Ce week-end, c’était la fête de J. d’A. à V.
Je n’ai pas pu y aller le dimanche ; je devais ramener
Patrice au centre (départ 15h30) ; le midi, un anniversaire ; et
demain, c’ était impossible de rater la journée.
J’aurais bien aimé pouvoir rester. J’aurais bien aimé
pouvoir d’y voir. Projection intérieure en 2012. Tu te souviens ? Moi,
oui, de cela encore, comme si c’était hier ! Je vous vois, vraiment, assis,
avant que je ne vienne vers vous. Toi, K. et E. … Belle image à jamais graver
dans ma mémoire. T’imagines pas à quel point, cette image, en tant d’autres de
toi, sont gravés en moi… Impossible pour autant, cela en est drôle, de me
souvenir des vêtements que vous portiez. Bizarre, la mémoire…
J’imagine que cette année tu y as été. Et sans doute, toi,
as-tu été heureuse / soulager de ne pas m’y voir. A moins que tu t’en tapes
totalement…
Hier, j’ai été me faire couper les cheveux chez Audrey. A un
moment, j’évoquais mon fils, qui ne fait toujours rien ; mais qui de novembre
2021 à janvier 2022 a accompagné son grand-père maternel, jusqu’à son dernier souffle.
C’est lui qui le laver, régulièrement. Il dormait dans le même lit pour pouvoir
l’aider dans la nuit. Je ne te fais pas de dessin, etc, etc. ET moi de raconter
que je lui avais demander : « Mais tu ne voudrais pas faire aide-soignant….
en une maison de retraite, ou bosser dans une AD.. ? ». Et lui de me
répondre : « Ah non ! Je l’ai fait pour [papy dans une autre
langue] ; mais non, blablabla » Et avec Audrey, de nous dire, pour
ces métiers-là, il faut la vocation… Et boum ! La conversation a basculé
sur toi, sur moi, sur ce nous d’autrefois, sur toutes mes conneries de l’époque,
comment je t’ai perdu – les « tout ce que j’ai fait », et « tout
ce que je n’ai pas fait » qui ont fait que j’ai perdu ton amour. Et puis
aussi cette autre douleur ; tu auras sans doute deviné : le coupage de bon
d’avec tes enfants.
A un moment donné, Audrey s’est exclamée : « En
fait, tu es toujours raide dingue amoureux d’elle ! ». Quelque part,
ou à pleins d’endroits, elle a raison. Lol.
Et elle de dire aussi : « peut-être arriverez vous
un jour à vous parler autour d’un verre ». je me suis demander si elle
disait cela en sachant combien j’en rêvais, et que tu t’y es toujours refusée… Pas
osé lui demander !
J’ai réappris à vivre sans toi. Vraiment. J’ai plein de
projets qui se déclinent en option A), option B)… Avec des tas d’options qui ne
t’incluent pas. Mais il n’en reste pas moins, qu’à mes yeux, tout bien pesé, l’échec
de notre histoire, est le plus gros échec de ma vie, aussi celui que je ME pardonne
le moins.
Je l’ai déjà écrit ici ; je te regrette plus que je ne
regrette celle qui, in fine, il y a trois ans, dans les derniers jours avant des
fiançailles, a préféré une autre vie que celle que j’impliquais (idf., etc, le
temps de finir de payer les études de T. - ce qui est fait !). Quelque
part, c’est dire…
J’ai réappris à vivre sans toi. Je suis dans les starting-blocks pour m’embarquer dans une aventure qui me mènera… Dieu seul sait où ! Je m'apprête à tenter d'écrire un bouquin avec quelqu'un qui m'attire aussi fort que... Je tremble à l'idée que cela m'emporte dans des hauteurs vertigineuses (plus dur est alors la chute, quand / si chute il y a...).
Pour autant, je sais qu'aujourd'hui – et ce n’est pas une volonté ; mais quelque chose qui s’impose en moi – que, comme on dit, un mot de toi suffirait pour que blablabla (ethno). Et après demain ? Après demain , je ne sais pas. Cela m'emportera t-il, ou pas, vers des sommets ? Ce n'est pas impossible...
Sans doute ne liras-tu jamais ce post avant que je ne meure
(je ne suis pas pressé ! plus jamais je n’aurais aucune dérive suicidaire !
J’en suis guéri à tout jamais). Dommage ; mais ce sera sans doute comme ça.
Prix à payer pour les « tout ce que j’ai fait », et « tout ce
que je n’ai pas fait » qui ont fait que j’ai perdu ton amour…Tu me manques
et quelque part me manquera toujours ; mais, la vie continue malgré tout ;
et même sans toi, elle est belle. Continuer d’écrire ici de temps en temps dit
des choses ; mais pas que je sois aujourd’hui encore, malheureux.