jeudi 14 septembre 2017

...certains jours plus que d'autres

Il y a 10 jours, jour pour jour, j'ai écrit "cela est toujours très dur".
Je viens de rajouter "..." au titre de ce post du 04/09.
Pour que cela fasse avec le titre de celui-ci : "cela est toujours très dur...." "...certains jours plus que d'autres".
Si tu lis ce post, si un jour, tu lis ce post, tu l'auras deviné : ce 14/09/2017 fait partie de ces  "...certains jours plus que d'autres".
A quoi cela tient ? Je ne saurais le dire ; je n'arrive pas à le percevoir.

Je me demande quand tu liras ce post si tu le lis. Je me demande quand tu es venu sur ces pages pour la dernière fois. Et je me demande : si tu lis ce post peu de temps après que je l'ai écris, alors même que plusieurs jours durant avant tu n'es pas passé sur ces pages, qu'est-ce que cela signifie ?

Je continue de penser à toi, etc tous les jours ; il y a d-ce qui fait es moments où quand je pense à toi, j'ai l'impression que je traine aussi quelque part dans ton esprit. L'intensité de ce que je ressens peut-il engendrer cela ? Ma raison dit "non" ; un "bout de moi" voudrait clairement que ce soit "oui".

Tu m'as dit et redit que nous deux, c'est mort, et tout le monde me conjure de me rendre à cette évidence. Et pour autant je n'arrive toujours pas à passer à autre chose. Deux "pistes" sur Badoo, une à L où habitait JC, l'autre à T. Si seulement....

Qu''est qui fait que je n'arrive pas à faire le deuil ?  Quand un proche meurt, je sais que rien ni personne n'y peut rien. En quelques mois maintenant, depuis le décès de mon père, acceptation complète.

Concernant nous deux, il suffirait évidement que toi... Et quand je rapproche cela de ma certitude que nous pourrions être heureux ensemble, je peine toujours autant à me résigner au fait que tu ne perçoives pas cela, que tu ne ressentes pas cela.

Depuis ta décision de rupture, j'ai levé bien des obstacles objectifs que je n'ai pas su lever avant. Et pour le reste, je suis certain qu'avec ton soutien, je réussirai tellement je t'aime à vaincre tous mes démons qui ont participé à casser ton amour (à commencer par "2 de tension !") ; je réussirai à aller vite sur ce sur quoi tu souhaites que je sache aller vite. Et à prendre de la distance par rapport au boulot ; à accepter d'échouer dans le boulot ; à ne plus tenter de manière déraisonnable à me "refaire" une belle trajectoire professionnelle . Je crois avoir appris de mes erreurs. C'est ce qui fait ma certitude que nous pourrions être heureux ensemble.

Je sais bien, intellectuellement,  que quand les poissons sont morts au fond de l'aquarium, faute d'oxygène, on peut rajouter tout l'oxygène que l'on veut, ils ne ressuscitent pas pour autant. Je le conçois, intellectuellement.

Pour autant, émotionnellement, je n'arrive toujours pas à me résoudre au fait d'avoir tuer ainsi ton amour. Et que ce soit ainsi, sans appel. Et que je n'ai d'autre issue.

Tout, en dehors de moi, et toute ma raison, me disent que ne pas réussir à faire le deuil de ton amour, c'est me condamner à me continuer sentir malheureux ; c'est gaspiller les secondes, les minutes, les heures, les jours, les semaines, les mois, les quelques années (statistiquement, ça doit être de l'ordre de grandeur là !) qu'il me reste à vivre. Pour autant, je trébuche toujours là-dessus.

Fait chier ! Je t'aime toujours à la folie. Je n'arrive pas à en sortir ; quelle galère !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire