lundi 19 janvier 2015

(Parenthèse)

Admiration sans borne pour les quarante ans de mariage de tes parents.
Je ne sais pas ce qu'ils ont traversé comme bas dans leur vie de couples.
Mais le fait me semble là : leur amour a in fine résisté.

Ton père en a-t-il fait,  un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ?  Je ne sais pas. En tout cas, il a su faire ce qu'il fallait, au moins tout le nécessaire minimal qu'en attendait ta mère ! Puisqu'ils sont toujours ensemble.

Tu l'as pas bien vu, ou je ne te l'ai pas bien montré (c'est comme tu veux !), j'ai la sensation d'avoir fait passionnément. J'ai aussi fait à la folie ; mais dans une folie qui clairement  t'a éloignée, plutôt que rapprochée !!!!!!!!!!!!!!

 Je m'en veux terriblement de ne pas avoir su faire gaffe comme il aurait fallu que je fasse gaffe pour que ton amour ne s'étiole pas, de la manière dont il s'est étiolé.

Je t'aime toujours ! Et, Dieu, comme j'envie ton père d'avoir su faire ce qu'il fallait pour préserver l'amour de ta mère !!

Respect et admiration pour eux deux. Sincèrement. Profondément.

Peut-être liras-tu ce post. Peut-être le liras-tu en ricanant : pfff, pffff, pffff, il a pas été foutu de tenir cinq jours de silence !

Peut-être ne liras-tu pas ce post et que c'est quelque autre que je ne connais pas qui lira ce post en ricanant : il a pas tenu cinq jours de silence !

J'm'en fous ! J'm'en fous ! Depuis que je t'ai perdu, je n'ai plus beaucoup d'amour propre, plus une once de fierté.

Aussi :j 'm'en fous ! J'm'en fous ! J'm'en fous ! J'm'en fous ! J'm'en fous ! J'm'en fous ! J'm'en fous ! J'm'en fous ! J'm'en fous ! J'm'en fous ! J'm'en fous ! J'm'en fous ! J'm'en fous ! J'm'en fous ! J'm'en fous ! J'm'en fous ! J'm'en fous ! J'm'en fous ! J'm'en fous ! J'm'en fous ! J'm'en fous ! J'm'en fous ! J'm'en fous ! J'm'en fous ! J'm'en fous ! J'm'en fous ! Même si cela me fait mal de rompre ce silence. Injonctions contradictoires. Perdant sur tout les tableaux.

Mais, ce soir, la pensée des quarante ans de mariage de tes parents exacerbent des douleurs bien plus intenses. Alors, merde, j'écris ces mots.

Et, puisque je suis là, puisque j'en suis là... bonne fin de soirée à toi, à K. et à E. Bonne nuit à vous trois ; je vous souhaite,     comme en pensées chaque soir, de beaux rêves, tout en couleurs.

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