Ce qu'il me faut exprimer...
Te donnes-tu raison sur toute la ligne : je
suis malade / devenu fou, et toi, tu as toujours été et tu es toujours correcte avec moi
de bout en bout ? De ton point de vue, tu subis mes agissements depuis ta décision de rupture, tandis que moi je ne subis rien ; c'est bien cela ? Mais, ne rien répondre, quand je te sollicite, est-ce la bonne manière ? Difficile quand il n'est pas répété à plusieurs reprises de comprendre qu'un "non" est définitif. Surtout quand il n'est suivi que de silences. Comment convient-il d'interpréter des silences quand ils peuvent recouvrir un "oui"
Mes propos de vendredi et
samedi ont été démesurés. Ma douleur les a emportés bien au-delà de mes pensées. Je te prie de m'en excuser. Pour autant, es-tu certaine que depuis ta
décision de rupture, tu as tout fait de juste manière, à mon
égard, et à l'égard de la relation que j'avais avec tes enfants ?
C'est vrai, tu m'a écris un jour que tu ne me répondrais plus. Mais alors que vous dites (toi et M.) que je dois me faire soigner (ce que je fais !) ; qu'il y a des psy pour cela.... Ne pas me répondre, n'était-ce pas la plus sure des manières que je m'illusionne (l'Amour est aveugle !), et que je me perde, que je m'enfonce encore plus en butte à l'incompréhension ?
Tristesse, profonde tristesse profonde. Un jour peut-être, tu comprendras, percevras différemment, jugeras autrement. Je ne t'en veux pas vraiment. Je t'aime, je t'aime, je t'aime et je sais bien que ta volonté n'est pas plus que la mienne de nuire.
En tout cas, on a bien massacré notre "on se dira tout sans détour [sur ce qui compte] pour éviter d'aller dans le mur".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire