Ce soir, vendredi soir, à la téloche sur M6 : Bones.
Souvenirs, souvenirs....
C'est clair, que j'aurais du plus souvent venir des weekend où nous aurions pu faire autre chose que regarder la téloche, venir plus souvent des weekends où tu n'avais pas tes enfants. Mais, dans mes projections d'une histoire au très long cours, j'étais tellement avide d'être accepté par tes enfants, avide de créer les bonnes relations pour pouvoir former ce que l'on appelle, je crois, une "famille recomposée". J'ai choisi trop souvent je crois de venir quand tes enfants étaient là.
C'est clair aussi que les fois où je suis venu sans que tes enfants soient là, j'aurais du avoir plus la pêche pour te proposer de belles virées. Au lieu de cela, je m’épuisais au boulot et dans mes pb de boulot, en espérant que cela nous serait utile. Etre avec toi me suffisait. Dans "nous regardant Bones", il y avait toi, toi avec moi blottis l'un contre l'autre sur ton canapé avant de faire l'amour ensemble, et cela suffisait à me satisfaire. Trouves-tu cela con ?
C'est clair également que ta décision de rupture ne tient pas qu'à ces deux choses là ! Mais là, seul devant Bones à quelques kilomètres de toi, , je t'imagine seule devant Bones à quelques km de moi, avec tes enfants couchés dans leurs chambres chez toi. Même si ce n'est pas le cas ; même si ce n'est pas toi qui a vos enfants en ce début de période de vacances (les tiens qui sont aussi ceux de leur père...) ; même si tu es de sortie ; même si tu es, à l'instant où j'écris ces lignes, dans les bras de "truc", ou de "machine", ou de je-ne-sais-qui, ou avec "Ded...", peu importe ! En cet instant, c'est ainsi que je t'imagine. Et ce sont ces pensées qui me viennent à l'esprit.
J'ai écris dans les lignes qui précèdent "tes enfants" ; jamais, jusque là, "K. et E." Symbole (enfin !?) d'un certain désengagement de mes ressentis à leur égard ? Peut-être, même si l'un et l'autre me manquent toujours, et que je trouve toujours injuste, injustifiable, et "pas grand" l'ampleur de la coupure que tu as voulu entre eux et moi. Tout comme je trouve "pas grand" ton comportement à l'égard de ma mère depuis qu'elle est là où elle est.... Passons.
Une info. Ceux qui sont "encore" dans mes relations FB te le diront peut-être, - ou pas ! - dans les prochains jours : je viens enfin de retrouver du boulot ! Embauché depuis ce lundi 11/07. Cela me fait énormément de bien.
Ce job, c'est à N. qu'il se situe, même si cette semaine j'étais ailleurs, un peu plus au Sud, dans les locaux de la maison--mère.
Ce job, c'est pour moi une belle opportunité, un vrai challenge, pied à l'étrier, qui, si il tient, devrait, je crois, me permettre de vraiment de rebondir. Vivement la fin de la période d'essai - si cette fin doit être positive !
En plus, je ne perds que 10% par rapport à ce que je gagnais dans mon dernier job en RP ! Assez inespéré...
J'aurais dû tenter cela du temps où tu m'aimais ! Du temps où tu m'aimais, je ne croyais pas cela possible. Qu'est-ce qui fait que je n'ai pas "sondé" sérieusement le marché du travail dans la région à l'époque ? Manque de confiance ? Trop de foi dans le projet dont je m'occupais ? Trop de fatigue ? Manque de force ? Je crois que j'avais à l'époque trop de foi en ma capacité à faire aboutir le projet dont je m'occupais et trop peu de confiance et d’énergie restante en moi sur ce que je pouvais faire professionnellement ailleurs que dans le projet de banque de données où j'étais. Paradoxal. Mais peut-être aussi que je réécris les choses dans la tête.... Je ne crois pas cependant.
Divorcé, plus aucunes gamelles accroché à mes basques, un boulot dans le coin...
Si la période d'essai se passe bien, j'aurai réuni à la mi octobre au moins quelques unes des conditions qui auraient peut-être permises, du temps de ton amour de moi, de poser les base d'une histoire au très long cours entre toi et moi.
Il reste quinze ans avant mes 68 ans.... J'ai fait de la marche ce weekend avec un groupe qui comportait un gars de 68 ans. Il se tenait sacrément bien ! Après, c'est certain, notre différence d'âge... Allez, disons 10 ans ; il me reste au moins 10 / 15 ans avant de commencer à être assez vieux pour sans doute commencer à avoir du mal à te suivre au quotidien. Dix / quinze ans avant de risquer de devenir un boulet du fait de notre écart d'age. Combien avant que tu ressentes un gars de mon âge comme n'étant lus sortable à tes cotés ? Zéro ? Non, je crois pas que tu ressentes cela ainsi.
Dix ans de bonheur, ça peut valoir le coup, non ?
Si tout se passe bien coté boulot, quand j'aurais fini ma période d'essai, je tenterai de revenir vers toi de visu et je te demanderai de retenter "l'aventure" avec moi sur ces nouvelles bases. Sans engagement de ta part, a priori. Juste pour voir si, comme je le crois, on peut "se retrouver", en dépit de tout ce qui c'est passé. Tu me diras "oui", ou tu me diras "non".
Tu m'as dit et écris haut et fort (je cite) que "jamais je ne retournais avec toi" - la faute de temps est la tienne ; je veux y voir un lapsus... Je préférais que tu me dises "oui" ! J'en rêve toujours.
Si tu as retrouvé l'Amour ailleurs et que cela tiendra, tu me diras "non", et ce "non" n'aura pas grande importance dans ton futur. Si tu me diras
"non", tout en ayant pas encore retrouvé l'Amour ailleurs ; mais que tu le trouveras dans quelques temps, et que cela tiendra, ce "non" n'aura cette fois encore pas grande importance dans ton futur au long cours.
En revanche, que se passera-t-il en toi, et dans ton futur au long cours, si tu me diras "non" et que jamais tu ne retrouves l'amour, de manière aussi intense que celui, me semble-t-il, qui fut le notre de manière partagée, au moins un certain temps ? Je te pose cette question, pas pour te manipuler de manière malveillante, ou juste focaliser sur mon nombril, mes envies, mes frustrations, etc ! Je te la pose en pensant à tous les regrets de ma vie - en particulier à tous les regrets que j'ai vis à vis de ce que je perçois comme sources de ton désamour...
Je t'aime toujours. En tous cas, j'éprouve toujours cette sensation. Après tous ces mois, avec tout ce qui s'est passé "entre nous" depuis ta décision de rupture, cela s'effacerait-il après quelques heures passées avec toi ? Je ne sais pas. Mais je ne crois pas. Toi, à l'inverse, es-tu bien certaine que plus jamais tu ne pourras m'aimer ?
Si tout se passe bien coté boulot, quand j'aurais fini ma période
d'essai, je tenterai de revenir vers toi de visu et je te demanderai de
retenter "l'aventure" avec moi. Des mots que tu diras alors jailliront nos futurs. A moins que tu ne devances cet appel.
Je t'aime toujours. En tous cas, j'éprouve toujours cette sensation. Tu peux me faire signe quand tu veux. Je me répète : je t'épouse quand tu veux. Si ce nouveau boulot tient, je tenterai de te le demander de vive voix. Je pensais pouvoir le faire plus tôt ; mais je me l'interdirais tout le temps où ma situation dans le coin n'est pas stabilisée. Quel sens cela aurait en la circonstance de te demander cela en étant obligé dans la foulée de partir au bout de la France ? L'occasion serait trop facile de me rire au nez !
Bonne nuit à toi.
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