dimanche 26 février 2023

Ce week-end, c’était la fête de J. d’A. à V., comme en...2012

Ce week-end, c’était la fête de J. d’A. à V.

Je n’ai pas pu y aller le dimanche ; je devais ramener Patrice au centre (départ 15h30) ; le midi, un anniversaire ; et demain, c’ était impossible de rater la journée.

J’aurais bien aimé pouvoir rester. J’aurais bien aimé pouvoir d’y voir. Projection intérieure en 2012. Tu te souviens ? Moi, oui, de cela encore, comme si c’était hier ! Je vous vois, vraiment, assis, avant que je ne vienne vers vous. Toi, K. et E. … Belle image à jamais graver dans ma mémoire. T’imagines pas à quel point, cette image, en tant d’autres de toi, sont gravés en moi… Impossible pour autant, cela en est drôle, de me souvenir des vêtements que vous portiez. Bizarre, la mémoire…

J’imagine que cette année tu y as été. Et sans doute, toi, as-tu été heureuse / soulager de ne pas m’y voir. A moins que tu t’en tapes totalement…

Hier, j’ai été me faire couper les cheveux chez Audrey. A un moment, j’évoquais mon fils, qui ne fait toujours rien ; mais qui de novembre 2021 à janvier 2022 a accompagné son grand-père maternel, jusqu’à son dernier souffle. C’est lui qui le laver, régulièrement. Il dormait dans le même lit pour pouvoir l’aider dans la nuit. Je ne te fais pas de dessin, etc, etc. ET moi de raconter que je lui avais demander : « Mais tu ne voudrais pas faire aide-soignant…. en une maison de retraite, ou bosser dans une AD.. ? ». Et lui de me répondre : «  Ah non ! Je l’ai fait pour [papy dans une autre langue] ; mais non, blablabla » Et avec Audrey, de nous dire, pour ces métiers-là, il faut la vocation… Et boum ! La conversation a basculé sur toi, sur moi, sur ce nous d’autrefois, sur toutes mes conneries de l’époque, comment je t’ai perdu – les « tout ce que j’ai fait », et « tout ce que je n’ai pas fait » qui ont fait que j’ai perdu ton amour. Et puis aussi cette autre douleur ; tu auras sans doute deviné : le coupage de bon d’avec tes enfants.

A un moment donné, Audrey s’est exclamée : « En fait, tu es toujours raide dingue amoureux d’elle ! ». Quelque part, ou à pleins d’endroits, elle a raison. Lol.

Et elle de dire aussi : « peut-être arriverez vous un jour à vous parler autour d’un verre ». je me suis demander si elle disait cela en sachant combien j’en rêvais, et que tu t’y es toujours refusée… Pas osé lui demander !

J’ai réappris à vivre sans toi. Vraiment. J’ai plein de projets qui se déclinent en option A), option B)… Avec des tas d’options qui ne t’incluent pas. Mais il n’en reste pas moins, qu’à mes yeux, tout bien pesé, l’échec de notre histoire, est le plus gros échec de ma vie, aussi celui que je ME pardonne le moins.

Je l’ai déjà écrit ici ; je te regrette plus que je ne regrette celle qui, in fine, il y a trois ans, dans les derniers jours avant des fiançailles, a préféré une autre vie que celle que j’impliquais (idf., etc, le temps de finir de payer les études de T. - ce qui est fait !). Quelque part, c’est dire…

J’ai réappris à vivre sans toi. Je suis dans les starting-blocks pour m’embarquer dans une aventure qui me mènera… Dieu seul sait où !  Je m'apprête à tenter d'écrire un bouquin avec quelqu'un qui m'attire aussi fort que... Je tremble à l'idée que cela m'emporte dans des hauteurs vertigineuses (plus dur est alors la chute, quand / si chute il y a...). 

Pour autant, je sais qu'aujourd'hui – et ce n’est pas une volonté ; mais quelque chose qui s’impose en moi – que, comme on dit, un mot de toi suffirait pour que blablabla (ethno). Et après demain ? Après demain , je ne sais pas. Cela m'emportera t-il, ou pas, vers des sommets ? Ce n'est pas impossible...

Sans doute ne liras-tu jamais ce post avant que je ne meure (je ne suis pas pressé ! plus jamais je n’aurais aucune dérive suicidaire ! J’en suis guéri à tout jamais). Dommage ; mais ce sera sans doute comme ça. Prix à payer pour les « tout ce que j’ai fait », et « tout ce que je n’ai pas fait » qui ont fait que j’ai perdu ton amour…Tu me manques et quelque part me manquera toujours ; mais, la vie continue malgré tout ; et même sans toi, elle est belle. Continuer d’écrire ici de temps en temps dit des choses ; mais pas que je sois aujourd’hui encore, malheureux.