vendredi 24 novembre 2017

Aujourd'hui, j’ai vu E.



Aujourd'hui, j’ai vu E. C'était aux environs de 17h00 devant l’Inter.

J’ai vu E. Content de la voir. Elle aussi, il m'a semblé, contente de me voir. On a un peu parlé

 Quel dommage que tu lui interdises d’échanger avec moi, sur le net, par tel, ou que l’on se voit de temps et temps, autrement que par hasard. Vraiment, crois-tu que cela lui ferait du mal ? Je ne crois pas. Je saurais me tenir à son égard si je pouvais la voir de temps en temps, échanger avec elle de temps en temps, dans des conditions NORMALES !!! C’est triste que tu en doutes. Je trouve aussi que c’est moche que tu en doutes...

Ça a été plus fort que moi (les mots sont sortis de ma bouche alors que je me disais « non, ne demandes pas ça, bordel, pfff ! »), je lui ai demandé : « il est sympa le copain de votre mère ? ». Elle m’a répondu : « Elle n’a pas de copain, maman !». Ma gorge s’est nouée. Incrédule.

Qui croire ? Elle ? Toi ? Tu t'es moqué de moi au téléphone . C'est la copine qui était avec toi qui t'as suggéré de me dire cela ? E. était, je le crois très fort,  manifestement sincère. Si tu as un copain, tu le caches super bien à E. ! Et j’imagine, sans doute aussi à K. C’est moi qui entraine cela ? La crainte de répéter le scénario ? Tristesse à la pensée de cette possibilité.
 
Si tu n’as pas de copain, si tu vis à nouveau les choses comme dans la chanson… quel crève-cœur ! Acceptes, acceptes de me revoir !!! Sans préjugés sur la suite : je ne sauterais pas dessus !!!! Et si cela ne va pas, si cela n’accroche pas, tant pis pour moi ! De toute manière, cela ne pourra pas être pire pour moi, qu’aujourd’hui. Que risquerais-tu, toi, à tester cela ?

Je ressens toujours profondément que toi et moi, cela pourrait être une grande et belle histoire, pour moi, pour toi, pendant de nombreuses années. Et quand je serais vraiment trop vieux pour toi, la nature de notre relation changerait doucement. Je connais un couple comme ça. Elle a 52 ans aujourd’hui, et lui 65 ans. Ils sont toujours très proches. Autrement. Les choses ont commencé à changer entre eux il y a un peu plus d’un an....

Si tu n’as pas de copain, je suis libre et tu es libre. On s’est aimé. Je t’aime toujours. Tu m’as aimé d’amour (je le crois profondément). J’ai commis des tonnes d’erreurs, oui, dix mille fois oui !!!!!! Accordes moi l’occasion de te tenter de te montrer qu’aujourd’hui je saurais être à la hauteur de l’amour que je te porte, et de tes attentes.

Tu vois, je doute sérieusement de retrouver à Nancy un boulot qui correspond à…. Pour toi, pour être avec toi, j’accepterais le cœur joyeux de prendre n’importe quel boulot. Un détail ? Peut-être.
Pour toi, je ne vois pas ce que tu pourrais me demander honnêtement et que je ne tenterais pas « à fond » de faire, et avec un succès à la clef !!!

Que risques-tu ? J’affirme qu’un bonheur commun est là à portée de nos mains, si tu le voulais bien. Es-tu heureuse à ce point que tu ne veuilles pas tenter « ‘cette chance », même si à tes yeux, les chances de ce succès te semblent infimes ?

Je t’aime. Et je crains bien que ce soit « pour la vie » ! Je t’embrasse.

jeudi 23 novembre 2017

Malheureux, détruit et devenu vieux

Malheureux, détruit et devenu vieux ; c'est ainsi que je me sens.
J'ai l'impression d'avoir pris plus de 10 ans, en moins de 4 ans !

J'échoue à faire droit, pour que ma vie aille mieux, pour sortir de l'ornière, pour arrêter de me torturer avec tout ce que j'ai fait de travers et qu'il est trop tard, trop tard, trop tard, n'est-ce pas, pour rattraper.

De toutes les erreurs que j'ai commises dans ma vie, celle de ne pas avoir su faire ce qu'il fallait pour conserver ton amour, celles qui m'ont conduit à la perte de ton amour, sont celles que je regrette le plus, et le plus amèrement.

Le chemin de l'enfer que je me suis fait en ne faisant pas ce qu'il aurait fallu que je fasse pour conserver ton amour, en faisant ce qu'il n'aurait pas fallu que je fasse pour conserver ton amour était pourtant pavé des meilleures intentions, à l'égard de mes enfants, aussi à ton égard et à celui des tes propres enfants. Je l'ai déjà écrit ici sans doute plusieurs fois. Mais crois-moi, c'est vrai, c'est vraiment vrai. Et cela en est pour moi d'autant plus douloureux de m'être planté comme je me suis planté, de ne pas avoir su percevoir ce qui était vraiment important, primordial, "urgent".

Je n'ai pas su voir et entendre tes signaux d'alertes. Et je n'arrive pas à ne pas me dire que si ils avaient été plus forts, peut-être que j'aurais compris, et mieux su faire. Et peut-être qu'alors aujourd'hui...

Je te souhaite pleins de bonnes choses, en regrettant amèrement de ne pas avoir su devenir une source durable de bonheur pour toi, à l'époque où la vie m'offrait cette possibilité

Si seulement tu pouvais entrouvrir la porte pour me donner à nouveau cette possibilité !

A coup sûr, je deviendrai heureux, je me reconstruirai en un éclair, et je rajeunirai ! 

jeudi 16 novembre 2017

Ce matin

Étranglé d'angoisses, étouffé de lassitude.
Sensation de ne plus être, de glissades en glissades, d’échecs en échecs, que le coté sombre de moi-même.
J'ai peur, immensément peur.

Et toi, comment vas-tu ? Je me demande comment tu vas.

Si tu lis ceci, ne me juges pas trop sévèrement, à défaut de pouvoir m'aider à retrouver de l'allant.

Bonne suite de journée à toi et à tes enfants.

dimanche 12 novembre 2017

Bonne nuit

Bonne nuit. Beaux rêves, même si tu ne te souviens toujours jamais de tes rêves nocturnes.

Tristesse, profonde tristesse

Réussirais-je jamais à guérir de ne pas avoir su garder ton amour ?
Réussirais-je jamais à guérir de ne pas avoir su reconquérir ton amour, en particulier depuis que je suis revenu habiter.... à quelques kilomètres de toi ? J'étais plein d'espoir en faisant cela ! Ces espoirs là ont beaucoup, beaucoup comptés dans cette décision.
Réussirais-je jamais à guérir de ne pas savoir comment reconquérir ton amour, quoi faire pour reconquérir ton amour si jamais cela était possible ? Mais cela est-il seulement possible ? Tout et tous me disent que "Non !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!". Et en moi pourtant, je n'arrive pas à me détacher.
Réussirais-je jamais à guérir de t'avoir dégouté de moi au point où je t'ai dégouté de moi ?
Sensation d'avoir gâché ma vie, et par dessus tout, d'avoir gâché l'amour qui nous unissait.
Tu vois, je crois que si je n'avais pas gâché notre histoire, je réussirai à me "pardonner" tout le reste.
Je ressens cet échec là comme le pire de tous, celui qui me fait le plus mal.
Ce qui fait cela, je crois, c'est que ce bonheur là qui pourrait être le notre serait là si j'avais su garder ton amour, ou si j'avais su reconquérir ton amour, ou si reconquérir ton amour était encore possible et que je sache comment faire.
Mais il faudrait sans doute que tu sois vachement désespéré, mis à mal par je ne sais quoi, ne plus savoir à quel saint te vouer pour m'appeler.

Tu me manques tellement que je réussirais, je pense, à me "contenter" de ton amitié. Combler ce vide de te voir, de t'entendre, ce vide ne ne plus être, d'une manière ou d'une autre, quelqu'un qui compte pour toi.

Tristesse, tristesse profonde, tristesse à l'instant, à l'instant au moins, à préférer si c'était possible de ne plus être plutôt que de ressentir cela !

Mais non, je ne vais pas me suicider. Je me dois à beaucoup trop de personnes et ce serait une insulte à tous ceux qui perdent la vie alors qu'ils aimeraient tant la conserver. Et peut-être, peut-être même, réussirais-je un jour à guérir !

Mais réussirais-je jamais à guérir ?



Qu'est-ce que j'aimerais faire l'amour avec toi sur cette musique ! Qu'est-ce que j'aimerais au moins ne serait-ce que danser avec toi sur cette musique !!!

Tristesse, tristesse profonde, profonde tristesse.

Tu me manques S. ! Tu me manques. Tu me manques toujours terriblement.

Lorsque j'ai commencé à tomber profond dans cette "tristesse, profonde tristesse" , il était environ 18h30, au retour de la maison de retraite. Quelqu'un de France s'est connecté à environ cette heure-là. Était-ce toi ? Était-ce  un hasard ?

vendredi 10 novembre 2017

Cette nuit encore

Cette nuit encore, j'ai rêvé de toi, de nous !
J'ai eu envie de te l'écrire ici au réveil.
Et puis, je me suis dis "à quoi bon écrire encore cela ici ?!"
Et puis, maintenant je me dis "à quoi bon NE PAS écrire encore cela ici ?!"
Alors je l'écris.

C'était très différent du rêve d'avant hier.
C'était euphorie, euphorie de retrouvailles parsemées de parties de grandes rigolages entre deux étreintes. Au point où à un moment donné, on s'est dit "on va finir par se pisser dessus !!!"
On plaisantait entre autres de l'outrage du temps des années qui avaient passé sur nos corps et nos visage.
Moi mes cheveux qui tombent et plus gris que jamais, les rides et les cernes qui se creusent...
Toi, dans ce rêve incongru, tu avais chopé un grand poil sur un grain de beauté sur ta joue gauche. Et tu ne t'étais pas épilé les jambes depuis un certain temps.

Et pour autant, on s'aimait, on s'aimait, on s'aimait ; tu m'aimais à nouveau !! Et moi, j'étais toujours aussi dingue de toi que je le suis.

C'était un beau rêve, un beau rêve, un beau rêve.

mercredi 8 novembre 2017

Encore rêvé de toi

Encore rêvé de toi cette nuit.
C'est confus maintenant dans ma tête ce qu'il me reste de ce rêve. Cela s'effiloche, déjà plm aucune image précise.
Impression que c'était concentré sur les moments de tendresse et de joie partagée. Il n'y avait pas d'ébats, pas de galipettes dans ce rêve. Juste des moments de vie "en société". Manque !

Je te souhaite une bonne journée.
Je t'espère en forme.

Moi, sur ce registre, depuis maintenant une bonne semaine, du sang dans les sels, tous les matins.
Je n'arrive pas à me décider à aller consulter.C'est stupide et dangereux, je sais. Et pour autant,  je n'arrive pas à me décider à aller consulter.

samedi 4 novembre 2017

Halloween le weekend dernier, la « fête à Neuneu » ce weekend





Bonjour S,

Avant tout autre chose, je t’espère en bonne santé.

Halloween le weekend dernier…. Dans les rues de N., et j’en ai vu quelques-uns dans celles la V. il y a eu les gamins déguisés. Cela m’a replongé dans les affres de 2014, quand revenant de Paris, j’avais vu des mômes dans les rues de V et essayé de voir si je ne voyais pas K. et / ou E.  Et je crois bien t’avoir envoyé un message après.
Ce weekend,  « fête foraine à N. »... Là aussi, replongée dans le mois de Novembre 2014, où je rêvais de pouvoir faire un tir à la carabine avec K. Et t’avais inondé de messages, et  téléphoné à K. Dernière fois où j’ai osé l’appeler…

Plus de 3 ans après ta décision de rupture, j'en suis encore là ? Manifestement, oui.

Et cela, oui, me fends toujours le cœur d’avoir été coupé de tes enfants comme je l’ai été. Tu as cru que je voulais les instrumentaliser, que je voulais occuper une place que tu jugeais trop grande dans leur vie, surement aussi que cela compliquerait la possibilité d’un nouvel homme dans ta vie, et que ... que sais-je encore
Je t'assure : j'aurais su ne pas prendre beaucoup de place, ne pas prendre trop de place, rester à la place qui, je pense, aurait pu m'être accordé.
Mais je n’ai pas su gérer tes refus, et tu n’as pas su gérer mes insistances, de la manière qu’il aurait fallu que nous sachions gérer tout ça pour qu’un petit lien positif se maintienne entre tes enfants et moi. Quel dommage pour moi encore aujourd’hui !  Pour eux, à l’époque aussi, je pense. Pour eux, aujourd’hui, et demain, et après-demain, je ne saurais dire. Je ne saurais dire si cela aura été dommageable ou pas.
Ne crois-tu pas toi, qu'il aurait été possible, pour moi, comme pour toi,  de faire autrement que ce qui a été fait, de gérer cela de meilleure manière ? Ne vois-tu aujourd'hui encore que des fautes de mon coté, et aucune erreur du tien ? Etc. J'aurais aimé que nous réussissions prendre une autre voie que celle qui a été prise, une voie qui n'aurait pas tout brisé entre tes enfants et moi.

T’écrire ceci témoigne bien entendu que je ne suis pas guéri de cette blessur, ni de la blessure de la perte de ton amour. Le serais-je jamais, d'ailleurs ?!

Les deux histoires que j’ai tentées d’entreprendre par le biais de Badoo ont échouées. La manière dont notre histoire me hante n’y est pas pour rien, il me semble...

Je repense à la chanson « Au-dessous de la ceinture » et à ce que tu m’avais dit la première fois où tu me l’avais donné à écouter « C’était moi avant ». Elle me cause aujourd’hui cette chanson comme elle ne m’a jamais causé !!  Ne rechercher que des plans cul parce que je ne suis au fond de mon cœur réellement disponible que pour cela vis-à-vis de tout autre que toi ? Est-cela mon avenir ? Cette chanson, est-ce moi demain ?

C’est terrible de continuer à aimer, de continuer à t’aimer, sans aucun retour !

D’un côté, toujours cette certitude que nous pourrions être heureux ensemble, que tu pourrais me rendre heureux, que je pourrais te rendre heureuse, cette immense certitude qui reste inscrite, indélébile, indéfectible, en moi.
De l’autre, ton rejet total de moi.
Entre les deux (si je puis dire !), moi, écartelé, déchiré, n’arrivant toujours pas à me reconstruire véritablement.

Le chômage ne m’aide pas. Le boulot avait sur moi ce mérite d’occuper facilement mon esprit. Au chômage, te chasser de mon esprit, avec tous mes  rêves échoués  qui vont avec,  me redemande beaucoup, beaucoup plus d’efforts.

Toujours cette évidence : tout serait si simple si…. Mais non, tu ne le ressens pas ainsi.

Et puis par ailleurs, cette envie de pouvoir construire une autre relation avec toi. Une envie « par défaut », sans aucun doute. Pour autant bien réelle et totalement disjointe de l’utopie de pouvoir reconquérir ton amour. S., tu ne veux pas prendre des cours de tango les mardis soir à M. ? Ou tenter une balade avec moi, un resto, ou je ne sais pas quoi ? Et voir si c’est un chemin empruntable ? N’as plus jamais en toi, nulle part en toi, à aucun, aucun moment, l’envie de partager quoi que ce soit avec moi ?

J’ai été à des concerts NJP plusieurs fois avec l’une. J’ai marché cet APM avec une autre.  Ce soir, je vais manger une pizza avec une 3ème. On s’appelle régulièrement avec une 4ème.  Les cours de tango, c’est avec une 5ème.  Dans chaque cas, des liens d’amitié se sont construit. Qu’est-ce qui fait qu’avec toi, ce ne serait pas possible ?

Écrire  tout cela ici, t’écrire tout cela ici, me fait à la fois du bien et du mal. Peut-être du bien sur le moment et du mal sur la durée, d’entretenir ainsi un « lien »... Mais je n'arrive pas à faire autrement.

Et je me demande ce que cela te fait à toi si tu lis toujours tout cela que je t'écris ici, de lire toujours tout cela que je t'écris ici.

Je t’aime toujours. Si un jour….

Je te souhaite une bonne soirée, y compris si elle se déroule avec ton copain. J’espère aussi que tous tes proches vont bien.

Si un jour tu as besoin de quoi que ce soit que je puisse t'apporter (hormis donc le fait de t'oublier, etc.), n'hésites pas : je serais toujours là, tant que je serais en vie et valide, pour toi et tes enfants.