Il me semble que le fait que je vais me faire lourder dit à quel point, si jamais d'aucun pouvait en douter, je ne mentais pas en disant que c’était compliqué !
Naïvement, ou stupidement, ou aveuglément - les trois, en fait ! -, je pensais qu’à force d’efforts et d’investissements personnels, je viendrais à bout de cette complexité, que je franchirais ou éviterais toutes les embuches, que je vaincrais toutes les difficultés..... Par certains égards, symptôme d'un ego à certains endroits, démesuré ?
Deux mille dix à deux mille quatorze, et en particulier deux mille douze à deux milles quatorze (2015, aussi !), j’aurais sacrifié des pans entiers du présent d’hier pour une chimère de lendemains meilleurs !
Que tu le crois ou non, que tu en aies conscience ou non, dans ma tête, c’était pour des lendemains meilleurs, avec toi, avec vous. Aussi pour mes enfants, pour ma fille, bien entendu....
Autrement dit, pour l’ensemble ! Pour concilier ce qui dans ma tête me semblaient être les exigences de bons lendemains pour moi,, avec toi, avec toi et K. et E., en tenant compte de mes enfants, de ma fille en particulier.
"Ad hocing" que tout cela ? Je ne le pense pas : je me revois en parler à demi-mot avec ton père de ce futur dont je rêvais devant un reportage télé sur Paris. La perspective de l’échec en moins, je crois bien que je décrivais alors les mêmes choses qu’ici...Peut-être s'en souvient-il, lui aussi !
Je me suis trompé ; Dieu, que je me suis fourvoyé ! A part ma fille (et l’acquisition de quelques nouveaux savoirs faire professionnels, pfff), c’est dingue ce que j’aurais in fine perdu dans cette histoire : quelques pans de ma santé, du fric à travers toutes mes négligences collatérales, et surtout toi, toi et tes enfants, nos partages, votre amour. Peut-être même votre estime et votre respect !
Seule consolation : l’opportunité de rechercher et trouver, peut-être, un boulot sur Bar le Duc, Toul, Nancy, Epinal, plutôt que dans la région parisienne.
Quand je pense à toi et à ta décision de rupture en face de tout cela, je me demande : n’avais-tu pas compris, n’y as-tu pas cru, n’avais-tu pas assez confiance en moi, en nous, voyais-tu le mur arriver et as-tu choisi d’abandonner le navire qui prenait l’eau, était-ce trop, trop d’efforts, trop long, trop longs à attendre, pour toi ? Je me perds toujours en conjonctures et conjectures !
Un jour, un jour peut-être, me décriras-tu plus clairement (plus sincèrement ?) qu’à travers ce maigre « tes petits travers ne m’amusent t plus », toutes les choses que tu as ressenties et qui t’ont poussées vers la sortie. Tu sais, ce « tes petits travers ne m’amusent t plus », je le ressens toujours comme indigent et profondément destructeur me concernant, vu la manière dont ta décision de rupture m’a pulvérisée, façon camion de 35 t que tu reçois en pleine gueule, en qui te roule sur la panse.
Je ne t’en veux qu’à moitié, là-dessus. On dit que les chemins de l’enfer sont pavés de bonnes intentions. Ce maigre « tes petits travers ne m’amusent t plus » que tu m'as balancé eu guise d'explication partait peut-être d’une noble intention de me ménager. Tu ne pouvais sans doute pas prévoir qu'il deviendrait, et resterait des mois durant, et reste, aujourd’hui encore pour moi, un énorme pavé sur le chemin de mes enfers. Bref.
I'm still a loser! But, anyway, I hope that can change. Hopes, that's life, isn’t it?
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