vendredi 25 mars 2016

Mauvaise journée

Bien dormi ? Moi pas. Je pense à toi et j'ai mal  partout ; au corps, au cœur et à l'esprit. Et toi, tu ne m'adresses même pas la réponse que je t'ai demandé concernant ma mère. Cela au moins, tu pourrais le faire...

Comme tu aurais pu ne pas couper toute relation entre moi et tes enfants. J'aurais pu, j'aurais su alors, ne pas leur exposer mes états d'âme à ton égard. C'est en moi une certitude profonde.

Pour le reste, que tu dresses moins mettre de fils de fer barbelés entre toi et moi m'aurait-il aider à "lâcher-prise", à mieux gérer ? Je pense que oui. Tu penses surement que non, ou tu t'en fous. J'aimerais savoir ; mais je ne ne sais.

Je trouve tout cela injuste. Je me sens humilié, méprisé. J'aimerais parler de cela avec toi. Peut-être as-tu fait et fais-tu encore beaucoup pour tenter d'éviter que je me sente ainsi humilié, méprisé. Et je ne le vois pas ? Et je ne le mesure pas ? J'aimerais parler de cela avec toi, dans l'espoir que cela ne soit pas un dialogue de sourds, et que cela me fasse plus de bien que de mal, et avec la crainte que cela soit un dialogue de sourds, et me fasse plus de mal que de bien... C'est peut-être d'ailleurs ce qui te retient : la crainte que cela soit un dialogue de sourds ! Qui te fasse mal ? Qui me fasse mal ? Qui nous fasse mal  à l'un comme à l'autre ? Et ne m'aide pas à "lâcher-prise" ? J'aimerais savoir ; mais je ne ne sais.

Tout ce que je sais à l'instant, c'est qu'au fond de ma gorge et de mon estomac, ce matin, alimentée par une forme de ressentiment, comme une envie de te souhaiter une journée de merde ! Pas de grands malheurs, non ; juste une petite journée de merde te procurant un peu de mal-être.

C'est moche comme pensée ! Je la refrène tant bien que mal. Mais, ce matin, je n'ai aucune envie de te souhaiter une bonne journée ! Je me sens trop humilié, méprisé.

K. et E. n'y sont pour rien. Bonne journée à eux deux.

Je crois bien que c'est la deuxième fois que cela m'arrive, cette envie de te souhaiter une mauvaise journée. C'est moche que j'en arrive là. Tristesse. Il faut que je lâche prise ! Il faut que je lâche prise, en te gardant simplement mes bras ouverts au cas où.

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