On se rendrait heureux l'un l'autre si nous étions ensemble !
Ces
mots, ces mots qui précédent, cela reste une évidence, une certitude
profonde, pour moi. Et c'est devenue une hérésie pour toi.
Acceptes que l'on se parle, S., stp. STP.
Tu sais, tu vois, bien sur que tu le sais et que tu le vois : je n'arrive pas à en sortir de cette boucle !
Depuis
maintenant plus de deux ans, tes silences, tes refus, ne m'aident pas à
me sortir de cette boucle. Ils devraient. Je sais, oui, que ça devrait :
tout le monde, ou presque, pense ainsi, à part moi.
Tu
penses sans doute que je devrais comprendre que je n'ai rien d'autre
d'important à savoir, à comprendre, et à admettre, que le fait que,
simplement, tu ne veux plus entendre parler de moi. J'essaie vraiment de
me dire cela : qu'il n'y a rien d'autre d'important à savoir, à
accepter et à admettre, pour moi, que, simplement : tu ne veux plus
entendre parler de moi.
Je n'y arrive pas ! Je n'y
arrive pas ! Je n'y arrive pas ! Je n'y arrive pas ! Je n'y arrive pas !
Je n'y arrive pas ! Stp, S., acceptes que l'on se parle ; acceptes de
tenter de m'aider, autrement que comme sans doute tu as pensé essayer de
le faire, et pense peut-être encore essayer de le faire, à travers tes
refus et tes silences.
Je me souviens de tes paroles :
"Et je me dis que ça ne sert à rien d'essayer d'être gentille avec toi,
car autrement, tu vas te faire des illusions..." Je n'ai pas réussi
alors, je crois, à te répondre quoi que ce soit. C'était dans la chambre
de ma mère, la dernière fois, ou l'avant dernière fois, quelque chose
comme ça, où tu es venu chez elle. J'étais assis sur le lit de ma mère.
Toi, tu étais à coté de la table.
STP S., acceptes que l'on se parle. Entends ce SOS.
Peut-être,
oui que cela ne servira à rien... Je ne sais pas. Je ne sais plus rien.
Je sais juste que j'ai mal et que je n'arrive pas à en sortir. STP S.,
acceptes que l'on se parle, acceptes de m'écouter, de me répondre, de me
dire tout ce que tu as en toi me concernant, d'écouter ce que je
pourrais répondre ; acceptes de dialoguer avec moi. STP S., acceptes,
acceptes, acceptes.
18/02 matin : S., je ne sais
pas comment te faire percevoir ce que je ressens. Je ne sais pas
comment te faire sentir à quel point, ce dialogue, cet échange, c'est
important - le mot est faible - pour moi. STP S., acceptes.
18/02 soir : Je
ne sais pas si tu as lu ce post. Si tu l'as lu, je ne sais pas quoi
ajouter pour que tu comprennes à quel point... STP S., acceptes. Je te
souhaites une bonne nuit. Pas d'ironie dans ce souhait. Il est sincère.
20/02 soir : Si
tu me lis, et que tu mesures à quel point c'est important pour moi, et
que tu ne répondes pas, alors c'est terrible, terrible, terrible. En
es-tu arrivée à me haïr à ce point ?
21/02 soir :
Tu t'en fous ? Faut que je fasse quoi pour que tu comprennes, que tu
mesures, que tu réagisses ? Faut que je fasse quoi, faudrait que j'en
arrive à quoi ? STP S., acceptes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire