mardi 21 février 2017

Evidence / Hérésie / SOS (MAJ 4)

On se rendrait heureux l'un l'autre si nous étions ensemble !
Ces mots, ces mots qui précédent, cela reste une évidence, une certitude profonde, pour moi. Et c'est devenue une hérésie pour toi.

Acceptes que l'on se parle, S., stp. STP.

Tu sais, tu vois, bien sur que tu le sais et que tu le vois : je n'arrive pas à en sortir de cette boucle !

Depuis maintenant plus de deux ans, tes silences, tes refus, ne m'aident pas à me sortir de cette boucle. Ils devraient. Je sais, oui, que ça devrait : tout le monde, ou presque, pense ainsi, à part moi.

Tu penses sans doute que je devrais comprendre que je n'ai rien d'autre d'important à savoir, à comprendre, et à admettre, que le fait que, simplement, tu ne veux plus entendre parler de moi. J'essaie vraiment de me dire cela : qu'il n'y a rien d'autre d'important à savoir, à accepter  et à admettre, pour moi, que, simplement : tu ne veux plus entendre parler de moi.

Je n'y arrive pas !  Je n'y arrive pas ! Je n'y arrive pas ! Je n'y arrive pas ! Je n'y arrive pas ! Je n'y arrive pas !  Stp, S., acceptes que l'on se parle ; acceptes de tenter de m'aider, autrement que comme sans doute tu as pensé essayer de le faire, et pense peut-être encore essayer de le faire, à travers tes refus et tes silences.

Je me souviens de tes paroles : "Et je me dis que ça ne sert à rien d'essayer d'être gentille avec toi, car autrement, tu vas te faire des illusions..." Je n'ai pas réussi alors, je crois, à te répondre quoi que ce soit. C'était dans la chambre de ma mère, la dernière fois, ou l'avant dernière fois, quelque chose comme ça, où tu es venu chez elle. J'étais assis sur le lit de ma mère. Toi, tu étais à coté de la table.

STP S., acceptes que l'on se parle. Entends ce SOS.

Peut-être, oui que cela ne servira à rien... Je ne sais pas. Je ne sais plus rien. Je sais juste que j'ai mal et que je n'arrive pas à en sortir. STP S., acceptes que l'on se parle, acceptes de m'écouter, de me répondre, de me dire tout ce que tu as en toi me concernant, d'écouter ce que je pourrais répondre ; acceptes de dialoguer avec moi. STP S., acceptes, acceptes, acceptes.

18/02 matin : S., je ne sais pas comment te faire percevoir ce que je ressens. Je ne sais pas comment te faire sentir à quel point, ce dialogue, cet échange, c'est important - le mot est faible - pour moi. STP S., acceptes.
18/02 soir : Je ne sais pas si tu as lu ce post. Si tu l'as lu, je ne sais pas quoi ajouter pour que tu comprennes à quel point... STP S., acceptes. Je te souhaites une bonne nuit. Pas d'ironie dans ce souhait. Il est sincère.
20/02 soir :  Si tu me lis, et que tu mesures à quel point c'est important pour moi, et que tu ne répondes pas, alors c'est terrible, terrible, terrible. En es-tu arrivée à me haïr à ce point ?

21/02 soir : Tu t'en fous ? Faut que je fasse quoi pour que tu comprennes, que tu mesures, que tu réagisses ? Faut que je fasse quoi, faudrait que j'en arrive à quoi ?  STP S., acceptes.

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