dimanche 12 juin 2016

Bonne semaine à venir (MAJ)

La semaine de ton anniversaire s’achève. Je me demande si tu auras passé une bonne semaine. Si tu as lu mes trois post publiés depuis jeudi, tu sais que pour moi ce fut assez horrible. Si tu as lu ces post, j'espère que cela ne t'a pas gâché de gros moments.

Cela aurait-il été moins affreux pour moi si j'avais perçu  un signe de compassion à mon égard de ta part ? Je crois que oui.  J’ai mal de la perte de ton amour ; mais je souffre aussi terriblement des manières dont tu as rejeté la plupart de mes sollicitations depuis ta décision de rupture. J'ai mille torts, je te l'accorde ! Mais sans t'en rendre compte sans doute, tu as souvent tiré sur l'ambulance. A chacun de mes espoirs d'être entendu déçu, cela a été un couteau remué dans mes plaies.

Tu m'as dit la dernière fois que tu es venu à N. un truc du genre : "Et ce n'est pas possible d'être gentil avec toi car sinon tu vas te faire des illusions". Je crois que tu aurais pu être (que tu pourrais être ?) plus gentille avec moi, pour reprendre l'expression que tu as employée, sans pour autant me bercer d'illusions.

Je n’écris pas cela pour te faire mal. Oui, je ne vais pas bien ; mais, non, je ne suis pas devenu un psychopathe. Écrire ce qui précède, c'est un appel une fois de plus à un changement dans la manière dont tu réponds à mon mal-être. Je voudrais que tu acceptes de me parler, de m’entendre, de m’écouter, de me répondre, face à face.

Si tu m’accordais cela, je ne me dirais pas que c’est une victoire de ma part. J’aurais juste l’espoir que cela m’aide à sortir de l’ornière. Espoir insensé ? Je ne crois pas. Est-ce insensé de de ne pas percevoir cet espoir comme insensé ? Je ne sais pas. Je ne sais plus rien.

Bonne semaine à toi pour la semaine qui va démarrer. Bonne semaine aussi à K. et à E.

Contradictoire d'avoir écris ce que j'ai écrit et de te souhaiter une bonne semaine ?  Je ne sais pas. Je ne sais plus rien.

J'ai écris ici il n'y a pas si longtemps que je m'étais habitué à ce que tu ne lises plus ce que j'écrivais ici. Ce n'est plus le cas ! Je me suis réhabitué à l'idée que tu lises. Et j'ai à nouveau du mal avec l'idée que tu ne lises plus. C'est pathétique, non ?

Peut-être l'ai-je déjà écrit ici : je te demande pardon de ne pas avoir réussi à gérer comme il aurait fallu ta décision de rupture, et tout ce qui a suivi ; je te demande pardon pour le mal que cela t'as fait et le mal que cela te fait peut-être encore. Je veux réussir à m'en sortir. Je peine.

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