Il le faut bien puisque je ne cesse de me heurter à un mur aujourd'hui manifestement infranchissable et me prendre, me déchirer dans les fils barbelés qui l'entoure. Et à faire du mal à....
Un jour peut-être cependant tu commenceras à réaliser que je ne me suis acharné, que je n'ai vraiment dérapé, qu'après que tu aies construit ce mur.
Un jour peut-être cependant tu prendras conscience que dans les semaines et les mois qui ont précédés ta décision de rupture j'ai passé plus de temps avec tes enfants qu'avec les miens, et que oui, je n'ai pas su dans ces conditions, ne pas développer des sentiments sincères et profonds à leur égard.
Démesurés, semblent-ils manifestement, à tes yeux et à ceux de tes proches.
Ou alors, vous croyez que je ne suis pas sincère ; que tout cela, ce n'est que du bluff ; qu'à travers eux, c'est toi que je vise !
Un jour, en septembre 2014, je crois, tu m'as fait remarquer que "avant, tu n'envoyais pas de ce SMS à K. ...". Je le voyais régulièrement. Tu me donnais de ses nouvelles, de leurs nouvelles à lui et à sa sœur pratiquement tous les soirs. Parfois, quand c'était. E. qui décrochait, K. me récriait un petit mot gentil, E. me passait le bonsoir de K., me disait un petit mot sur lui, sur eux. Ne crois pas que je ne suis pas sincère. Ne crois pas que je les instrumentalise odieusement.
Simplement, je n'ai pas su les aimer "au rabais" ! Rien à voir avec l'idée de prendre la place du père. M'as-tu jamais vu tenter cela ?!! Et le fait que j'ai eu l'impression de ne plus rien représenter en tant que moi même pour tes proches sinon un boulet accroché à tes basques n'a rien changé à mes sentiments à l'égard de K. et de E..
A ce propos : pas un seul coup de fil spontané d'aucun d'entre eux dans les jours, les semaines, les mois qui ont suivi. Normal peut-être, mais je me suis profondément senti humilié, de ressentir que je n'avais jamais été pour eux que le "rôle" : ton copain. Et que donc, dans la foulée de ta décision de rupture, je n'étais plus que mon nouveau rôle : "un ex" qui ne doit pas trop compter sur les "tu seras toujours le bienvenu".
Quand on est vraiment "tu seras toujours le bienvenu", et que l'on commence à déconner, les portes, elles s'ouvrent pour aider, ou elles se ferment pour enterrer ?
Dés que j'ai commencer "à faire des vagues", j'ai été gentiment ; mais chaudement inviter à prendre le large vis à vis de...tous. Pas seulement de toi ; mais de tous tes proches ! Normal, peut-être ; mais très blessant. Je sais, je me répète encore une fois !
Oui, je n'ai pas été câblé pour comprendre que ta décision de rupture et ma difficulté à la vivre, devait entrainer de manière légitime, normal, et assez abrupte (cf nos échanges sur septembre /novembre 2014), la fin de toutes relations entre moi et K. et de E.
Et oui, la manière dont tu t'es braquée par rapport à mes difficultés à me tenir à la distance que tu voulais placer entre toi et moi, et K. et E. et moi, t'as fait construire ce mur qui m'a fait.... péter bien des plombs. Si tu avais su /pu répondre positivement à mes premières sollicitations, sans doute toute l'histoire de ces mois écoulés depuis, aurait été différente. Aussi aux secondes, insistantes (la fête à N., le paquet de bonbons que j'avais amené et finalement posé sur ta voiture). Mais tu devais être trop en colère. Et quand tu es en colère... Et que...combien alors y'a-t-il eu autour de toi à cette époque de personnes pour tenter d'apaiser, plutôt que de jeter de l'huile sur le feu ? Je serais curieux de le savoir !
Pour essayer de mettre du sens là-dedans, je me dis (et on m'y aide) que tu crois, que vous croyez, toi et à tes proches, que le maintien d'une relation entre et moi et eux ne serait pas bon pour eux, pour leur équilibre. Brouillage de repères ? Risque de rejet vis à vis d'un autre homme qui pourrait (ou est ) rentré dans ta vie et pourrait devenir ce beau père officiel que.... ? Risque d'incompréhension / de réprobation (d'incompréhension / de réprobation persistante ?) de leur part à ton égard d'avoir mis fin à notre relation ? Que sais-je encore, que tu penses, que tes proches pensent, que la société entière pense et que je peine à concevoir ? J'ai en tête de ta part ou de ta sœur des "Kentin ne sait plus quoi te répondre !", "Laches le !", "TU VAS le rendre fou !!". N'est-ce pas le mur qui a engendré ces moments-là ?
Oui, je pense que ce mur est triste, moche, et dommageable, non seulement pour moi ; mais aussi pour K. et E. Mais, bon , si j'ai bien compris, faut que je fasse avec, puisque je suis impuissant à faire partager ce en quoi il me semble absurde et pas bon.
Un jour peut-être tu percevras autrement. Après tout, même le mur de Berlin, un jour a fini par tomber ! Mais si cela n'arrive pas, il
Sans rancune. Avec de la tristesse à effacer, de l'amertume à oublier ; mais sans véritable rancune. Mes meilleurs vœux de bonheur à vous trois, pour les jours, les semaines, les mois, les années à venir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire