'histoire aurait été autre ? Il y a ça ; mais, pas seulement, je crois..

Aujourd'hui, c'est la fête des mères.

J'écrivais donc :

Tu n'es pas....
Tes enfant ne sont pas ....
Mes enfants ne sont pas....

Et pourtant, pourtant, je ressens très fort, intensément, l'envie de te souhaiter une bonne fête des mères.

Bonne fête des mères, S. ! Avec K., avec E, bonne fête des mamans.

Je suis passé tout à l'heure à V. acheter des fleurs. J'aurais aimé en acheter pour toi aussi.

Vous irez sans doute à B. pour déjeuner. Je souhaite aussi intérieurement un bonne fête des mères aussi à ta mère et à ta sœur.

Est-ce idiot de ressentir ce que je ressens ? Est-ce être fou ? Est-ce être "malade, psychopathe, pauvre con" ? Je ne sais pas. Je ne sais pas. Je ne sais pas. Je ne sais pas !

Un enfant de toi et de moi. Si c'était encore possible, et que tu le veuilles, je dirais "oui", tout de suite, même si j'ai l'age que j'ai. L'amour que je continue de te porter envers et contre tout mériterait bien cette douce folie de ma part  !

Bonne fête des mères, S. avec K., avec E, avec tes enfants.

De tout mon cœur, du fond de mon cœur et des bords aussi, de tout mon être, je te souhaite une bonne fête des mamans, S..