jeudi 21 décembre 2017

Mystères de l'inconscient

Bouteille "à la mer". Peut-être liras tu ce post. Ou pas. Je ne sais. Je sais seulement que j'aimerais bien que tu le lises.

Je t'ai vu passer en voiture quand j'étais sur la place de la Mairie. Et je ne doute guère que tu m'as vu, moi et l'ébauche de signe que j'ai esquissé de la main, le cœur serré, fendu, d'un coup, en voyant passer ta voiture .
Tu m'as vu aussi sur le parking de l'Inter Je ne m'attendais pas dans la foulée de l'épisode précédent à voir ta voiture garée là. J'ai hésité l'apercevant à descendre de la mienne pour aller à l'Inter. Et puis j'ai pris mon courage à deux mains et j'y suis allé.

Qu'est-ce qui fait que sur la place de la Mairie, je me suis retourné juste au moment où ta voiture arrivait ? Le son de ta voiture serait-il à ce point gravé dans ma mémoire ? Est-ce que, de manière inconsciente, je le distingue de  tous les autres sons ? Ou est-ce autre chose qui m'a fait me retourner juste au moment où tu passais au niveau de la place ? Chose certaine : au moment où je me suis retourné, je ne savais pas POUR QUOI  je me retournais ! La vison de ta voiture est montée à ma conscience, et l'a submergée, avant que je perçoive ce qui m'avait conduit à me retourner. Et impossible de retrouver le fil.

Sur le parking de l'Inter, je ne m'attendais pas à ce que ta voiture démarre au moment où je prenais le chariot. Pour le coup, je me demande si tu as été dans l'Inter.... Je me suis efforcé en arrivant de ne pas regarder vers ta voiture. Du coup, je suis incapable de dire si tu étais au volant quand je me suis dirigé vers les chariots. Si tu as été dans l'Inter., tu as été sacrément vite pour faire les achats qui t'y ont conduit !

Quand tu as quitté en voiture le parking de l'Inter, je n'ai pas réussi à capter ta silhouette au volant, encore moins ton regard, etc.

 Tout cela arrive aujourd'hui. Coïncidence 1 : ce matin, je vous ai envoyé une carte postale de joyeux Noël, à E, à K, et à toi. Elle devrait arriver dans ta boite aux lettres demain, ou Samedi matin. N'en sois pas fâchée. Prends là avec plaisir, si possible. Et acceptes que K. et E. la voient.

Je repense à à tous les Noël depuis 2011. Veux tu bien y repenser aussi dans le contexte de notre relation (ce qu nous a rapproché, ce qui nous unissait, et après). Je repense encore plus fort au 27 janvier 2012. Je repense, repense, repense....

J'ai tellement rêvé dans la foulée de ce 27 janvier là ! Bientôt 6 ans... Des tas de conneries de ma part depuis, des circonstances qui ne sont plus les mêmes, des leçons tirées... Six ans... Ça pèse quoi  six  ans à l'échelle de nos vies ?

Je m'en veux terriblement de nous avoir emmener, depuis,  là où nous en sommes l'un par rapport à l'autre, aujourd'hui !
Et "l'un des pires pour moi", c'est que c'était pavé des meilleures intentions de ma part pour ceux que j'aime toujours le plus au monde : toi, mes enfants et tes enfants. Je perçois "l'épisode Esther" comme une vraie FAUTE à ton égard. Le reste, des erreurs, des erreurs, des erreur de ma part. Si seulement au moins tu ressentais que tout ce que j'ai fait et qui ne t'as pas été, je ne l'ai commis "que par erreur". Et acceptais de me le dire. En tête à tête, de vive voix.

En ce mois de décembre 2017, j'ai aussi acheté des cartes d'anniversaire pour K. et E., que je prévois de leur envoyer. N'en sois pas fâchée ; c'est tout ce qu'il me reste comme possibilité de leur témoigner cette affection profonde qui reste ancrée en moi, avec mes messages de "bonnes vacances", "bonne rentrée" et "joyeux Noël". Bien sût, il y a également de leur dire "bonjour"les rares fois où je les croise. Mais ce n'est pas pareil.

Coïncidence 2  : Ces cartes, je les au acheté au Leclerc de... Et le jour où je les ai acheté, dans ce Leclerc, j'ai croisé ton oncle et ta tante. On a échangé quelques mots. J'ai eu presque envie de leur parler des cartes qui étaient à ce moment là dans le cadi, envie également  de les montrer à ta tante ! Je ne l'ai pas fait. Quelque chose m'a retenu que je ne réussis pas à qualifier.

Je lui ai dit aussi à quel point cela m'attristait de ne plus voir aucune des personnes de ton entourage que j'avais appréciées, à commencer par elle. Elle m'a répondu qu'il ne fallait pas, que ce serait me faire du mal. Je n'ai pas réussi à lui répondre que ce n'est pas ainsi que je le ressens. Mais c'est un fait, ce n'est pas ainsi que je le ressens.

Ta tante m'a par ailleurs à nouveau conseillé de me (re)faire aider.... Et m'a donné des coordonnées d'un psy. Je ne sais pas ce que je vais en faire. Je t'aime toujours. Tu ne m'aime plus. Et ce "décalage' m'empoisonne la vie. Qu'est ce qui me retient de retourner voir un psy ? D'être déçu de mes précédentes tentatives ? Sans doute. Cette équation est-elle soluble : ce n'est pas ne plus t'aimer que je voudrais ; c e n'est pas de continuer de t'aimer que je voudrais "guérir" ; ce que je voudrais, à défaut de reconquérir ton amour, c'est  réussir à vivre sereinement le fait que tu ne m'aimes plus puisque je n'ai pas su préserver ton amour. quel psy peut-il me guider vers ce chemin ?

Je t'aime toujours. Tu ne m'aimes plus. Tu voudrais ne plus "entendre parler de moi". J'arrive, je crois, tant bien que mal, à "me tenir à distance" ; mais, effectivement, pas à disparaitre. Un jour peut-être accepteras-tu que je t'en parle, que nous parlions, en tête à tête.


Souvenirs. Tu te souviens  ? Je crois que c'est la première fois que "j'ose" cette référence :


Moi, j'aimerais tellement....

Toi, qu'attends tu de ta vie pour les années à venir ? Tu as 12 ans de moins que moi. Tu verras, elles vont passer en deux éclairs ces 12 années !!! Si tu doutes sur ce point, demandes à ton père, ta mère, ta tante, ton oncle. Ne fais pas la même connerie que moi : ne fait pas de tes enfants le centre de gravité de ton monde. Quand ils seront grands, il risque d'être bien tard, voire trop tard pour rattraper les trains ratés.

Tendresse. Je t'ai écris les 6 phrases qui précèdent avec tendresse. Je crois que c'est l'une des qualités que l'on partage....

Nous n'avons plus 20 ans. Moi, bien moins que toi, c'est clair ! Mais toi non plus.  que souhaites-tu de ta vie pour les années à venir ? Je n'ai que moi et mon amour à t'offrir. Je te l'accorde, ce n'est pas grandes choses. Je prétends juste avoir, dans la foulée de ta décision de rupture, appris de mes erreurs et de mes aveuglements. Aussi de pouvoir te rendre heureuse. C'est prétentieux ? Peut-être. Je ne te demande pas un "chèque en blanc". Mais je voudrais que tu prennes le risque, "à l'essai". Je ne dis pas que je commettrais pas aucun nouveau faux pas ! Mais je prétends qu'avec ton aide  et les leçons apprises de part et d'autres de nos échecs en général et de notre échec en 2014, nous sommes armés pour trouver la voie d'être heureux ensemble. Ton copain ? Qu'est-ce qui fait que vous ne vivez pas ensemble dans une maison achetée ensemble ?

La dernière fois où l'on s'est eu au téléphone, ce que tu m'as dit de ce qui te conduisait à me rejeter me semble surmontable. Parce que j'ai appris douloureusement de  notre échec de2014. Parce que bien des circonstances ont changé. Et que si tu me dis les choses au fil de l'eau bien plus vertement que tu ne l'as fait quand nous étions ensemble, je suis convaincu que je saurais redresser les situations à temps. Une nouvelle année arrive. Ne veux-tu pas m'inviter chez toi le 27 janvier 2018 ? C'est un samedi. Un rêve ! A défaut, un resto ?

Quoi qu'il en soit....

Stp S. arrête d'être fâché contre moi de ce que je fais depuis ta décision de rupture, ou pour le moins, couvre moi d’indulgence, offre moi encore plus d'indulgence que celle que tu as sans doute la sensation de m'accorder depuis ta décision de rupture. Tout ce que je t'ai fait subir (te fait subir ?) depuis te décision de rupture, est engendré par l'Amour que je te porte, et cette sensation, conviction, certitude, perception, peut-être folle et déraisonnable (certes !), que nous pourrions être heureux ensemble, si seulement tu voulais bien prendre le risque de retenter l'aventure, combien même tu te sois juré le contraire.

Qui peut t'aimer plus que moi ?  Mis à part, tes parents et tes enfants ; mais ce n'est pas d’amour filial que je parle.

Plus de trois ans, comme tu disais ! Tu as dû le voir en m'apercevant sur la  place : j'ai vieilli.   Quand nous étions ensemble,, j'avais l'impression de faire un peu plus jeune que mon âge. Aujourd'hui, je ne me sens plus ainsi. Pire : .impression d'avoir pris bien plus de vingt ans en trois ans. Pour autant, je serais près à presque tout avec toi. Y compris avoir un nouvel enfant ! C'est dire : je ne vois guère de risques que je ne serais pas près à prendre pour toi, à courrir avec toi.

Je t'aime. Toujours, toujours, toujours. Et sans doute pour toujours. Un jour peut-être accepteras-tu que je t'en parle, en tête à tête. Puisse ce jour arriver bien avant qu'il ne soit trop tard pour ne pas regretter l'un ET l'autre de ne pas l'avoir fait plus tôt. Écrivant cette dernière phrase, je ne cherche pas à dire que immanquablement tu regretteras un jour de ne pas avoir donner une nouvelle chance à notre relation. Juste une chance à moi, à ma vie, pour les années qu'il me reste, à travers le fait d'un tel tête à tête. C'est comme le loto. On ne gagne pas à tous les coups, loin de là ! Mais sans jouer, c'est certain, aucun risque / aucune chance de gagner.

Bonne fin de soirée, même si tu ne lis pas ce post ce soir, ce souhait est là.
Bonne nuit aussi.

PPR

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