vendredi 26 juin 2015

Comment... (maj)

Comment va K. ?
Comment va E. ?
Comment vas-tu, toi ?

J'espère que K. et E. vont bien !
Et, ce soir, je n'arrive pas à écrire "J'espère que toi aussi tu vas bien !", en le pensant comme je le pense pour K. et E....

Cela passera peut-être ; cela passera sans doute ; cela passera, je l'espère !

Je n'en trouve pas moins infiniment triste (dans la juxtaposition de mes ressentis de ce soir  avec la force de nos anciens  "je t'aime." - en tous cas, au moins des miens !!!) que la conjonction de nos manières de faire et de nos ressentis, me conduise à ce genre d'émotions.

Qu'est-ce qui est le plus "de travers" ? Mes manières de faire et mes ressentis ? Tes manières de faire et tes ressentis ?

Ne te trompes pas : je ne parle pas là de nos sentiments : mon amour persistant (inébranlable ?) et  ton désamour. Mais de ce qui les accompagne ; de ce qu'ils ont engendré en nous, dans notre relation, à travers leur confrontation.

Soit dit en passant, je crois aussi percevoir, comprendre, de "mieux en mieux" ce qui, dans mes manières de faire / de ne pas faire, mes manières de dire / de ne pas dire, mes manières de plomber la joie du présent sans avoir réussi à continuer à te  faire ressentir que c'est "pour les joies de demain" a engendré ton désamour. Manifestement, tu t'es dit, tu as ressenti,  que c'était moi tout entier, et et que ce n'était pas réparable !

Je persiste à penser que tu t'es trompé, que c'était réparable, et que,  merde, c'est trop con que compte tenu de mes limites, tu n'as pas trouvé les bonnes manières de faire pour m'amener, m'aider à corriger, dépasser cela. Tu penses peut-être avoir tout fait pour ; j'ai pas vu. Tu penses peut-être que cela aurait été peine perdue ; je ne le crois pas. Je crois en revanche, dur comme fer, tu le sais bien, que c'est un énorme gâchis, et que c'est trop con. Je reviendrai peut-être un jour là-dessus, ou pas.Le cas échéant, ça s’appellera : "Toi aussi, fait gaffe à l'amour !".

 Ce soir, je ne sais si je t’écrirai cela.

En attendant, en résumé,... la force de nos anciens  "je t'aime." ne méritait-elle pas autre chose ? J'ai merdé. Tu as aussi merdé, en amont de ta décision de rupture en laissant les choses pourrir. C'est en tout cas ce que je pense. A tort, ou à raison de ma part, concernant ce "tu as merdé [aussi]" que j'affirme.

Te diras-tu, à cet instant de ta lecture (je pense que tu liras ce post !) que je suis vraiment complétement "barge" ? Je ne sais. Peut-être. Et je me dis, à cet instant de mon écriture, que si u penses cela, à l'instant de ta lecture, ce sera un bon échappatoire, pour toi, une bonne manière de ne pas assumer. Je peux me tromper , bien entendu ; en fait, toi seule peut savoir ce qu'il en est vraiment.

Passons sur ce sujet de "l'avant" (aka, avant ta décision de rupture) !

J'exprimais donc à propos de "l'après" : qu'est-ce qui est le plus "de travers" ? Mes manières de faire et mes ressentis ? Tes manières de faire et tes ressentis ? C'est certain, j'ai pas tout fait des meilleures manières possibles ! Mais je crois, tout en ayant parfaitement conscience que je peux, là encore, me tromper, que sur ce terrain-là, tu me bas d'un tas de grandes longueurs !

Aussi, ce soir, je n'arrive pas à écrire "J'espère que toi aussi tu vas bien !", en le pensant comme je le pense pour K. et E....

 Et je trouve infiniment triste que TES (à tort ou à raison) manières de faire me conduisent à ce genre de ressentis, à ce genre d'émotions, chargées ce soir de rancœurs et d'amertumes.

Demain.... Demain  ? Ce sera quoi si les choses continuent ainsi (tes silences, tes interdictions....) ? Haine, indifférence, ignorance totale, mépris,dégout,  haine ? Je redoute la haine, si difficile ensuite à gommer.

Je repense à ces instants où nous étions enlacés "chez moi", à I.,  sur ces chansons d'antan chantées par P. Bruel. Avant de faire l'amour. D'une manière qui reste pour moi l'une des plus touchante doont j'ai fait l'amour. Tu t'en souviens aussi ? Je pense que tu t'en souviens aussi ! C t tellement beau (MOI en tout cas, je le ressens ainsi!). Peut-e^tre que toi aujourd'hui, cela te fais sourire (jaune) ou rire (de moquerie, sur le registre du Pfffff).

Moi, en tout cas, je trouve que c'est dingue  l'abime qui sépare ces moments-là d'aujourd'hui ! Pas toi ?  Je suis incrédule face à cette bascule. Elle me vrille la tête et les tripes tellement elle me désespère  de moi,  ou  (à travers toi et l'évolution de ma relation avec toi) du genre humain, ou (à travers toi et l'évolution de ma relation avec toi) des  relations entre les êtres humains, ou de moi avec les autres êtres humains - peut-être moi seul suis-je en cause. Et tout tes silences, toutes tes interdictions, me disent que tu penses qu'il en es ainsi.

SOS. Toi, tu vis cela comment ?! Purement et uniquement une auvaise pioche à travers moi, et je ne suis qu'un sale con, un point c'est tout ???

J'aimerai tellement savoir ce que tu en penses aujourd'hui ! J'aimerai tellement ne pas ressentir, à force de sensations de blessures, et de pas trouver autres choses pour survivre, cette non envie de t'écrire  "J'espère que toi aussi tu vas bien !".

J'aimerai tellement de plus ressentir cette envie de t'écrire que je n'ai pas envie de t'écrire  "J'espère que toi aussi tu vas bien !", par opposition à mes souhaits pour K. et E. J'aimerais tellement réussir à faire la part des choses, avec toi.

Moi, comment je vais ? L'état de ma relation avec toi mise à part, les absences de relations que tu m'imposes avec K. et E. mises à  part, les condamnations de ta famille et de ton entourage à mon égard (que je trouve injustes !) mises à part, les sensations, douloureuses et amères, que ta famille et ton entourage me renvoient que mes relations avec eux n'étaient  pas de vraies relations entre eux et moi ; mais juste des relations interchangeables entre eux et mon rôle (ton copain d'alors !) mis à part, l'échec du projet D. mis à part, mon prochain licenciement mis à part, mes problèmes de divorce et en liaison mes problèmes financier, mis à part, ça va....

Allez, je réussis au moins quant même à souhaiter que physiquement (ton bras, ton dos....) tu ailles bien !  Pour  le reste... oui, ce soir, j’assume cela l’estomac noué, j'aimerai fort, intensément, que tu culpabilises, et que cela te fasse ne pas te sentir bien,  te fasses  te senti mal, et que tu prennes (enfin ?) conscience des effets destructeurs à mon égard de tes manières de faire et de ne pas faire depuis ta décision de rupture.

J'aimerai, oui, à l'instant, que tu vois dans ta tête, ces cadeaux que tu n'as jamais voulu prendre, et que tu te dises en les voyant dans ta tête, oui, c'est vraiment con et dégueulasse, de ne pas les accepter, et de ne pas les donner, pour ceux destinés à K. et E. !!! Et que c'est in fine, aussi con et dégueulasse,de m'avoir rayé des contacts FB de K.

Bonne santé à toi, oui  !  Mais pas bonne nuit, ou pas bonne journée, en fonction du moment où tu liras ce post.

Oui, c'est peut-être dégueulasse ;  mais j'ai envie que tu te sentes mal vis à vis de toi même en lisant ce post !  Tu veux me faire "plaisir" ? Devant la glace de ta salle de bain, penses à ce post en te regardant dans cette glace  Penses aussi à ce que sont à ce jour tes manières de faire et de ne pas faire à mon égard depuis ta décision de rupture. Si, à partir de là, tu quittes cette posture avec un grand sourire et le cœur léger, c'est que vraiment je suis un sale con, ou que, quelque part, tu t'es comporté  en vraie salope ! Moi, je ne vois pas d'autres alternatives. Mais, of course, je peux me tromper.

Si, alors, dans ta salle de bain, en face de ta glace , dans un authentique mouvement d'introspection, une larme, ou ne serait-ce que l'ombre d'un larme coule sur l'une de tes joues, alors, peut-être, tout n'est pas perdu dans notre capacité à ne pas transformer définitivement nos "je t'aime" d'antan en d'immenses tas de boues putrides.

Si ce post te donnes envie de bouffer  je ne sais quelle saloperie... STOP !! Quoi qu'il soit, tu vaux mieux que cela !

Questions : Est-ce que je vaux mieux que la bouteille de vin que je viens de boire sans bouffer en écrivant ce post ? Ou,  est-ce que cette bouteille de vin que je viens de boire sans bouffer en écrivant ce post fait qu’aujourd’hui je mérite d'être noyé comme un chien galeux, comme un chien enragé ?

Une fois de plus. Une dernière fois ? SOS. Tu connais mes numéros de téléphone, les possibilités de me faire signe, de m’adresser des signes.

Blablabla....
Bon tout à K. et E.
Bonne santé à toi.
Pour le reste te concernant, ce soir, cette nuit, c'est  pfffffffffffffffffffff. Pff Pfff !!!
Tu ne me fends pas seulement le cœur ; mon âme aussi !






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