On a failli se croiser à V. ; j'ai vu ta voiture sur la place où j'étais garé.
Je n'étais pas certain que ce soit la tienne. Je me suis arrêté pour "vérifier". C'est très con ; je le reconnais. Je te demande de m'en excuser.
Risible sans doute par ailleurs, la manière dont la vision de ta boite à cigarettes m'a transpercé. Cette boite à cigarette si souvent vu chez toi.
Tu me manques toujours terriblement ! Tout de toi me manque toujours terriblement !!! C'est clair : J'aimerai toujours pouvoir reconquérir ton amour, combien même tout et tout le monde me dit de laisser tomber.
On me conseille plutôt de réussir à "t'oublier", pour ne plus avoir mal comme je continue d'avoir mal. "T'oublier", pour réussir, enfin, à être en paix, intérieure avec moi, avec toi aussi ? Ne plus être déchiré par les regrets et les souvenirs. La voie sans doute la plus raisonnable. La seule qui vaille ?
Mais, c'est dingue comme...
"Piètres mots impuissants que ceux écrits ici", je me dis, rempli de tristesse épineuse
Tu m'as dit que tu n'en avez rien à foutre de mes états d'âme. Il y a pourtant des tas de choses que j'aimerais que tu puisses lire en moi. Des tas de choses que j'aimerais pouvoir t'exprimer. Et dix milles - au moins - que j'aimerais pouvoir te susurrer à l’oreille., en étant dans les bras l'un de l'autre.
En dépit de mon amour pour toi, je n'ai pas osé tout ce qui m'aurait permis peut être de conserver et de cultiver ton amour. Et je me retrouve aujourd'hui pratiquement au même point que ce que tout ce que je redoutais.... Mais en ayant cassé ton amour !!! Tout faux, partout. Je n'ai pas su t'entendre. Je n'ai pas su comprendre. Je n'ai - les faits sont là - pas su te comprendre ! J'ai été aveugle et sourd, enfermé dans la bulle de mes croyances illusoires, de mes peurs insensées, de mes illusions inqualifiables. A commencer par celle de croire notre amour indéfectible. C'est trop con ! Cela aurait pu être tellement bien toi et moi, avec moi ici, à tes cotés, si j'avais su faire tout ce que j'aurais du faire !
Dans mon être, il me semble que cela pourrait être encore tellement bien, toi et moi, maintenant que je suis ici... Je ne te décrocherais pas la lune ! Je ne te construirais pas un château comme T. l'a fait pour ta sœur ! J'en serais incapable. Pourtant, il me semble que cela pourrait être encore tellement bien, toi et moi, maintenant que je suis ici... Je te chérirais, sinon à l'infini, au moins jusqu'à la fin de mes jours.
Mais toi, aujourd'hui, tu ne veux plus. Tristesse. Je radote ? Surement, on peut le dire et le penser ainsi. Tu pourrais aussi percevoir ces répétitions autrement, si seulement...
A mes yeux au moins, pour ce que j'en ai compris, mes travers qui ne t'ont plus "amusé" sont de plus en plus derrière moi. Je traine encore pas mal de casseroles ; mais je finirai bien par les détacher. Celles qui peuvent l'être en tout cas. Pas le fric et les années perdues, c'est certain.
Qu'est-ce qui fait aujourd'hui, vu l'amour qu'on se portait, que tu ne crois plus que toi et moi, cela pourrait être chouette ? Quelle chimie de l'amour (à propos, j'ai retrouvé ton livre !) ? As-tu une réponse à cela ? Je me le demande en boucle, à défaut de pouvoir te le demander.
Es-tu heureuse au moins ? Toi au moins, es-tu heureuse au moins ? Heureuse, avec ce choix que tu as fait, de rompre avec moi ? Toi au moins, es-tu heureuse au moins ?
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