Ces temps-ci, c’est la rentrée des classes pour les écoliers, les collégiens et les lycéens. Donc pour K. et E.
Période symbolique, événement important pour eux, qui, en ces
jours me conduisent à penser encore plus fort à eux que les jours « ordinaires"
Je regrette de ne pas pouvoir leur souhaiter de vive voix,
ou pour le moins, directement, une bonne rentrée (Je l'ai quant même fait par courriel à K.).
Pouvoir de temps en temps, et notamment « aux grandes occasions »,
échanger avec eux, un petit coup de fil,
un petit SMS, un petit courriel, un petit coucou de visu…. « Déjà » en septembre dernier, je ne t’en demandais
pas plus... Si tu regardes bien en arrière dans nos échanges, je ne
pense pas que tu puisses faire d’autres constats !
Je le redis : c’est le fait que tu n’as pas permis que je les revoies, ni l’un l’autre, qui a « pourri » les choses. Je ne te demandais pourtant pas grand-chose : pouvoir de temps en temps, échanger avec eux, un petit coup de fil, un petit SMS, un petit courriel, aux «grandes occasions » pour eux (comme la rentrée) et aussi, de temps en temps, un petit coucou de visu…notamment aux «grandes occasions » pour moi, comme la fête à « neu-neu» !...
Je le redis : c’est le fait que tu n’as pas permis que je les revoies, ni l’un l’autre, qui a « pourri » les choses. Je ne te demandais pourtant pas grand-chose : pouvoir de temps en temps, échanger avec eux, un petit coup de fil, un petit SMS, un petit courriel, aux «grandes occasions » pour eux (comme la rentrée) et aussi, de temps en temps, un petit coucou de visu…notamment aux «grandes occasions » pour moi, comme la fête à « neu-neu» !...
Le 31/08 quand je suis parti, je suis passé devant chez toi.
Et j’ai klaxonné. Triste, n’est-ce pas d’en arriver là !
N'y vois aucune méchanceté ! J’ai klaxonné en rêvant / espérant que E. entende et reconnaisse ce klaxon et s’exclame gentiment : « C’est Eriiiiiiiiiiic ! », en se disant, avec plaisir au fond d’elle, que je pense « encore » à elle, et que je l’aime toujours.
Rêvant / espérant, aussi, que K. entende et reconnaisse également ce klaxon, et se dise également, avec plaisir, au fond de lui, que je pense « encore » à lui, et que je l’aime toujours.
N'y vois aucune méchanceté ! J’ai klaxonné en rêvant / espérant que E. entende et reconnaisse ce klaxon et s’exclame gentiment : « C’est Eriiiiiiiiiiic ! », en se disant, avec plaisir au fond d’elle, que je pense « encore » à elle, et que je l’aime toujours.
Rêvant / espérant, aussi, que K. entende et reconnaisse également ce klaxon, et se dise également, avec plaisir, au fond de lui, que je pense « encore » à lui, et que je l’aime toujours.
Toi ? Toi, pardonnes-moi si tu as entendu et reconnu ce klaxon, et
qu'il t’a vrillé la tête. Ou s'il a perturbé
négativement ce qui vous faisiez tous les trois. Ce n’est pas ce que j’ai voulu, ce
n’est pas ce que j’ai souhaité ! Il n’y avait que de la gentillesse, de l’amour,
et de la peine, plein de peines, dans ce coup de klaxon....
Je revoie K. et E. tout à la fois tels que je
les ai vus pour la première fois, dans ta cuisine. Tu te souviens ? Tel aussi que je les ai vus, l’un
et l’autre, pour la dernière fois....
Et ça me fait mal ! Mal, mal, mal, mal !!!!!!!!!!
Et ça me fait mal ! Mal, mal, mal, mal !!!!!!!!!!
Je t’en conjure : ne te moques pas de cette douleur-là. Ne la réfute pas ! Respecte-là, bordel ! Au moins en pensées, puisque dans tes faits, tu sembles jusqu'à présent, totalement incapable de lui témoigner quelque once de respect que ce soit. Je me trompe ? Dis-le !! Montres le !
Vraiment : j’aimerai bien que tu puisses la ressentir, ne serait-ce qu’un instant, cette douleur-là, pour que tu puisses bien l’appréhender, la mesurer, la comprendre, et ressentir, même brièvement, les effets que tes faits ont en moi. Peut-être alors infléchirais-tu tes manières de faire. Par "humanité".
Tu n’as pas répondu à l'appel au secours que je t’ai adressé par courriel. Honnêtement, quelque part, je trouve cela "assez dégueulasse", "assez petit", indigne de toi, aussi, en quelque sorte. Ou tu te dis que je cherche à te manipuler, à "t’attendrir ?", de manière machiavélique ? Ce n'est pas ça que je fais ! Ce n'est pas ça que je cherche ! Je cherche juste une issue à mon malaise. Ta sœur m'en indique d'autres : "remets toi, ouvres les yeux, vis ta vie.... relèves toi, tourne la page, va de l'avant............ la vie continue, relèves toi, tourne la page, va de l'avant............ " Facile à dire et à écrire, quelque part, au moins. A faire ? Un peu moins, pour moi en tous cas. Je m'y efforce, crois-moi, je m'y efforce ! Mais par ce chemin-là, ce chemin de "l'oubli amnésique", contraint, forcé, pour survivre psychologiquement, il restera toujours des séquelles ! Il me restera toujours des séquelles : : peur terrifiante d'aimer. A quoi bon aujourd'hui, pour moi, avoir développé de l'amour pour toi, et à travers cet amour-là, pour tes proches, et en particulier pour K. et E. Sensations de trahisons ! De n'avoir été qu'un jouet.
Je n’ai pas compris, et je ne comprends toujours pas que tu ne me comprennes pas et que tu te refuses à n’ouvrir ne serait-ce qu’une brèche dans ce mur de silence que tu as placé entre nous, et qui m’enferme, m’étouffe, et m’écrase. Je ne comprends pas. Étrange quelque part : au fond de moi, je ne t’en veux pas ; je te trouve des raisons, une excuse, sinon des explications : toi aussi, comme moi, tu fais comme tu peux, avec ce que tu perçois, ce que tu comprends, ce que tu ressens et ce à quoi tu aspires !
Cela dit, il y a des différences....
Tu ne t'es plus senti m'aimer et j'ai été privé de ton amour, en continuant de t'aimer. Manque pour moi. Fardeau pour toi. C'est ton droit de femme et il me semble que, globalement, je le respecte. Même si j'ai souffert et souffre toujours de cette rupture.
Dans la foulée, tu m'as aussi privé de toutes relations avec tes enfants. Je ne crois pas que eux avaient demandé, ni à ce que je ne les aimes plus, ni à ne plus m'aimer. Je radote une fois de plus : le maintien d'une relation entre eux et moi ne les aurait pas abimé (et, je pense, que, s'ils le souhaitaient, la reprise d'une relation entre eux et moi, ne les abimerait pas, pas plus que cela abimerait leur relation avec qui que se soit !). Mais la société et la morale de cette société est ainsi : c'est ton droit de mère, devant les hommes, de refuser cela.
Devant les hommes, ton droit de mère te donne le droit de "piétiner" et de cracher sur les milliers d'occasions, petits instants et grands moments, où TU AS PERMIS que des liens se tissent entre eux et moi.
Regardes toutes photos qui me relient à eux, et souviens toi... souviens-toi de comment j'étais avec eux, de comment ils étaient avec moi, de comment eux et moi étions ensemble ! Bordel, cela ne vaut vraiment rien à tes yeux ????????????!!!!!!!!!!!!! Pas plus qu'un kleenex, un tampon hygiénique, une serviette périodique que tu jettes dans les chiottes après usage ????????????
Je ne t’en veux pas : toi aussi, comme moi, tu fais comme tu peux, avec ce que tu perçois, ce que tu comprends, ce que tu ressens et ce à quoi tu aspires. Mais, diable, comment fais-tu pour percevoir cela comme ça, comprendre cela comme ça, aspirerà et orchestrer cette destruction, et ressentir cela comme juste et bien ??????????????????????????????
Sincèrement, moi, je ne pourrais pas !!!! Et c'est sans doute pour cela que je ne comprends pas. Je ne comprends pas. Je ne comprends pas. Je ne comprends pas !!!!
J'ai d'autant plus de mal à l'accepter et à le comprendre que tu te refuses à m'aider à comprendre et à accepter cette chose, ces faits de ta part, qui te semble "à l'évidence" si compréhensible, acceptable, juste, et bien !!!
Et je suppose que tu trouves cela, compréhensible, acceptable, juste, et bien, pas seulement devant les hommes, mais aussi, j'imagine, compréhensible, acceptable, juste, et bien, aussi au nom de l'amour que tu portes à K. et E.
Qu'en penserait ta grand mère que tu chérissais tan ? Qu'en penserait l'amour que nous nous portions, s'il pouvait s'exprimer ? .Qu'en pense à ton avis l'Essence de l'univers ? Qu'il s'en fout ? Si oui, la chanson a surement raison : rien ne vaut au dessus de la ceinture !!! A part les crocs qui permettent de déchiqueter et de mettre en pièce Et respect à tous les salopards de la terre -et éventuellement d'ailleurs - qui ont compris que le monde n'est fait que prédateurs et de proies.
La dernière fois où je suis passé chez toi, tu m'as dit un truc du genre : de notre histoire, que je ne regrettes pas, je garde le meilleur, les bons moments. Je me sens carcasse laissée sur le coté après le festin !
En quoi, aujourd'hui, te reste-t-il de la foi ? Quelle capacité d'écoute et d'empathie te reste-t-il ? Au moins me concernant....
Je n’ai pas été à la hauteur des attentes de ton amour, dans
les circonstances de notre amour, et ça a cassé ton amour. Je n’ai pas été à la
hauteur de ta manière de rompre, dans les circonstances de cette rupture voulue
par toi, et on voit le résultat.
Manifestement, je ne suis, aujourd’hui encore, pas à la
hauteur des circonstances de ma vie, sur des tonnes de registre ! Demain, ou après-demain, peut-être, j’y arriverai,
en dépit de mes démons, de tous mes démons que je peine toujours à corriger, et de ce
mur de silence que tu as placé entre nous, et qui m’enferme, m’étouffe, et m’écrase,
plus qu’il ne nous aide, je pense, aussi bien toi que moi, à tourner les pages qu’il faudrait tourner.
Demain, ou après-demain, peut-être, j’y arriverai à être à la hauteur des circonstances de ma vie !! Ou pas.Ou pas.Ou pas.Ou pas. On verra bien ! Snouf. Cqfd. Au passage, tiens, t'as vu, la maison dont JE rêvais pour nous semble avoir été vendue ! Crève-cœur (pour moi).
Demain, ou après-demain, peut-être, j’y arriverai à être à la hauteur des circonstances de ma vie !! Ou pas.Ou pas.Ou pas.Ou pas. On verra bien ! Snouf. Cqfd. Au passage, tiens, t'as vu, la maison dont JE rêvais pour nous semble avoir été vendue ! Crève-cœur (pour moi).
Quoi qu’il en soit, bonne rentrée à K. et E. À défaut d’eux,
toi au moins, si tu lis ces lignes, tu sauras que je leur souhaite de tout cœur
une bonne rentrée, ainsi que de bonnes nuits de début d'années scolaires, pleine de beaux rêves tout en
couleurs. A fortiori, parce que les rentrées, c’est souvent difficiles.
Je le embrasse l’un et l’autre très fort en pensées.
A toi aussi, je souhaite aussi de bonnes nuits. Ces soirs, nos
différents, nos incompréhensions et tes refus de tout ce que je te demande, ne m’empêchent pas de te souhaiter
très sincèrement de bonnes nuits. Et tout aussi sincèrement de beaux jours, et une bonne santé. Et….