Tout d’abord, en dépit de tout, je veux te souhaiter la
meilleure fête d’anniversaire possible.
Et au delà de mon appel et de mes sms rageurs de cette nuit, je suis certain qu’à aucun moment tu n’aies agi
volontairement avec méchanceté à mon égard.
J’ai passé une partie la nuit à revisiter ce qui s’est passé
ces dernière semaines et, dans la foulée, mes comportements de ces trois
dernières années, à la recherche de ce qui a cloché.
Il me semble que dans ces dernières semaines, deux
faits ont pesé énormément.
D’une part tous les papiers que j’avais ramené à trier, et
qui sont autant de symboles cinglants de tout ce que je n’ai pas fait.
D’autre part, la semaine que j’ai passée avec mes enfants, les conditions dans laquelle je l'ai passé.
Et.... ...et j’ai l’impression de me rendre compte, de prendre
conscience avec un certain effroi, que pour paver des meilleures intentions qui soient (préserver mes
enfants, construire l’avenir dont je rêve), mon comportement, ces dernières
années, a un caractère maladif, terriblement maladif.
Un autre symbole éloquent est mon gaz, toujours
pas rétabli, ainsi que la manière, précaire, dont je suis installé à I. Évidement aussi, le fait que je ne sois toujours pas divorcé, avec toutes les interrogations
que cela peut engendrer « vu de l’extérieur ».
La perception que tu as de moi aujourd’hui et qui t’a
conduite à vouloir rompre : ce n’est pas moi ; c’est moi, malade !
Prise de conscience douloureuse. Je suis ou je vais guérir.
Rapidement. Tu le verras, ou tu le sauras, suivant la distance à laquelle tu
voudras bien te tenir.
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