samedi 29 novembre 2014

Ce qu'il me faut encore exprimer..

Ce qu'il me faut exprimer...

Te donnes-tu raison sur toute la ligne : je suis malade / devenu fou, et toi, tu as toujours été et tu es toujours correcte avec moi de bout en bout ? De ton point de vue, tu subis mes agissements depuis ta décision de rupture, tandis que moi je ne subis rien ; c'est bien cela ? Mais, ne rien répondre, quand je te sollicite, est-ce la bonne manière ? Difficile quand il n'est pas répété à plusieurs reprises de comprendre qu'un "non" est définitif. Surtout quand il n'est suivi que de silences. Comment convient-il d'interpréter des silences quand ils peuvent recouvrir un "oui"

Mes propos de vendredi et samedi ont été démesurés. Ma douleur les a emportés bien au-delà  de mes pensées. Je te prie de m'en excuser. Pour autant, es-tu certaine que depuis ta décision de rupture, tu as tout fait de juste manière, à mon égard, et à l'égard de la relation que j'avais avec tes enfants ?

Cette photo-là, c'est aujourd'hui  pour moi le symbole de nos incompréhensions présentes. Tu ne dis rien, tu ne réponds rien ; je crois que tu es d'accord,  et après tu t'exclames : "Faute !" Avoir accepté de prendre les petits cadeaux que j'avais ramené de Guyane pour tes enfants, et ne pas les leur donner !!! N'est-ce pas un sommet ?
Et celle-ci, en quelque sorte, en est l'apothéose. Vu que tu aurais pu simplement répondre à mes SMS en me disant "non je ne veux pas" ; "non ne viens, pas" ; "de toute manière, les enfants sont avec leur père", etc., etc., etc. Au lieu de cela, tu n'as pas répondu "non", de quelque manière que ce soit. Et naïvement, j'ai cru que je pouvais passer ; alors, je me suis empressé d'acheter des bonbons, et je croyais fort, fort, fort, pouvoir les offrir à tes enfants. Illusion du trop plein d'amour que je ressent ou de la dépression que je traverse et dont tu n'ignores rien.  La porte close m'a transpercé  Désinvolture, inconséquence, ou inconscience de ta part ?

C'est vrai, tu m'a écris un jour que tu ne me répondrais plus. Mais alors que vous dites (toi et M.) que je dois me faire soigner (ce que je fais !) ; qu'il y a des psy pour cela.... Ne pas me répondre, n'était-ce pas la plus sure des manières que je m'illusionne (l'Amour est aveugle !), et que je me perde, que je m'enfonce encore plus en butte à l'incompréhension ?


Tristesse, profonde tristesse profonde. Un jour peut-être, tu comprendras, percevras différemment, jugeras autrement. Je ne t'en veux pas vraiment. Je t'aime, je t'aime, je t'aime et je sais bien que ta volonté n'est pas plus que la mienne de nuire.

En tout cas, on a bien massacré notre "on se dira tout sans détour [sur ce qui compte] pour éviter d'aller dans le  mur".

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