samedi 4 novembre 2017

Halloween le weekend dernier, la « fête à Neuneu » ce weekend





Bonjour S,

Avant tout autre chose, je t’espère en bonne santé.

Halloween le weekend dernier…. Dans les rues de N., et j’en ai vu quelques-uns dans celles la V. il y a eu les gamins déguisés. Cela m’a replongé dans les affres de 2014, quand revenant de Paris, j’avais vu des mômes dans les rues de V et essayé de voir si je ne voyais pas K. et / ou E.  Et je crois bien t’avoir envoyé un message après.
Ce weekend,  « fête foraine à N. »... Là aussi, replongée dans le mois de Novembre 2014, où je rêvais de pouvoir faire un tir à la carabine avec K. Et t’avais inondé de messages, et  téléphoné à K. Dernière fois où j’ai osé l’appeler…

Plus de 3 ans après ta décision de rupture, j'en suis encore là ? Manifestement, oui.

Et cela, oui, me fends toujours le cœur d’avoir été coupé de tes enfants comme je l’ai été. Tu as cru que je voulais les instrumentaliser, que je voulais occuper une place que tu jugeais trop grande dans leur vie, surement aussi que cela compliquerait la possibilité d’un nouvel homme dans ta vie, et que ... que sais-je encore
Je t'assure : j'aurais su ne pas prendre beaucoup de place, ne pas prendre trop de place, rester à la place qui, je pense, aurait pu m'être accordé.
Mais je n’ai pas su gérer tes refus, et tu n’as pas su gérer mes insistances, de la manière qu’il aurait fallu que nous sachions gérer tout ça pour qu’un petit lien positif se maintienne entre tes enfants et moi. Quel dommage pour moi encore aujourd’hui !  Pour eux, à l’époque aussi, je pense. Pour eux, aujourd’hui, et demain, et après-demain, je ne saurais dire. Je ne saurais dire si cela aura été dommageable ou pas.
Ne crois-tu pas toi, qu'il aurait été possible, pour moi, comme pour toi,  de faire autrement que ce qui a été fait, de gérer cela de meilleure manière ? Ne vois-tu aujourd'hui encore que des fautes de mon coté, et aucune erreur du tien ? Etc. J'aurais aimé que nous réussissions prendre une autre voie que celle qui a été prise, une voie qui n'aurait pas tout brisé entre tes enfants et moi.

T’écrire ceci témoigne bien entendu que je ne suis pas guéri de cette blessur, ni de la blessure de la perte de ton amour. Le serais-je jamais, d'ailleurs ?!

Les deux histoires que j’ai tentées d’entreprendre par le biais de Badoo ont échouées. La manière dont notre histoire me hante n’y est pas pour rien, il me semble...

Je repense à la chanson « Au-dessous de la ceinture » et à ce que tu m’avais dit la première fois où tu me l’avais donné à écouter « C’était moi avant ». Elle me cause aujourd’hui cette chanson comme elle ne m’a jamais causé !!  Ne rechercher que des plans cul parce que je ne suis au fond de mon cœur réellement disponible que pour cela vis-à-vis de tout autre que toi ? Est-cela mon avenir ? Cette chanson, est-ce moi demain ?

C’est terrible de continuer à aimer, de continuer à t’aimer, sans aucun retour !

D’un côté, toujours cette certitude que nous pourrions être heureux ensemble, que tu pourrais me rendre heureux, que je pourrais te rendre heureuse, cette immense certitude qui reste inscrite, indélébile, indéfectible, en moi.
De l’autre, ton rejet total de moi.
Entre les deux (si je puis dire !), moi, écartelé, déchiré, n’arrivant toujours pas à me reconstruire véritablement.

Le chômage ne m’aide pas. Le boulot avait sur moi ce mérite d’occuper facilement mon esprit. Au chômage, te chasser de mon esprit, avec tous mes  rêves échoués  qui vont avec,  me redemande beaucoup, beaucoup plus d’efforts.

Toujours cette évidence : tout serait si simple si…. Mais non, tu ne le ressens pas ainsi.

Et puis par ailleurs, cette envie de pouvoir construire une autre relation avec toi. Une envie « par défaut », sans aucun doute. Pour autant bien réelle et totalement disjointe de l’utopie de pouvoir reconquérir ton amour. S., tu ne veux pas prendre des cours de tango les mardis soir à M. ? Ou tenter une balade avec moi, un resto, ou je ne sais pas quoi ? Et voir si c’est un chemin empruntable ? N’as plus jamais en toi, nulle part en toi, à aucun, aucun moment, l’envie de partager quoi que ce soit avec moi ?

J’ai été à des concerts NJP plusieurs fois avec l’une. J’ai marché cet APM avec une autre.  Ce soir, je vais manger une pizza avec une 3ème. On s’appelle régulièrement avec une 4ème.  Les cours de tango, c’est avec une 5ème.  Dans chaque cas, des liens d’amitié se sont construit. Qu’est-ce qui fait qu’avec toi, ce ne serait pas possible ?

Écrire  tout cela ici, t’écrire tout cela ici, me fait à la fois du bien et du mal. Peut-être du bien sur le moment et du mal sur la durée, d’entretenir ainsi un « lien »... Mais je n'arrive pas à faire autrement.

Et je me demande ce que cela te fait à toi si tu lis toujours tout cela que je t'écris ici, de lire toujours tout cela que je t'écris ici.

Je t’aime toujours. Si un jour….

Je te souhaite une bonne soirée, y compris si elle se déroule avec ton copain. J’espère aussi que tous tes proches vont bien.

Si un jour tu as besoin de quoi que ce soit que je puisse t'apporter (hormis donc le fait de t'oublier, etc.), n'hésites pas : je serais toujours là, tant que je serais en vie et valide, pour toi et tes enfants.


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