lundi 17 août 2015

Ce n’était donc pas un rêve prémonitoire, en tous cas pour aujourd’hui…

C’était dans le milieu de la nuit d’avant, avant, avant-hier….
Je me suis réveillé (une fois de plus, lol), après avoir rêvé de toi.
Rêve particulièrement prégnant et poignant pour moi.
Nous étions, je ne sais pas où – totalement impossible de me « souvenir » du « décor ».
Dans ma tête, mes images de ce rêve sont toutes entières, toi, en jean bleu délavé, avec tes baskets noires, ton blouson mauve et le gilet/polo échancré noir que tu portais à Pâques (2014). Et tes cheveux avec leurs reflets, et ta peau claire, et tes sourires, et tes yeux tantôt pétillants, tantôt imprégnés d’une sorte de mélancolie ; mais dont tes lunettes ne réussissent jamais à masquer la beauté.
Nous parlions, comme je rêve que nous nous parlions. D’une manière dont je peine à véritablement qualifier le ressenti que cela me procurait. Toutes armes, toutes angoisses déposées, en totale sincérité, en totale empathie ; avec pureté, si j’ose dire, si cela a un sens de dire cela.
Tu me parlais enfin, d’une manière intelligible pour moi, de tes ressentis qui t’avaient conduit à décider de rompre.
J’entendais, sans que cela soit nécessairement tes mots : impression de manque d’engagement de ma part dans notre relation, au-delà de ma présence à tes cotés quand je venais te rejoindre à V., sensation de surplace, d’absence de construction d’avenir, impression de me voir trop accroché à mon passé, à me plier maladroitement et de manière « conne »  en quatre pour mes enfants, et à travers eux pour leur mère, conjugué à des tonnes de négligences et d’inactions dès lors où il s’agissait de moi  pour commencer, et de nous, du coup, dans la foulée.
Tout cela est-il proche de la réalité de tes ressentis, de la manière dont tu as vécu les choses ?

Ensuite, ensuite, et cela te fera peut-être pousser des  cris de négation, tu me disais que si tout cela t’avait rendu la poursuite de notre relation impossible, quelque part, j’étais toujours resté et reste présent là, joignant un geste de ta main droite à ta parole, là, dans ton cœur, au plus profond de ton cœur. Mais que je t’avais infligé trop de déceptions pour que cela continue.

Et je voulais alors, et je m’apprêtais alors, une nouvelle fois, à t’inviter à reconstruire notre relation, cet amour qui a été le nôtre...

Quand j’ai écrit au début de ce post « prémonitoire », ce n’est pas que je me dis que tu me diras forcément un jour que « quelque part, j’étais toujours resté et reste présent là, joignant un geste de ta main droite à ta parole, là, dans ton cœur, au plus profond de ton cœur ». Même si je désire ton amour « à la folie ».

Ce en quoi je voudrais ce rêve « prémonitoire », c’est dans notre capacité à nous (re)parler toutes armes, toutes angoisses déposées, en totale sincérité, en totale empathie ; avec pureté.

Mes vacances sont finies. Chaque fois que je suis passé à V., j’ai été jusque La Poste, dans l’espoir d’apercevoir, ne serait-ce qu’un instant, K. et E. En vain.

Tu sais, c’est toujours une frustration, une peine, immense, pour moi de ne jamais les avoir revus, que tu ne veuilles plus que je les revoie, et qu’avant même que tu exprimes  clairement que tu ne souhaitais pas que je les revoie, que tu aies bien mis en place, au moins inconsciemment, des choses pour que cela  n’arrive pas.

Je crois aussi toujours que cela t’a évité, à toi, de devoir gérer le maintien d’une relation entre eux et moi alors que tu avais décidé de rompre avec moi. Plus simple, plus facile, pour toi. Mais que cela  ne les a protégés de rien de négatif contrairement à ce que toi, et ta sœur, a minima, sans doute tout ton entourage prétendaient . Bref....

Quelque part, en dépit de tout ce que cela a engendré en moi, je ne t’en veux pas ; tu as cru « bien faire ». Mais je peine à comprendre qu’aujourd’hui encore, tu penses bien faire en faisant ainsi…

J’ai envoyé une carte postale à K. et E. Deux en fait : une chez toi, une chez leur père, en me disant qu’ils auraient peut-être droit à au moins une des deux…

J’ai aussi envoyé une carte à tes parents, ainsi qu’à T.et M.. Si  tu lis ce post, tu ne seras pas surprise si les uns ou les autres t’en parlent.

Dans la foulée de ce rêve, j’ai réentendu la chanson « Voici les clefs…. » de Gérard Lenormand.

Bien entendu, ce n’est pas notre histoire !

….les dix-huit mois de Nicolas, les bouquins, le petit chien, l’anniversaire de Nicolas….
Il n’y a pas de Nicolas entre toi et moi, j’ai un seul bouquin de toi, et un petit poisson rouge porte clef.

Pour autant, elle me fait penser à toi, cette chanson ; et je ne suis pas prêt d’oublier ni K., ni E. ni leurs dates d’anniversaire, ni même maintenant les dates de vos fêtes respectives !

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