Aujourd'hui, j’ai vu E. C'était aux environs de 17h00 devant l’Inter.
J’ai vu
E. Content de la voir. Elle aussi, il m'a semblé, contente de me voir. On a un
peu parlé
Quel dommage que tu lui interdises d’échanger avec moi, sur le net,
par tel, ou que l’on se voit de temps et temps, autrement que par hasard.
Vraiment, crois-tu que cela lui ferait du mal ? Je ne crois pas. Je saurais
me tenir à son égard si je pouvais la voir de temps en temps, échanger avec
elle de temps en temps, dans des conditions NORMALES !!! C’est triste que tu en
doutes. Je trouve aussi que c’est moche que tu en doutes...
Ça a été plus fort que moi (les mots sont sortis de ma
bouche alors que je me disais « non,
ne demandes pas ça, bordel, pfff ! »), je lui ai demandé : « il est sympa le copain de votre mère ? ».
Elle m’a répondu : « Elle n’a pas de copain, maman !». Ma gorge
s’est nouée. Incrédule.
Qui croire ? Elle ? Toi ? Tu t'es moqué de moi au téléphone . C'est la copine qui était avec toi qui t'as suggéré de me dire cela ? E. était, je le
crois très fort, manifestement sincère. Si tu as un copain, tu le caches
super bien à E. ! Et j’imagine, sans doute aussi à K. C’est moi qui
entraine cela ? La crainte de répéter le scénario ? Tristesse à la pensée de cette possibilité.
Si tu n’as pas de copain, si tu vis à nouveau les choses comme dans la
chanson… quel crève-cœur ! Acceptes, acceptes de me revoir !!! Sans
préjugés sur la suite : je ne sauterais pas dessus !!!! Et si cela ne
va pas, si cela n’accroche pas, tant pis pour moi ! De toute manière, cela
ne pourra pas être pire pour moi, qu’aujourd’hui. Que risquerais-tu, toi, à tester cela ?
Je ressens toujours profondément que toi et moi, cela
pourrait être une grande et belle histoire, pour moi, pour toi, pendant de
nombreuses années. Et quand je serais vraiment trop vieux pour toi, la nature
de notre relation changerait doucement. Je connais un couple comme ça. Elle a
52 ans aujourd’hui, et lui 65 ans. Ils sont toujours très proches. Autrement.
Les choses ont commencé à changer entre eux il y a un peu plus d’un an....
Si tu n’as pas de copain, je suis libre et tu es libre. On s’est
aimé. Je t’aime toujours. Tu m’as aimé d’amour (je le crois profondément). J’ai
commis des tonnes d’erreurs, oui, dix mille fois oui !!!!!! Accordes moi l’occasion
de te tenter de te montrer qu’aujourd’hui je saurais être à la hauteur de l’amour
que je te porte, et de tes attentes.
Tu vois, je doute sérieusement de retrouver à Nancy un
boulot qui correspond à…. Pour toi, pour être avec toi, j’accepterais le cœur joyeux
de prendre n’importe quel boulot. Un détail ? Peut-être.
Pour toi, je ne vois pas ce que tu pourrais me demander honnêtement
et que je ne tenterais pas « à fond »
de faire, et avec un succès à la clef !!!
Que risques-tu ? J’affirme qu’un bonheur commun est là
à portée de nos mains, si tu le voulais bien. Es-tu heureuse à ce point que tu
ne veuilles pas tenter « ‘cette chance », même si à tes yeux, les
chances de ce succès te semblent infimes ?
Je t’aime. Et je crains bien que ce soit « pour la vie » ! Je t’embrasse.