Ils te l'ont peut-être "déjà" dit par téléphone ou SMS : en redescendant de la Maison de retraite, j'ai vu K. et E. à l'entrée du square près de La Poste. Et Je me suis arrêté. Et j'ai pu les embrasser, et leur parler un peu.
Pour la première fois, depuis tant de mois !! Trente deux mois pour E.... Vingt huit mois pour K...
Rien pour toi ? Deux lourdes éternités pour moi !
Dieu, qu'ils ont changé, et pas changé, tout à la fois !! Normal, c'est eux deux, en plus grands...
K. est d'ailleurs maintenant presque aussi grand que nous (mais ce n'est pas à toi que je vais l’apprendre !!). Il va faire des ravages parmi les filles ! Beau comme un dieu et sa coupe de cheveux lui va super bien. Et il a tout conservé de son air malicieux à souhait. Et de son humour malicieux. Il devrait devenir un gars super, avec un super physique.
E. a grandi aussi. Avec toujours ses émotions à fleur de peau, domptées tant bien que mal, et qui rejaillissent en bougeotte et exubérance. Si je peux me permettre : gaffe à son poids... Où est le malaise ?
Et l'un avec l'autre, sans doute de plus en plus complice. Ils m'ont joué de beaux jeux de taquineries réciproques.
Moi, je me suis senti gauche. Avec du mal à trouver mes mots, pire : du mal à trouver des mots. Pas simple, après tant de temps, et d'attente. Mais, soit tranquille : j'ai réussi à contenir les larmes qui me montaient à la gorge !
Car, c'est vrai que des larmes suintaient de mon cœur et me montaient à la gorge, tellement j'aurais aimé et tellement j'aimerais toujours. Mais, je crois avoir réussi à masquer.
Je pense qu'ils aiment bien toujours le souvenir qu'ils ont de moi. Mais tu as réussi : je me suis senti comme étant aujourd'hui pour eux quelqu'un du passé ! C'est ce que tu voulais, n'est-ce pas ?
Le fait est là : je me suis senti comme étant aujourd'hui pour eux quelqu'un du passé ; quelqu'un à qui ont a un peu de du mal à savoir quoi dire (au moins dans les premières minutes). Gout très amer, même si il m'a semblé qu'ils avaient envie de maintenir un contact. E. a ressenti le besoin de me dire que pour FB, c'était toi, et pas elle qui avait coupé le lien... Avec en creux, qu'elle le regrettait.
J'ai en revanche appris avec surprise et plaisir qu'ils avaient eu les cartes que je leur avais envoyé. Je me suis excusé auprès de K. de ne pas lui avoir envoyé de carte en janvier pour son anniversaire. Je lui ai dit que je l'avais acheté et que, si il le voulait, je pouvais la lui envoyer. Il m'a répondu qu'il le voulait bien. Je le ferais. Et je leur renverrais des cartes pour "les grandes occasions", sauf si tu me signifies que tu ne le veux pas.
Je n'ai pas parlé des cadeaux que tu n'as jamais voulu prendre....
J'ai été très content de les revoir, avec comme sensation, (ne t'en déplaise ?) qu'il suffirait de peu de temps pour que la complicité se rétablissent.
J'attendais de les revoir depuis si longtemps !
C'est sans doute con et/ou incompréhensible à tes yeux : j'ai vraiment aimé et j'aime toujours tes enfants. Contrairement à ce qu'on m'a laissé comprendre que tu avais pu dire (sans doute à la nana du magasin d'électroménager), mes tentatives pour les revoir n'ont jamais été un instrument pour tenter de te récupérer. J'ai trop de respect pour eux !
Si je suis revenu dans l'Est, c'est parce que je me suis dit que c'était mon seul et unique espoir, aussi mince soit-il, de pouvoir renouer avec toi. Cela, c'est vrai, totalement vrai (et, toi, tu l'as sans doute compris ; personne d'autre, tellement, cela peut sembler dingue. Snouf) ! Mais, jamais, sur la tête de mes enfants, mes tentatives pour les revoir n'ont jamais été un instrument pour tenter de te récupérer.
Il y a toi ; il y a eux ; il y a vous trois. C'est enchevêtré ; mais (je radote....) pas fusionné ! (Toi) Oui, je t'aime toujours ! (Toi) Oui, je t'épouse dés que tu veux ! (Vous trois) Oui, si tu m'épousais, on deviendrait une famille recomposée ! (Eux deux) Oui, ils me manquent l'un et l'autre, indépendamment de toi !
Comprends-tu ?
J'ai écris ici, il y a pas longtemps, qu'il fallait que j’arrête de me répandre. Je n'ai pas le sentiment de me répandre à travers ce post.
Je te souhaite une bonne fin de soirée, S.
Me viens à l'instant à l'esprit, le début du poème "Le bonheur" de Paul fort : "Le bonheur est dans le pré...".
Mon bonheur a filé ; pourrais-je jamais le rattraper ?
Avec aussi dans ma tête, ces questions à ton égard : et toi, c'est quoi, ton bonheur ? Il est où ton bonheur ? Je t'imagine ce soir, devant ta télé, sur ton canapé... Es-tu heureuse, aujourd'hui ? Et qu'est-ce qui fait aujourd'hui pour toi la certitude que nous ne pourrions pas être heureux ensemble, toi et moi, ensemble ?
Je te souhaite une bonne fin de soirée, S.. Et, ce soir, j'ai envie d'écrire ici : "bisous soir".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire