J'espère sincèrement que K. et E. ont passé de bonnes vacances. Et une bonne rentrée pour leur dernière ligne droite avant l'été.
Impossible pour moi de ne pas penser à ces vacances là de l'an dernier, les dernières vacances passées avec vous.
Beaux souvenirs pour moi tout en ayant conscience aujourd'hui que pour toi il y avait déjà alors un sérieux malaise. Je revois ton effarement (ton désespoir ?) face au "coup" de tout mes courriers non ouverts, non traités,qui ont du en remettre une sacré couche dans ton "raz le bol" après l'épisode des caves, et celui de ta cuisine, pour laquelle je n''ai rien fait.
Je m'en veux ; je regrette ; blablabla.
Cela me semble tellement con d'avoir été aveugle. Je crois que si j'avais su, perçu notre amour en danger, cela m'aurait fait faire les nécessaires pour redresser la barre, le nécessaire pour conserver ton amour. C'est trop con que je n'ai rien vu venir ; c'est trop con que la seule manière ferme dont tu as régi, c'est plus tard, par la rupture. Je crois sincèrement qu'il aurait pu en être autrement. Blablabla.
C'est trop con aussi, je trouve, notre relation sado / maso actuelle. Si par mes mots je te fais aussi mal que ton silence me fait mal, qu'est-ce que je dois te faire mal !
Mes mots de colère, mes mots d'indignation sont ceux de mes douleurs engendrées par ta décision de rupture, développées par les remparts et les barbelés que tu as érigés entre toi et moi, entre tes enfants et moi. Ne me vois-tu pas me débattre et m'écorcher vif en leur sein ? Toujours incapable, impuissant à m'en sortir, pris au piège de nos incapacités respectives à faire autrement que comme l'on fait. Blablabla. Bref.
Bref. J'espère sincèrement que K. et E. ont passé de bonnes vacances.Et une bonne rentrée pour leur dernière ligne droite avant l'été. C'est dingue l'amour ! Tu ne m'aimes plus au point de me laisser m'écorcher vif au milieu des remparts et barbelés. Et moi je vous aime toujours au point de peut-être t’écorcher vive aussi à travers mes mots.
Je cherche une issue, vraiment. Cela serait aussi pratique pour moi que pour toi que je réussisse à ne plus souffrir de ne plus partager de relation d'amour avec vous (amour de couple avec toi, amour de "vous-n'êtes-pas-mes-enfants-mais-je vous-aime-pratiquement-comme-mes-propres-enfants", avec K. et E.). Je n’arrive pas, je n'arrive pas, je n'arrive pas.
Je m'efforce sincèrement de "te remplacer" . D'une certaine manière, K. et E. aussi. Clément, Benjamin, Valentin...Et vlan, cela tends à s'ajouter, pas à remplacer ! Rigoles pas, c'est pas drôle !
Bref. J'espère sincèrement que K. et E. ont passé de bonnes vacances. Et une bonne rentrée pour leur dernière ligne droite avant l'été. Le plus con, sans doute, c'est que je souhaite vraiment, profondément cela.
Aussi que toi, mis à part moi, tu ailles bien. Bonne nuit à toi. Le plus con, sans doute, c'est que ce soir je te souhaite également, vraiment, profondément cela. S'il existe une vie après la mort, et que l'on conserve par delà la mort notre individualité, ou ne serait-ce que le souvenir de notre individualité, et que l'on puisse "en causer", je suis vraiment curieux de ce qu'alors, on se racontera. Blablabla.
Bonne nuit à toi, vraiment, profondément. Bons vents aussi, pour les jours, les semaines, les mois, et les années à venir.
PS N'hésites jamais à m'appeler, si le cœur t'en dit. A n'importe quelle heure. N'importe quand. Aujourd'hui, demain, dans des lustres. Et n'hésites pas à croire que j''aimerai toujours K. et E. et que quelque part je t'aimerai toujours aussi. Car, c'est vrai ! Cela ne m'arrange pas ; mais mon amour de toi, mon amour d'eux est ainsi. A un moment donné, sans doute, toutefois, il sera trop tard pour "dans cette vie là"Dans ce que je ressens, ce n'est pas le cas aujourd'hui. Toi, tu m'as dit "plus jamais rien entre nous deux". J'aimerais que tu ressentes les choses différemment. Ce serait horrible que tu le ressentes différemment, trop tard. Blablabla. Bonne nuit à toi, vraiment, profondément. Bons vents aussi, pour les jours, les semaines, les mois, et les années à venir. Avec, ou sans, moi.
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