Je l’ai surement déjà écrit ; et peut-être même avec ces mêmes mots : « C’est trop con ».
C’est trop con, je trouve, d’en être là où nous en sommes
aujourd’hui. D’en être arrivé là, toi et moi ; d’en être arrivé là, « nous
deux ». Ce soir, ce sont ces mots-là, cette expression-là qui….
C’est trop con. Je crois (je me trompe ?) que tu m’as
aimé sincèrement, et même beaucoup. Je me trompe ? J’ai fait des erreurs
sur le chemin de notre amour, pour le préserver et lui permettre de s’épanouir
en dépit des embuches et des difficultés. Tu as fait des erreurs toi aussi. Non ?
Il me semble ; je te l’ai déjà écrit, blablabla. C’est trop con que nous n’ayons
pas su, pas réussi, l’un et l’autre, à faire autrement que comme nous avons
fait, l’un et l’autre. Non ? Rien que cette question-là mériterait, à mes
yeux, un dialogue !
C’est trop con. J’ai quitté la région p. Je suis divorcé. Je
suis revenu habité dans le coin. J’ai trouvé un job dans le coin. Certes pas à
la hauteur de ce que j’espérais en me défonçant pour le succès de D. Tu te
souviens quand je disais : « je veux réussir cela et des portes s’ouvriront
à moi, ici, ou au Luxembourg, et… ». Blablabla.
Remarque, je m’en tire pas trop mal, au moins au niveau
salaire, avec cette casserole, 50 K€ par an… on fait pire dans le coin ! Et,
en étant licencié, je n’ai pas trop mal négocié…
Mais aujourd’hui, cela ne vaut rien ! Du coté de mes
enfants, ce que j’ai sacrifié, n’aura servi à rien. Pas leur faute : la mienne,
purement : faute à mes erreurs de perception de ce qui était important pour
eux, de moi à eux, et ne l’était pas. Aujourd’hui, je pense que j’ai trouvé et je
suis en paix avec moi-même sur ce registre-là. Ma fille m’a demandé
dernièrement : « mon iPhone est KO. T’en a un autre par le boulot ;
tu me revends le tien pas cher?». J’ai répondu : « non, débrouilles toi, prends
un Samsung, je le garde en secours ». En creux, avec les 800 € que je verse
tous les mois pour toi, c’est bon. J’ai les victoires sur moi-même que je peux :-(
J’ai commis des tonnes d’erreurs ! C’est vrai. Et je
n’ai pas fini de corriger ce que je crois avoir perçu de « ces petits
travers » qui ne t’ont plus amusés. Je bosse toujours trop... Je n’ai pas
complétement tordu le cou à la procrastination pour le reste. Je ne prends
toujours pas assez soin de moi. Mais je cuisine ; je saurais bricoler ;
je « fais des fraises » (en pensant à K....). Je saurais n’avoir des yeux
que pour toi (cela dit, je ne t’ai jamais « trompé », comme on dit ; i.e., jamais fait l'amour avec une autre que toi quand nous étions ensemble) Je suis vraiment
au clair avec mes enfants, leur mère, etc. Blablabla.
C’est trop con. Bien entendu, on effacera jamais ce qui s’est
passé, ni ce qui ne s’est pas passé. Mais une nouvelle chance à cet amour qui
était le nôtre ? Moi, en l’état, je crois toujours cela possible. Trop con de croire profondément eu cela ?
C’est trop con. Es-tu heureuse en amour ? Si tu es
heureuse en amour, exprimes le moi, ou même plutôt, montre le moi ! Cela,
si je puis dire, donnerait du sens audible pour moi à un bout de tes refus, de
tes rejets, etc. Blablabla.
Mais si tu n’es pas heureuse aujourd’hui en amour… Alors, je trouve cela, d’en être là où nous en sommes aujourd’hui, d’en être arrivé là, toi et moi ; d’en être arrivé là, « nous deux », encore plus con. Non ????!!!! Comprends-tu ce que je cherche à exprimer ? Si seulement tu acceptais que, toi et moi, nous en parlions ! Cela ne dépends que de toi.
Bonne nuit, vraiment Si tu lis ce post ce soir, je ne
souhaite pas qu’il perturbe ta nuit. Vraiment pas. Je t’embrasse de tout cœur.
Et si ce post, ce message, ce texte, te semble délirant, comme sans doute bien des choses que j'ai pu écrire ici, essaies S., de faire, si tu le veux bien, si tu le peux (si tu oses en prendre le risque ?) un pas de coté, un pas en arrière - tu sais, je pense à ces trucs qui donnent du recul et de la hauteur de vue sur les choses - et de le relire, autrement, avec un autre regard, un autre entendement, une autre posture, avec ouverture, etc., blablabla.
Je t'aime toujours ; quoi de moche là-dedans ?
Et si ce post, ce message, ce texte, te semble délirant, comme sans doute bien des choses que j'ai pu écrire ici, essaies S., de faire, si tu le veux bien, si tu le peux (si tu oses en prendre le risque ?) un pas de coté, un pas en arrière - tu sais, je pense à ces trucs qui donnent du recul et de la hauteur de vue sur les choses - et de le relire, autrement, avec un autre regard, un autre entendement, une autre posture, avec ouverture, etc., blablabla.
Je t'aime toujours ; quoi de moche là-dedans ?