dimanche 14 juin 2015

Fait gaffe... (maj 3)

Manque de toi, manque de ton amour....
Cela, je dois l'accepter. Inéluctable, sans ton amour.
Manque de toute relation avec K. et E. ....
Non, je ne prends pas "en otage" qui que ce soit, quoi que ce soit en écrivant cela, en te répétant, ressassant sans cesse cela !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Ce manque là n'est pas inéluctable. Il est le fruit que d'un ou plusieurs gros travers de toi.
Ça se combat, ça se gère, ça se dépasse les travers !! En tous cas, on peut lutter contre !!!

Je lutte contre les miens.....
Toi, perçois-tu le coté dépassable de cette privation de toute relation avec K. et E. ?
Ou, sinon, ne peux-tu vraiment pas m'expliquer, me faire comprendre, comprendre, comprendre en quoi cette privation, est justifiée, juste  et bien. Ou pour le moins, justifiée,  ou juste, ou bien... A minima, n'est pas injuste, injustifiée et mal....

Un jour tu m'as dit "fait gaffe à l'Amour".
Toi, S., fait gaffe à tes désamours !!!!! Fait gaffe à la manière dont tu conduit  tes désamours !!!

Ne perçois-tu vraiment pas les "pouvoirs / effets" destructeurs que peuvent avoir tes manières de faire (et  de ne pas faire) sur ce registre ?

Certes, tu n'es pas responsable de la manière dont on reçoit les choses (dont j'ai reçu, et continue de recevoir ces choses....) !!

 Mais quand tu sais la manière dont on peut les recevoir, quelle responsabilité as-tu vis à vis de la manière dont tu tiens, ou ne tiens pas compte, ou ne tiens pas assez compte,  et ne luttes pas, ou ne luttes pas assez, ou ne luttes pas de bonne(s) manière(s) contre les dévastations occasionnées ?

Ce soir, je me demande : combien d'hommes dans ta vie, avant moi, blessés comme je le suis, par tes manières de faire ?
Vis à vis de leur relation avec tes enfants, aucun je pense, a minima avant moi.  Pour le reste... ? Quelques uns de tes amants / amours passés évoqués légèrement par toi me reviennent à l'esprit. Ont-ils, d'une manière ou d'une autre, autant "morfler" que moi ??? Oui / non ? Je pense aussi au père de tes enfants. Tellement décrit en noir, par toi, ta mère, ton père.... Et je me demande : "Tiens, lui, qu'est-ce qu'il a subi ?" Sommes nous tous, tes ex, si "noirs", et toi, si "blanche" que le disent "les histoires officielles", celles qui se racontent, j'imagine, chez tes parents....

Pourquoi cette part d'ombre en toi, tellement lumineuse par ailleurs ????!!!!

Et aujourd'hui ? Dans cette première année "d'après moi /nous" ?

Et demain ? Et après demain ?

Un jour tu m'as dit "fait gaffe à l'Amour". Oui, la manière dont j'ai mal conduit mes amours a fait mal, à toi, et à d'autres, plusieurs fois, avant toi. J'en ai conscience ; je le perçois. Non sans gène.

Et le fera peut-être encore mal.  J'en ai conscience ; je le perçois aussi. Avec appréhension et quelque forme de honte . Voilà pour moi.

Et toi ?

Toi, S., fait gaffe à tes désamours !!!!!

Fais gaffe aux effets destructeurs des manières dont tu conduits tes désamours  !

Tu sais, prévenir à l'avance "tu sais, si un jour cela ne va pas plus, je mets le clignotant, et je quitte la route sans crier garre [et je m'évertue à t'effacer totalement de ma vie, NDLR] ..." ne suffit pas à éviter les dégâts.

Cela ne suffit pas à éviter les dégâts, tellement, je pense, nul ne peut croire, avant de le prendre en pleine gueule, que tu puisses te conduire de manière aussi inappropriée, aussi inadéquate, aussi méprisante, à la fois pour l'autre, et ce qui a été.

Et les ressentis de tes enfants ? J'écris "Et les ressentis de tes enfants ?", avec un point d'interrogation. C'est dans ma tête une vraie question à laquelle  je n'ai pas la réponse. Toi seule, et K. et E., et vos proches, peuvent aujourd'hui avoir la réponse à cette question. La fuir ou pas. Y répondre en votre fort intérieur, en toute honnêteté, ou pas. Toi, bien entendu, au  premier rang.

Chiche de m'inviter à un "apéro vendredi soir" pour qu'on en cause avec K. et E. ?!  Même pas cap', hein ! Ok, c'est un peu salaud de t'écrire cela....

Mais, si je t'en crois, et si je crois les quelques échanges des douze derniers mois que j'ai,pu avoir avec ta sœur ou ta mère, tout le monde assure, a minima, en creux, que je ne leur manque aucunement. Peut-être. A un endroit donné, avec du mal ; mais à un endroit donné, quant même, c'est vrai, je le souhaite sans doute quelque part au fond de moi  -de manière égoïste ou égocentrique, ou juste humaine, je ne sais  - leur manquer., au moins un peu.... Mais, non ! C'est moche ce souhait. En tout cas, qu'ils aillent quant même bien (quant même.....) ! C'est tout le mal que je leur souhaite.

Parfum de schizophrénie : j'ai tellement mal de ne plus les voir, que je peine à imaginer que je ne leur manque aucunement. Et ailleurs, je souhaite ne pas leur manquer, qu'ils aillent bien, sans échange, poursuite explicite, de l'affection qu'il y avait entre moi et eux.

 Je ne parle pas de "E., le copain de leur mère" ; mais de "moi, E. qui les serrait dans mes bras, qui les embrassait, qui jouait avec eux, qui plaisantait avec eux, qui les aimait..., qui... blablablabla"

S., fait gaffe à tes désamours !!!!! Au moins pour les prochaines victimes, à défaut de réviser tes comportements à mon égard.

Évidement, n'hésites pas à m'appeler ou à m'écrire, quand tu veux, qu'on en cause !!! 

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