samedi 3 juin 2017

Est-ce un instant de lucidité ?



Ce qui fait que je suis toujours si insistant, trois ans après ???

Ce qui fait que je suis si insistant et que je ne me remets pas de notre rupture.... Je me dis "à l'instant" que c’est très simple :  c’est que je t’ai voué, et continue de te vouer, un amour total et sans réserve, imperceptible. Car, un tel amour, ça  ne s’efface pas. 

A partir de quand cela est nait en moi ? Je ne sais pas. Je sais juste que dès le premier weekend chez toi, j’ai espéré en la possibilité d’une histoire au long cours avec toi.

Bien sûr, il y a eu mon début de dérive à Esther ! Et tout ce que je n’ai pas su faire comme il aurait fallu pour ne pas perdre ton amour. Oui. Mais, cela n’enlève rien à mon propos. Je te l’assure. Le fait que je n’ai su faire gaffe à l’Amour n’est pas une mesure de l’intensité de mon amour. Ça n’en indique pas le poids, la forme, la taille, la couleur, l’intensité, etc.

Perdre  « l’objet » d’un  tel amour, un amour total et sans réserve … c’est juste impossible de s’en remettre jamais totalement !

Il restera toujours en moi ce manque profond, cette blessure, ce gout amer de paradis perdu que j’espérais conquérir avec toi.

Tes refus de tout contact, de tout dialogue entre nous, de toute poursuite de relation entre moi et tes enfants, tes silences assourdissants m’étouffent.

Et toi, et toi, et toi, i tu lis toujours mes posts, que ressens-tu ?  Ce que nous vivons aujourd’hui l’un par rapport à l’autre ne t’étouffe-t-il pas et ne te plombent-ils pas ?  Peut-être  certes pas autant que moi ; mais beaucoup aussi ?

Je crois sincèrement qu’accepter me revoir, ce serait  me donner une chance - que je n’arrive pas à trouver autrement - de sortir de ce je ne sais pas quoi dans lequel je suis enfermé.
Certes, cela  n'effacerait pas la blessure (seul le retour de ton amour pourrait faire cela !) ; mais j'espère que cela m'aiderait à réussir à - comment dire ?
"Dépasser le traumatisme" ? Oui, je crois bien que c’est de cela dont il s’agit. C’est en tout cas  ce que l’on me dit que je ne réussis pas à dépasser blablabla.

Que risques-tu ?

Que je m’enfonce plus avant ? Que l’on reparte pour un tour de piste avec à la clef une nouvelle rupture de ta part et que je m’enfonce plus avant ? As-tu peur de cet amour « monstrueux » que je te porte et dont tu ne sais que faire et dont tu ne veux aujourd’hui plus rien faire et dont tu voudrais être débarrassé ? Le ressens-tu comme un danger pour toi et préfères-tu dés lors l’ignorer autant que tu peux et détourner ton regard de lui et ne pas le croiser dans mon regard ? Quel danger ?

Que faire ! Que faire pour que tu acceptes que l’on parle ensemble de ce que l’on ressent l’un et l’autre à propos de tout cela ?

Qu'en ressens ton âme ? Tu te souviens de cette nuit là où l'on a parlé de ton âme ? Si nous avons une âme, c'est vraiment à ton âme que je tente de m'adresser en ce début  de nuit. Quelque part, m'entend-t--elle , m'entendra-t-elle avant la fin de cette nuit ?

Tu peux m’appeler, me faire signe à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, de celle-ci y compris. Je t'imagine de sortie. A quelle heure te seras-tu coucher cette nuit ? Te seras tu coucher seule ou pas cette nuit ?

Je sais : c'est très con et nocif  que je me pose cette question là !!!!!

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